Flo Arnold est née en France et a grandit au Maroc, à Casablanca. Elle vit et travaille entre le Maroc et la France. Citoyenne du monde, elle nourrit de manière métaphorique ses sculptures de ses rencontres. Elle a eu de nombreuses expositions individuelles en France et à l’étranger, elle a notamment participé à la Biennale de Marrakech en 2014 et en 2016 ; à la Loo & Lou Gallery à Paris en 2018. Elle a aussi présenté avec Loo & Lou Fondation en 2018 l'installation monumentale “Le Secret des signes” pendant “Nuit Blanche” à l'Eglise de Saint Paul à Paris. De plus, elle a montré ses œuvres lors d’expositions collectives, à la Fondation Pierre Berger et à l’Institut du Monde Arabe en 2013 ; au Musée de la Palmeraie, à Marrakech, en 2014 ; à l’Institut Bernard Magrez, à Bordeaux, en 2017, entre autres...
Son métissage culturel, élément constitutif de son travail, s’est forgé grâce à de nombreux voyages et séjours à l’étranger, en Afrique, Europe et aux États-Unis. Ses installations témoignent de ce nomadisme existentiel : ses gestes sont le résultat de son parcours. Elle a participé en 2016 à la Biennale de Marrakech, durant laquelle elle a exposé au Musée de la Palmeraie, pour la première fois, ses installations en papier hydrofuge sur laiton gainé.
Ses créations sont parfois accompagnées de lumière et/ou de sons. Le matériau utilisé, le papier hydrofuge blanc, suggère l’éphémère et la fragilité, mais aussi une forme d’évanescence soulignée par leur apparente lévitation. Les sculptures de Flo Arnold flottent ainsi dans des espaces qui ouvrent à la pensée, à la spiritualité, au voyage intérieur.
“Ma vie est une histoire de terre et de rencontres, mon identité « citoyenne du monde ». Mon enfance m’a influencé dans ma recherche artistique, toujours en mouvement, changeant de pays, de maison, de culture. J’ai beaucoup appris des autres.”
Flo Arnold a réalisé pour l’Atelier une installation in-situ, Vertige du Monde. Cette germination de flux organiques en papier rétro éclairés, sonorisée, vient dévorer l’espace telle une végétation luxuriante. L’architecture du lieu disparaît sous une cascade immaculée. La plasticienne a souligné que chacun d’entre nous pour oublier le vertige du monde qui nous entoure doit vivre dans une sphère sans frontière, sans limite à la recherche d’une paix intérieure
Christophe Miralles est un artiste franco-espagnol, il vit et travaille entre la Bourgogne et Casablanca. Il a reçu plusieurs prix artistiques tel que le Prix Azart en 2005. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions monographiques en France comme à l’étranger, intégrant plusieurs collections.
De sa rencontre avec le Maroc, on peut noter des influences entre les deux rives de la méditerranée, qui dès lors ne cessent de se télescoper. La peinture espagnol du Siècle d’or a sans aucun doute scellé son rapport à la lumière.
Des figures humaines suspendues dans le vide hantent ses toiles laissant transparaître un sentiment d’inquiétude et une certaine nostalgie. La combinaison de formes simplifiées et de nuance subtile de couleurs permet de donner à ses peintures un aspect intemporel où la matière reste le sujet central.
Christophe Miralles propose une série de peintures à l’huile, de papiers et de laques qu’il a regroupé en avril 2018 à la galerie Loo & Lou sous le titre de Territoire Unique. Il nous parle d’humanité, de voyage, de tolérance. La couleur brûle ses toiles, enflamme l’espace et puis la cendre vient se déposer sur ses grands papiers noirs. Une peinture ancrée dans l’instant de notre société contemporaine. Un territoire qu’il souhaite unique pour tous.
Johan Van Mullem est né au Congo en 1959 de parents belges. Il grandit en se déplaçant à travers le monde grâce aux diverses affectations diplomatiques de ses parents, dont un séjour de sept ans en Tunisie. L'artiste a toujours été autodidacte. Il a commencé à dessiner à l'âge de cinq ans et n'a jamais cessé, suivant les traces de son père et de son grand-père. Ses racines familiales se trouvent dans la ville de Bruge, où il a poursuivi ses études d'architecture à Bruxelles. Plus tard, Johan a commencé à explorer la gravure et la peinture. Aujourd'hui, il peint à l'encre de gravure et est considéré comme l'un des seuls artistes à utiliser ce support pour créer des tableaux.
Depuis sa jeunesse, Van Mullem a persisté dans sa recherche des visages ridés, cherchant la beauté qu'il reconnaissait dans l'expérience qui est "gravée" sur les visages et dans les mains. Depuis lors, le visage reste le sujet majeur de son œuvre. Les sujets apparaissent rajeunis, disparaissant ou émergeant dans un halo de lumière dans un sfumato à l'ancienne, offrant une évasion dans un monde d'émotions. Son œuvre est une invitation à l'introspection et à un voyage dans une charge émotionnelle omniprésente dont on ne peut se séparer avec indifférence, effet de la profondeur déconcertante de ses tableaux.
La superposition et l'effacement de nombreuses couches lisses d'encres diluées accentuent encore le sentiment de voir sur la toile une présence indescriptible. Van Mullem a maîtrisé cette technique spécifique et unique par auto-apprentissage, exécutant ses pièces à l'encre de Chine dans le prolongement de son expérience de graveur, ce qui confère à ses œuvres un caractère supplémentaire et singulier.
Artiste aux multiples facettes, designer, poète, musicien, peintre et sculpteur, Van Mullem s'efforce de créer une œuvre diversifiée mais absolument cohérente qui jette des ponts pour relier et éveiller nos sens. Bien que ses œuvres soient contemporaines, elles peuvent suggérer des références à des chefs-d'œuvre historiques.
Ses tableaux font partie d'importantes collections privées et de musées dans toute l'Europe. Il a organisé des expositions personnelles dans des galeries d'art situées à Londres, Paris, New York et Bruxelles. Ses œuvres ont été exposées dans divers musées européens.