Art Madrid
06.03.24-10.03.24

06.03 – 10.03.2024
Madrid, Espagne

Cedric Le Corf & Joël Person

 
Nous sommes heureux d’annoncer notre participation à l’édition 2024 de la foire d’art contemporain Art Madrid avec le duo-show de Cedric Le Corf et Joël Person.
  • CEDRIC LE CORF

    Cedric Le Corf est né en 1985 à Bühl, près de Baden-Baden (Allemagne), il vit et travaille en Bretagne, dans le Morbihan. Diplômé en 2009 avec les félicitations du jury et mention de l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne de Lorient.

    Le paysage anatomique d’après les planches de Jacques Fabien Gautier d’Agoty s’est imposé au fil du temps comme le sujet de son travail.

    Peu à peu l’homme dépecé se métamorphose en homme paysage. L’homme, l’arbre et la terre ont en commun de posséder tous trois une écorce et donc de pouvoir être écorchés. Un corps disséqué n’est-il pas aussi une vaste étendue paysagée aux multiples accidents, de plissements et de crevasses ? La moindre rugosité osseuse n’est pas sans rappeler les paysages rocheux de Patinir ; le réseau veineux, artériel ou nerveux irrigue telles des rivières et des fleuves les plaines et les estuaires ; les muscles, glaise de la Genèse, modèlent gorges et tertres.

    Se servant de cette métaphore, il emploie des racines végétales comme élément paysagé pour y imbriquer os, vertèbres ou rotule en porcelaine. La racine dans son sens étymologique est en effet une partie d’un élément implanté dans un autre, ne dit-on pas la racine d’une dent, d’un cheveu, la racine dorsale. Il oppose ainsi l’élément brut du chaos à la maîtrise de la création, l’aspérité au poli, la décomposition à l’inaltérable, la pérennité de l’art à l’homme éphémère.

    Imprégné de l’héritage rhénan et armoricain, confronté au pathos de Grünewald, de Baldung Grien, des pendus « Des misères de la guerre » de Jacques Callot à « l’Ankou », des danses macabres de Kernascléden où l’animé et l’inanimé se côtoient, jusqu’à l’horreur des charniers de Sobibor, il essaie, en s’attachant au motif, de faire sourdre de sa substance la sculpture, la peinture ou la gravure que le sujet recèle.

    Il a fait plusieurs résidences d’artistes, la Fondation Dufraine à Chars, Académie des Beaux-Arts 2016-2018, la Résidence Spitzberg Expédition 2017, Membre de la Casa Velasquez à Madrid 2018-2019, la Fondation Miro à Palma de Majorque 2019. Il a reçu le Prix Georges Coulon (sculpture) de l’Institut de France, Académie des Beaux-Arts en 2017.

    Il a participé à de nombreuses expositions individuelles et de groupe en France, en Allemagne, en Espagne et en Belgique.

  • JOËL PERSON

    « Joël Person est né en 1962 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Peintre et dessinateur, il allie dans ses compositions la pureté quasi classique du trait et une intensité rare de l’expression. Il compte de nombreuses expositions personnelles et collectives en France et en Chine. Il vit à Paris. Diplomé des Beaux-Arts de Paris. Il se consacre d’abord au portrait avant de privilégier les thèmes du cheval et les poses érotiques. Joël Person connaît les pièges de la virtuosité. Il cherche l’instant où l’influx nerveux, le jaillissement du vivant vont subvertir le cadre soigné de la figuration. Saturé d’énergie, le corps du cheval lui donne, depuis vingt ans, cette expérience du débordement et de la submersion. Mais Person est aussi un dessinateur de la figure humaine. Pour déjouer sa propre technique figurative, il guette le point de rupture dans le rituel statique de la pose. Cet instant où le modèle se cabre et fuit dans un ailleurs, il le capte partout et nulle part : une contraction du front, une torsion de l’épaule, une inclinaison du visage. Person maintient l’illusion réaliste de la peinture. La vie intense de ses portraits ne naît pas d’un style expressionniste, mais, dans une tension anxieuse, elle surgit de la confrontation de l’artiste à ce « soi » de l’autre, cette soudaine prise de liberté, cette solitude a l’état brut, qui tout à coup, très brièvement, surgit entre la surface du corps et la tension du système nerveux. »

    — Philippe Garnier, Les Cahiers Dessinés #9

    L’artiste compte plusieurs expositions personnelles et collectives en France et en Chine et nombre d’institutions se sont intéressées à son univers. Toutes les résidences auxquelles il a participé à travers le monde témoignent de sa trajectoire internationale (Chine, à plusieurs reprises, Bosnie Herzégovine, Irlande, Slovénie…). Son œuvre est répartie dans beaucoup de collections privées et présente dans plusieurs d’importance ; la collection Hermès notamment qui expose ses dessins et peintures dans ses boutiques dans le monde (Paris, Milan, Istanbul, Tokyo, Shanghai, Dubaï et Las Vegas…).

    Joël Person a enseigné également le dessin à Prép’Art et l’Atelier Hourdé. Le dessin Confinement a été acquis par le Musée Jenisch de la ville de Vevey en Suisse.

    Sortie de sa première monographie aux Cahiers Dessinés en septembre : Et il n’est plus de place alors pour la peur.

JustMad
07.03.24-10.03.24

07.03 – 10.03.2024
Madrid, Espagne

Mark Powell

 
Nous avons le plaisir de vous annoncer notre participation à l’édition 2024 de la foire d’art contemporain JustMad à Madrid.

MARK POWELL

Né en 1980 à Leeds (Royaume-Uni). Vit et travaille à Brighton (Royaume Uni).

Issu d’un milieu pauvre, Mark Powell commence à travailler vers l’âge de 11 ans afin d’acheter nourriture et vêtements, et de contribuer à payer le loyer du logis familial. Après avoir exercé quantité de petits emplois, il se forme à l’université nationale anglaise de Huddersfield pendant trois ans, étudiant le dessin et la peinture – il en sort diplômé en 2006. Sur des papiers anciens et/ou usagés – enveloppes, cartes routières, plans de métro, cartes à jouer, feuilles de journaux –, l’artiste dessine exclusivement à l’aide d’un stylo bille (Biro), « le plus simple et le plus facilement disponible à portée de main ». L’artiste, chez qui le portrait est l’exercice majeur affirme :  « L’individu est une chose fascinante, d’intrigues et de cicatrices. Je rejette une société nourrie d’images de perfection. ». Son sujet veut interpeller notre perception commune de « beauté acceptable ». Il s’agit ici de transcrire moins l’aspect physique qu’une présence jugée  « éclat du vrai ». Cette notion de beauté n’est jamais à appréciée selon une quelconque échelle esthétique, elle n’est pas non plus à situer dans un idéalisme, mais à considérer dans un réalisme poétisé. Par sa restitution visible de vérités vécues, elle est chez Mark Powell une définition matérialisée de « la beauté du monde ». L’artiste expose aux États-Unis, en Europe et en Angleterre.

– Texte Anne Richard / HEY! modern art & pop culture (Extrait du catalogue de l’exposition HEY! Le Dessin, 2022)

AKAA
20.10.23-22.10.23

20.10 – 22.10.2023
Paris, France

Andrew Ntshabele

Nous avons le plaisir de vous annoncer notre participation à l’édition 2023 de la foire d’art et de design africain AKAA à Paris.

ANDREW NTSHABELE

Andrew Ntshabele élabore rapidement une technique très personnelle, mêlant collage et acrylique sur des grands formats. Sur ses fonds couverts de journaux, des figures monumentales se déploient.

Andrew Ntshabele peint avant tout ce qu’il observe. Ses personnages sont comme cueillis directement dans les rues, pour être déposés sur sa toile. Son travail s’inscrit dans une large réflexion sur les changements physiques, socio- économiques et politiques négatifs de la ville postapartheid de Johannesburg, résultats de son urbanisation rapide. Par ses fonds de journaux, il dépeint la pression et les contraintes qui en résultent pour les citoyens qui vivent et travaillent dans la ville quotidiennement, entourés de pollution et d’ordures. Les rencontres avec ces personnalités l’incitent à enquêter sur ces difficultés sociales et à chercher à comprendre les causes profondes de la dégradation actuelle des centres-villes.

Après la pandémie de Covid-19, il a eu le sentiment que les gens ressentaient le besoin de se (re)confrontrer à l’art et de (re)trouver la joie en ces temps difficiles. De ses nouvelles productions artistiques, ressortent un sentiment plus joyeux. Pour cette nouvelle série, il a exploré le travail à grande et moyenne échelle, en reprennant comme matériel des journaux contemporains liés à des articles sur le Covid-19.

Né en 1986 dans une petite ville d’Afrique du Sud, il étudie à l’Université d’Art de Johannesburg et obtient en 2013 son diplôme avec une spécialisation en peinture. Depuis, il vit et travaille à Johannesburg.

 

« Je crois et je sais que l’ancien monde tel que nous le connaissons appartient au passé… nous entrons dans une ère numérique et maintenant plus que jamais, il est important de préserver l’histoire et de la documenter. Je suis fasciné et excité de le faire par le biais de mon art. »

– Andrew Ntshabele

JUSTMAD
24.02.23-27.02.23

24.02 – 27.02.2023
Madrid, Espagne

Tana Borissova, Andrew Ntshabele, Joël Person, Johan Van Mullem

Nous avons le plaisir de vous annoncer notre participation à l’édition 2023 de la foire d’art contemporain JUSTMAD à Madrid.
  • TANA BORISSOVA

    Tana Borissova est née en 1978 à Sofia. Depuis 1997 elle vit et travaille à Paris.

    Son premier saisissement artistique se produit dans l’enfance en regardant des livres d’art. Durant ses études au lycée d’Arts appliqués de Sofia, le contact avec la matière – la peinture à l’huile, l’aquarelle et le dessin – fait basculer sa fascination vers le désir de peindre. À l’âge de 19 ans, elle arrive à Paris et passe le concours de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts dont elle obtient le diplôme en 2003. Elle y a été élève de Vladimir Velickovic, puis de Dominique Gauthier.

    Suit une période de latence et de recherches au cours de laquelle la peinture à nouveau prend le dessus. Le corps, ses espaces du dedans, ses interactions avec l’extérieur, avec la nature, avec l’autre, ses métamorphoses, ses mouvements, ses élans et ses contradictions cherchent l’expression dans sa peinture, au-delà de tout signe représentatif d’une époque.

    En janvier 2014, Tana Borissova présente sa première exposition personnelle, Corps, à la galerie Myriam Bouagal à Paris. Se tiendra ensuite sa deuxième exposition personnelle, Ma place mon corps, de peintures et d’encres chromes, dans cette même galerie en juin 2015. En septembre 2017, elle expose à la Galerie L’Arrivage, à Troyes. À cette occasion, elle publie Corps Trait, un recueil de textes accompagnés d’encres. En mai 2019 Loo & Lou Gallery présente une sélection de ses encres et de ses peintures à la Foire internationale Just LX au Museu da Carris de Lisbonne. En février 2020, son exposition Éclats de nuit a montré ses œuvres récentes à l’Atelier de la galerie Loo & Lou.

  • ANDREW NTSHABELE

    Andrew Ntshabele élabore rapidement une technique très personnelle, mêlant collage et acrylique sur des grands formats. Sur ses fonds couverts de journaux, des figures monumentales se déploient.

    Andrew Ntshabele peint avant tout ce qu’il observe. Ses personnages sont comme cueillis directement dans les rues, pour être déposés sur sa toile. Son travail s’inscrit dans une large réflexion sur les changements physiques, socio- économiques et politiques négatifs de la ville postapartheid de Johannesburg, résultats de son urbanisation rapide. Par ses fonds de journaux, il dépeint la pression et les contraintes qui en résultent pour les citoyens qui vivent et travaillent dans la ville quotidiennement, entourés de pollution et d’ordures. Les rencontres avec ces personnalités l’incitent à enquêter sur ces difficultés sociales et à chercher à comprendre les causes profondes de la dégradation actuelle des centres-villes.

    Après la pandémie de Covid-19, il a eu le sentiment que les gens ressentaient le besoin de se (re)confrontrer à l’art et de (re)trouver la joie en ces temps difficiles. De ses nouvelles productions artistiques, ressortent un sentiment plus joyeux. Pour cette nouvelle série, il a exploré le travail à grande et moyenne échelle, en reprennant comme matériel des journaux contemporains liés à des articles sur le Covid-19.

    Né en 1986 dans une petite ville d’Afrique du Sud, il étudie à l’Université d’Art de Johannesburg et obtient en 2013 son diplôme avec une spécialisation en peinture. Depuis, il vit et travaille à Johannesburg.

     

    « Je crois et je sais que l’ancien monde tel que nous le connaissons appartient au passé… nous entrons dans une ère numérique et maintenant plus que jamais, il est important de préserver l’histoire et de la documenter. Je suis fasciné et excité de le faire par le biais de mon art. »

    – Andrew Ntshabele

  • JOËL PERSON

    « Joël Person est né en 1962 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Peintre et dessinateur, il allie dans ses compositions la pureté quasi classique du trait et une intensité rare de l’expression. Il compte de nombreuses expositions personnelles et collectives en France et en Chine. Il vit à Paris. Diplomé des Beaux-Arts de Paris. Il se consacre d’abord au portrait avant de privilégier les thèmes du cheval et les poses érotiques. Joël Person connaît les pièges de la virtuosité. Il cherche l’instant où l’influx nerveux, le jaillissement du vivant vont subvertir le cadre soigné de la figuration. Saturé d’énergie, le corps du cheval lui donne, depuis vingt ans, cette expérience du débordement et de la submersion. Mais Person est aussi un dessinateur de la figure humaine. Pour déjouer sa propre technique figurative, il guette le point de rupture dans le rituel statique de la pose. Cet instant où le modèle se cabre et fuit dans un ailleurs, il le capte partout et nulle part : une contraction du front, une torsion de l’épaule, une inclinaison du visage. Person maintient l’illusion réaliste de la peinture. La vie intense de ses portraits ne naît pas d’un style expressionniste, mais, dans une tension anxieuse, elle surgit de la confrontation de l’artiste à ce « soi » de l’autre, cette soudaine prise de liberté, cette solitude a l’état brut, qui tout à coup, très brièvement, surgit entre la surface du corps et la tension du système nerveux. »

    — Philippe Garnier, Les Cahiers Dessinés #9

    L’artiste compte plusieurs expositions personnelles et collectives en France et en Chine et nombre d’institutions se sont intéressées à son univers. Toutes les résidences auxquelles il a participé à travers le monde témoignent de sa trajectoire internationale (Chine, à plusieurs reprises, Bosnie Herzégovine, Irlande, Slovénie…). Son œuvre est répartie dans beaucoup de collections privées et présente dans plusieurs d’importance ; la collection Hermès notamment qui expose ses dessins et peintures dans ses boutiques dans le monde (Paris, Milan, Istanbul, Tokyo, Shanghai, Dubaï et Las Vegas…).

    Joël Person a enseigné également le dessin à Prép’Art et l’Atelier Hourdé. Le dessin Confinement a été acquis par le Musée Jenisch de la ville de Vevey en Suisse.

    Sortie de sa première monographie aux Cahiers Dessinés en septembre : Et il n’est plus de place alors pour la peur.

  • JOHAN VAN MULLEM

    Johan Van Mullem est né au Congo en 1959 de parents belges. Il grandit en se déplaçant à travers le monde grâce aux diverses affectations diplomatiques de ses parents, dont un séjour de sept ans en Tunisie. L’artiste a toujours été autodidacte. Il a commencé à dessiner à l’âge de cinq ans et n’a jamais cessé, suivant les traces de son père et de son grand-père. Ses racines familiales se trouvent dans la ville de Bruge, puis à Bruxelles où il a poursuivi ses études d’architecture. Plus tard, Johan a commencé à explorer la gravure et la peinture. Aujourd’hui, il peint à l’encre de gravure et est considéré comme l’un des seuls artistes à utiliser ce support pour créer des tableaux.

    Depuis sa jeunesse, Van Mullem a persisté dans sa recherche des visages ridés, cherchant la beauté qu’il reconnaissait dans l’expérience qui est « gravée » sur les visages et dans les mains. Depuis lors, le visage reste le sujet majeur de son œuvre. Les sujets apparaissent rajeunis, disparaissant ou émergeant dans un halo de lumière dans un sfumato à l’ancienne, offrant une évasion dans un monde d’émotions. Son œuvre est une invitation à l’introspection et à un voyage dans une charge émotionnelle omniprésente dont on ne peut se séparer avec indifférence, effet de la profondeur déconcertante de ses tableaux.

    La superposition et l’effacement de nombreuses couches lisses d’encres diluées accentuent encore le sentiment de voir sur la toile une présence indescriptible. Van Mullem a maîtrisé cette technique spécifique et unique par auto-apprentissage, exécutant ses pièces à l’encre de Chine dans le prolongement de son expérience de graveur, ce qui confère à ses œuvres un caractère supplémentaire et singulier.

    Artiste aux multiples facettes, designer, poète, musicien, peintre et sculpteur, Van Mullem s’efforce de créer une œuvre diversifiée mais absolument cohérente qui jette des ponts pour relier et éveiller nos sens. Bien que ses œuvres soient contemporaines, elles peuvent suggérer des références à des chefs-d’œuvre historiques.

    Ses tableaux font partie d’importantes collections privées et de musées dans toute l’Europe. Il a organisé des expositions personnelles dans des galeries d’art situées à Londres, Paris, New York et Bruxelles. Ses œuvres ont été exposées dans divers musées européens.

JUSTLX
19.05.22-22.05.22

19.05 – 22.05.2022
Lisbonne, Portugal

Catherine Wilkening, Aurélie Deguest

Nous avons le plaisir de vous annoncer notre participation à l’édition 2022 de la foire d’art contemporain JUSTLX à Lisbonne.
  • CATHERINE WILKENING

    En se concentrant, depuis plus d’une quinzaine d’années, sur la figure féminine avec ses thématiques universelles – naissance, vie, mort, et renaissance – le travail de Catherine Wilkening devait rencontrer la figure de la Madone, forme canonique de l’art occidental s’il en est. Dans cet exercice périlleux, l’artiste évite tout à la fois l’image de la beauté divine et mélancolique propre à l’idéal classique de la vierge chrétienne, et celle d’un lyrisme kitsch contemporain et provocateur, pour proposer une série de sculptures, pleines de ressacs et d’agitations, à l’image de cette autre beauté. Il souffle sur les madones de Catherine Wilkening le vent d’une vie intense qui plisse les robes de porcelaine d’un geste baroque allant à l’infini. Tantôt la sculpteure crée ex nihilo ses madones, à partir de l’érection de blocs de porcelaines miraculeusement assemblés Tantôt l’artiste se procure d’anciennes sculptures existantes, souvent très anciennes, vouées au culte de la Vierge Marie, qu’elle détourne de leur destination œcuménique pour les réintégrer à son univers mystique et baroque. Catherine Wilkening dit rechercher « le monumental dans le minuscule ».

    Elle conquiert la grandeur de ses œuvres en explorant toutes les possibilités de la miniature, enveloppant l’infiniment grand dans l’infiniment petit. Aussi les sculptures de Catherine Wilkening ne se déchiffrent pas d’un coup d’œil rapide, non, il faut les regarder longtemps pour pénétrer le sens de leurs formes. Les monstres, et les obsessions exquises de l’artiste se dérobent à nos yeux dans les dédales et l’extrême finesse des porcelaines. Mais sous l’apparente douceur et la consistance de l’émail blanc, la chasteté des vierges s’effritent vite et laisse apparaître des scarifications fissurant la peau des céramiques, le foisonnement de motifs floraux, d’ossuaires d’animaux et d’accumulations de petits culs, expression d’une générosité de la vie qui prend sur elle tous les règnes de la création. Le recours par l’artiste à de nouveaux matériaux comme les feuilles d’or, le verre de Murano ou le bois d’acacia contribue à déjouer les reconnaissances sommaires. L’œil hésite entre l’élément aérien, végétal, animal.

    Par l’exploration infinie du détail minuscule, le travail de Catherine Wilkening n’est pas sans évoquer certains artistes spirites opérant obsessionnellement en miniaturistes sur des formats immenses, pliant et dépliant leur composition à mesure qu’ils avancent en pratiquant une forme d’automatisme. Les sculptures sont parfois travaillées des centaines d’heures, manifestant une ascèse à laquelle se contraint l’artiste. D’où la dimension mantrique et hallucinatoire de certaines de ces pièces enfantées dans l’isolement du confinement, la sculpteure ayant fait sienne cette contrainte comme l’expression d’une thébaïde heureuse et protectrice où elle a pu se concentrer et intensifier sa pratique. — Philippe Godin, critique d’art

  • AURÉLIE DEGUEST

    Aurélie Deguest est née à Neuilly sur Seine de mère allemande et de père français, tous deux étudiants aux Beaux-Arts de Paris. Elle grandit dans un milieu artistique et culturel riche et stimulant. Depuis son plus jeune âge la peinture s’impose et structure son parcours, la poussant à suivre les cours du soir aux Beaux-Arts de Paris à seize ans, puis à préparer une licence d’Arts Plastiques qu’elle obtient à Paris VIII en 1989. Elle s’engage alors dans une carrière indépendante qui lui permet de continuer à apprendre tout en se confrontant à des défis toujours plus enrichissants. Elle travaille notamment dans l’évènementiel et collabore à d’importants projets menés par des studios de cinéma. Aurélie Deguest intervient également en tant que copiste d’oeuvres de maîtres classiques, où son exigence de fidélité lui fait passer des heures sur les mêmes détails. L’artiste est aussi sollicitée en tant que décoratrice, mettant en scène les décors dont elle assure la conception et la réalisation. Parallèlement, elle continue de produire une œuvre personnelle originale, reflet de ses expériences et de ses recherches sur le long terme qui l’ont conduite aujourd’hui à une maturité technique lui permettant d’aborder une maîtrise du dessin, de la couleur, de la matière et de la lumière à travers les mats et les brillants, les feuilles d’or et les feuilles d’argent.

    Pour sa dernière exposition personnelle Faces, à la Loo & Lou Gallery en 2015, Aurélie Deguest explorait un style figuratif expressionniste puissant et exsangue au travers de dix portraits peints à l’acrylique et à l’huile. Loin de toute ressemblance physique, elle s’attache à une représentation charnelle et provocante qui défit le regard, intimide et séduit. Depuis, sans jamais s’éloigner de sa peinture, l’artiste s’est consacrée pleinement à d’autres projets personnels. Elle nous propose aujourd’hui une série de portraits grands formats de “Femmes en prière”. Une thématique, confesse-t-elle, qui s’est imposée avec une réflexion commencée à l’instar de beaucoup d’autres artistes, pendant la période de pandémie du Covid, avec une envie de se reconnecter à une forme de spiritualité. Ces dernières réalisations viendront dialoguer avec les Madonnes en porcelaine spectaculaires de Catherine Wilkening.

JUSTMAD
24.02.22-27.02.22

24.02 – 27.02.2022
Palacio Neptuno, Madrid, Espagne

Flo Arnold, Christophe Miralles, Johan Van Mullem

Nous avons le plaisir de vous annoncer notre participation à l’édition 2022 de la foire d’art contemporain JUSTMAD à Madrid.
  • FLO ARNOLD

    Flo Arnold est née en France et a grandit au Maroc, à Casablanca. Elle vit et travaille entre le Maroc et la France. Citoyenne du monde, elle nourrit de manière métaphorique ses sculptures de ses rencontres. Elle a eu de nombreuses expositions individuelles en France et à l’étranger, elle a notamment participé à la Biennale de Marrakech en 2014 et en 2016 ; à la Loo & Lou Gallery à Paris en 2018. Elle a aussi présenté avec Loo & Lou Fondation en 2018 l’installation monumentale “Le Secret des signes” pendant “Nuit Blanche” à l’Eglise de Saint Paul à Paris. De plus, elle a montré ses œuvres lors d’expositions collectives, à la Fondation Pierre Berger et à l’Institut du Monde Arabe en 2013 ; au Musée de la Palmeraie, à Marrakech, en 2014 ; à l’Institut Bernard Magrez, à Bordeaux, en 2017, entre autres…

    Son métissage culturel, élément constitutif de son travail, s’est forgé grâce à de nombreux voyages et séjours à l’étranger, en Afrique, Europe et aux États-Unis. Ses installations témoignent de ce nomadisme existentiel : ses gestes sont le résultat de son parcours. Elle a participé en 2016 à la Biennale de Marrakech, durant laquelle elle a exposé au Musée de la Palmeraie, pour la première fois, ses installations en papier hydrofuge sur laiton gainé.

    Ses créations sont parfois accompagnées de lumière et/ou de sons. Le matériau utilisé, le papier hydrofuge blanc, suggère l’éphémère et la fragilité, mais aussi une forme d’évanescence soulignée par leur apparente lévitation. Les sculptures de Flo Arnold flottent ainsi dans des espaces qui ouvrent à la pensée, à la spiritualité, au voyage intérieur.

    “Ma vie est une histoire de terre et de rencontres, mon identité « citoyenne du monde ». Mon enfance m’a influencé dans ma recherche artistique, toujours en mouvement, changeant de pays, de maison, de culture. J’ai beaucoup appris des autres.”

    Flo Arnold a réalisé pour l’Atelier une installation in-situ, Vertige du Monde. Cette germination de flux organiques en papier rétro éclairés, sonorisée, vient dévorer l’espace telle une végétation luxuriante. L’architecture du lieu disparaît sous une cascade immaculée. La plasticienne a souligné que chacun d’entre nous pour oublier le vertige du monde qui nous entoure doit vivre dans une sphère sans frontière, sans limite à la recherche d’une paix intérieure

  • CHRISTOPHE MIRALLES

    Christophe Miralles est un artiste franco-espagnol, il vit et travaille entre la Bourgogne et Casablanca. Il a reçu plusieurs prix artistiques tel que le Prix Azart en 2005. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions monographiques en France comme à l’étranger, intégrant plusieurs collections.

    De sa rencontre avec le Maroc, on peut noter des influences entre les deux rives de la méditerranée, qui dès lors ne cessent de se télescoper. La peinture espagnol du Siècle d’or a sans aucun doute scellé son rapport à la lumière.

    Des figures humaines suspendues dans le vide hantent ses toiles laissant transparaître un sentiment d’inquiétude et une certaine nostalgie. La combinaison de formes simplifiées et de nuance subtile de couleurs permet de donner à ses peintures un aspect intemporel où la matière reste le sujet central.

    Christophe Miralles propose une série de peintures à l’huile, de papiers et de laques qu’il a regroupé en avril 2018 à la galerie Loo & Lou sous le titre de Territoire Unique. Il nous parle d’humanité, de voyage, de tolérance. La couleur brûle ses toiles, enflamme l’espace et puis la cendre vient se déposer sur ses grands papiers noirs. Une peinture ancrée dans l’instant de notre société contemporaine. Un territoire qu’il souhaite unique pour tous.

  • JOHAN VAN MULLEM

    Johan Van Mullem est né au Congo en 1959 de parents belges. Il grandit en se déplaçant à travers le monde grâce aux diverses affectations diplomatiques de ses parents, dont un séjour de sept ans en Tunisie. L’artiste a toujours été autodidacte. Il a commencé à dessiner à l’âge de cinq ans et n’a jamais cessé, suivant les traces de son père et de son grand-père. Ses racines familiales se trouvent dans la ville de Bruge, où il a poursuivi ses études d’architecture à Bruxelles. Plus tard, Johan a commencé à explorer la gravure et la peinture. Aujourd’hui, il peint à l’encre de gravure et est considéré comme l’un des seuls artistes à utiliser ce support pour créer des tableaux.

    Depuis sa jeunesse, Van Mullem a persisté dans sa recherche des visages ridés, cherchant la beauté qu’il reconnaissait dans l’expérience qui est « gravée » sur les visages et dans les mains. Depuis lors, le visage reste le sujet majeur de son œuvre. Les sujets apparaissent rajeunis, disparaissant ou émergeant dans un halo de lumière dans un sfumato à l’ancienne, offrant une évasion dans un monde d’émotions. Son œuvre est une invitation à l’introspection et à un voyage dans une charge émotionnelle omniprésente dont on ne peut se séparer avec indifférence, effet de la profondeur déconcertante de ses tableaux.

    La superposition et l’effacement de nombreuses couches lisses d’encres diluées accentuent encore le sentiment de voir sur la toile une présence indescriptible. Van Mullem a maîtrisé cette technique spécifique et unique par auto-apprentissage, exécutant ses pièces à l’encre de Chine dans le prolongement de son expérience de graveur, ce qui confère à ses œuvres un caractère supplémentaire et singulier.

    Artiste aux multiples facettes, designer, poète, musicien, peintre et sculpteur, Van Mullem s’efforce de créer une œuvre diversifiée mais absolument cohérente qui jette des ponts pour relier et éveiller nos sens. Bien que ses œuvres soient contemporaines, elles peuvent suggérer des références à des chefs-d’œuvre historiques.

    Ses tableaux font partie d’importantes collections privées et de musées dans toute l’Europe. Il a organisé des expositions personnelles dans des galeries d’art situées à Londres, Paris, New York et Bruxelles. Ses œuvres ont été exposées dans divers musées européens.

ZⓈONAMACO FOTO
09.02.22-13.02.22

09.02 – 13.02.2022
Stand F34
Centro Citibanamex, México D.F

Jean-Claude Wouters

Nous avons le plaisir de vous annoncer notre participation à l’édition 2022 de la foire d’art contemporain ZⓈONAMACO Foto à Mexico.
 
Nous y présenterons l’univers de l’artiste belge Jean-Claude Wouters. 

JEAN-CLAUDE WATERS

Jean Claude Wouters (né en 1956) est un artiste belge qui a vécu et travaillé à Bruxelles, Paris, Tokyo, Italie, Dubaï et Los Angeles. Il a étudié le dessin dès son plus jeune âge, puis le ballet, la réalisation de films et divers arts du spectacle. Wouters a toujours été très sensibilisé par la nature du corps et de l’esprit. Il travaille à l’aide de trois appareils photo analogiques : un 135, un polaroïd et un moyen format 67, et utilise des négatifs 6×7 afin d’éviter du grain photographique sur ses images. Il demande à ses sujets de faire face à une fenêtre, n’employant que la lumière naturelle pour les éclairer. Après avoir développé et imprimé cette image originale, il la rephotographie en utilisant une forte lumière du ciel qui se reflète dans l’ouverture de son objectif. Il répète ce processus plusieurs fois afin de superposer des couches de lumière, qui effacent progressivement l’apparence de la personne.
Le négatif final est imprimé dans la chambre noire sur du papier baryté mat de 80 x 100 cm, un exemplaire unique qui est ensuite traité au sélénium à des fins de conservation, une méthode similaire à celle utilisée pour préserver les photographies prises au XIXe siècle. Ce négatif est ensuite plongé dans du sable et placé dans une petite boîte en bois qui accompagne le portrait.

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JUSTMAD
09.07.21-11.07.21

09.07 – 11.07.2021
Stand V1
Palacio Neptuno, Madrid, Espagne

Hélène Damville, Paul de Pignol, Olivier de Sagazan et Cedric le Corf

 
Notre proposition a tourné autour de l’univers de 4 artistes français, peintres, graveurs, dessinateurs et sculpteurs. Cette proposition fait la part belle à la thématique du paysage ainsi qu’à celle du vivant, animal et végétal.
  • HÉLÈNE DAMVILLE

    Née dans une famille d’artistes en Normandie, Hélène Damville a toujours pratiqué le dessin d’après nature. Cette passion pour l’observation du vivant (animal et végétal) l’a conduite à fréquenter le Muséum d’Histoire de Paris où elle découvre Buffon et les naturalistes. Elle copie à l’envi les planches de ses maîtres, se familiarisant ainsi avec la complexité d’un squelette et de ses articulations ou bien des réseaux et ramifications du monde végétal, tous ces éléments secs qui sont à la fois l’architecture de la vie et la trace du vivant quand la vie est passée. Parallèlement à ses fréquentations assidues des salles du muséum, elle complète sa formation en suivant des cours d’anatomie artistiques et passe un Master de philosophie orientale à la Sorbonne. C’est dans cet environnement d’analyses scientifiques, philosophiques et artistiques qu’elle bâtit son corpus gravé. Le désir d’être au plus près de la matière vivante l’amène à choisir la gravure comme médium principal de ses recherches. La gravure mais plus précisément la taille directe sur métal et sur bois. C’est en effet par la ligne et un trait vigoureux que l’artiste réussit à traduire l’essence de la vie dans ses œuvres. Elle se forme au burin sur cuivre auprès d’André Bongibault, à l’atelier L’estampe de Chaville puis se perfectionne en gravure ornementale sur métal à l’école Boulle. L’humain est rarement directement représenté. Néanmoins l’artiste nous suggère sa présence par des jeux de juxtaposition de matrices, rappelant les expériences de Rodin qui aimait superposer ses sculptures dans des dispositifs ludiques et surréalistes avant la lettre. Ainsi de deux têtes de lamantins inversées, naît une troublante évocation de vanité, qui nous interroge à la fois sur notre finalité, mais également sur nos origines.

    De la gravure au tatouage
    Ce travail du trait dans l’épiderme du bois trouve naturellement chez Hélène Damville son prolongement dans l’art ancien du tatouage. Depuis quelques mois elle est donc entrée en apprentissage dans le salon parisien du tatoueur Alessio Pariggiano. Elle qui aime travailler la matière organique a trouvé la niche artistique qu’elle cherche depuis des années : « la peau est un magnifique support dont le volume permet au dessin de Souche vague devenir sculpture vivante ».

    De 2014 à 2015, elle fut membre artiste de l’Academie de France à Madrid, Casa de Velazquez. En 2017, elle gagna le prix Jean Asselbergs, Fondation Taylor.

  • PAUL DE PIGNOL

    Paul de Pignol est né en France en 1965. Il vit et travaille à Paris. En 1984, il entre à l’école nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de peinture de Pierre Carron. Il réalise sa première sculpture « Fille au Ballon » en 1989, inspirée par les Vénus de Lucas Cranach. Peu à peu la sculpture s’impose dans son travail. À partir de 2010 le dessin prend une importance particulière lorsqu’il décide de lui consacrer un atelier spécifique à Paris. Dès lors une parenté s’instaure comme une évidence entre ces disciplines. Qu’il sculpte ou dessine, Paul de Pignol révèle un processus unique : une plongée dans la substance intime de l’être. Son travail se concentre principalement sur la figure féminine autour de thématiques universelles : la naissance, la vie, la mort. À travers l’exploration du corps féminin il interroge sa fonction, sa masse, sa composition, sa décomposition et sa présence dans un va-et-vient entre le dedans et le dehors. Les dessins de l’artiste sont le prolongement d’un travail de recherche sur les volumes où il perpétue le geste du sculpteur en posant la lumière par petites touches d’effacement de matière. Les corps ainsi révélés possèdent une présence spectrale.

    Depuis 2017, et après des années d’échecs, de rejets et d’errances, Paul de Pignol trouve un langage pictural complémentaire à ses recherches. Son exposition Né du limon chez la galerie Loo & Lou en 2019 est la résultante de cette quête. Principalement orientée sur le thème du paysage, influencé par la proximité de son atelier à la forêt de Fontainebleau, l’artiste ne s’écarte pas pour autant de ses obsessions antérieures. L’idée que toute vie puisse naître de la pourriture et de la putréfaction le hante et le fascine toujours. Il en obtient des paysages organiques mouvants. On y sent la tourbe et l’humus. On est proche du Golem. Cette exposition avait réuni donc pour la première fois des dessins, des sculptures et des toiles, ce qui représente pour l’artiste, tant au niveau du sujet qu’il traite que par la multiplicité des médiums utilisés, un renouveau jouissif et fertile.

  • OLIVIER DE SAGAZAN

    Né en 1959 à Brazzaville au Congo, Olivier de Sagazan vit et travaille à Saint-Nazaire. Biologiste de formation, il s’intéresse au vivant et cherche à établir au travers de son œuvre, une sorte de généalogie du sensible pour comprendre comment à un moment donné, la matière inerte structurée en cellules a engendré du vivant et de la sensibilité.
    Depuis près de 25 ans, le travail d’Olivier de Sagazan est principalement axé sur le corps humain. En parallèle de ses créations – peintures, sculptures, installations -, Olivier de Sagazan réalise des performances, très remarquées dans le monde entier, au cours desquelles il fait de son corps le support d’un surmodelage usant de l’argile et de la peinture.
    Intervenant sur son visage et son corps, au fur et à mesure d’une gestuelle chorégraphiée, il crée les conditions, d’une métamorphose radicale.
    Pour la partie plastique, ses matériaux de prédilection sont l’argile et l’herbe, qu’il assemble et pétrit pour créer une matière vivante de laquelle va apparaître un monde polymorphe composé de personnages, et un bestiaire dans lequel l’humain se mêle à l’animal.

  • CEDRIC LE CORF

    Cedric Le Corf est né en 1985 à Bühl, près de Baden-Baden (Allemagne), il vit et travaille en Bretagne, dans le Morbihan. Diplômé en 2009 avec les félicitations du jury et mention de l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne de Lorient.
    Le paysage anatomique d’après les planches de Jacques Fabien Gautier d’Agoty s’est imposé au fil du temps comme le sujet de son travail. Peu à peu l’homme dépecé se métamorphose en homme paysage. L’homme, l’arbre et la terre ont en commun de posséder tous trois une écorce et donc de pouvoir être écorchés. Un corps disséqué n’est-il pas aussi une vaste étendue paysagée aux multiples accidents, de plissements et de crevasses ? La moindre rugosité osseuse n’est pas sans rappeler les paysages rocheux de Patinir ; le réseau veineux, artériel ou nerveux irrigue telles des rivières et des fleuves les plaines et les estuaires ; les muscles, glaise de la Genèse, modèlent gorges et tertres. Se servant de cette métaphore, il emploie des racines végétales comme élément paysagé pour y imbriquer os, vertèbres ou rotule en porcelaine. La racine dans son sens étymologique est en effet une partie d’un élément implanté dans un autre, ne dit-on pas la racine d’une dent, d’un cheveu, la racine dorsale. Il oppose ainsi l’élément brut du chaos à la maîtrise de la création, l’aspérité au poli, la décomposition à l’inaltérable, la pérennité de l’art à l’homme éphémère. Imprégné de l’héritage rhénan et armoricain, confronté au pathos de Grünewald, de Baldung Grien, des pendus « Des misères de la guerre » de Jacques Callot à « l’Ankou », des danses macabres de Kernascléden où l’animé et l’inanimé se côtoient, jusqu’à l’horreur des charniers de Sobibor, il essaie, en s’attachant au motif, de faire sourdre de sa substance la sculpture, la peinture ou la gravure que le sujet recèle.

    Il a fait plusieurs résidences d’artistes, la Fondation Dufraine à Chars, Académie des Beaux-Arts 2016 2018, la Résidence Spitzberg Expédition 2017, Membre de la Casa Velasquez à Madrid 2018-2019, la Fondation Miro à Palma de Majorque 2019. Il a reçu le Prix Georges Coulon (sculpture) de l’Institut de France, Académie des Beaux-Arts en 2017. Il a participé à de nombreuses expositions individuelles et de groupe en France, en Allemagne, El caballo en Espagne et en Belgique. Collection privée (dépôt collection Lambert).

ART PARIS
10.09.20 – 13.09.20

ART PARIS
2020

10.09 – 13.09.2020

Pour l’édition 2020 d’Art Paris, la Loo & Lou Gallery offre un regard sur une scène française, fidèle à sa
ligne artistique, avec quatre artistes : Pierre-Édouard, Cédric Le Corf, Hélène Damville et Paul de Pignol.
Si les matériaux et pratiques diffèrent, peintures, dessins, sculptures ou encore gravures, le dialogue de
ces plasticiens de générations différentes, d’origine française ou résidant dans l’hexagone, s’articule
autour d’une thématique commune, celle du paysage et d’une certaine fascination pour la transcription
du vivant.

Vous pouvez réaliser une visite virtuelle de la foire en cliquant ici.

  • CEDRIC LE CORF

    Cedric Le Corf est né en 1985 à Bühl, près de Baden-Baden (Allemagne), il vit et travaille en Bretagne, dans le Morbihan. Diplômé en 2009 avec les félicitations du jury et mention de l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne de Lorient.

    Le paysage anatomique d’après les planches de Jacques Fabien Gautier d’Agoty s’est imposé au fil du temps comme le sujet de son travail.

    Peu à peu l’homme dépecé se métamorphose en homme paysage. L’homme, l’arbre et la terre ont en commun de posséder tous trois une écorce et donc de pouvoir être écorchés. Un corps disséqué n’est-il pas aussi une vaste étendue paysagée aux multiples accidents, de plissements et de crevasses ? La moindre rugosité osseuse n’est pas sans rappeler les paysages rocheux de Patinir ; le réseau veineux, artériel ou nerveux irrigue telles des rivières et des fleuves les plaines et les estuaires ; les muscles, glaise de la Genèse, modèlent gorges et tertres.

    Se servant de cette métaphore, il emploie des racines végétales comme élément paysagé pour y imbriquer os, vertèbres ou rotule en porcelaine. La racine dans son sens étymologique est en effet une partie d’un élément implanté dans un autre, ne dit-on pas la racine d’une dent, d’un cheveu, la racine dorsale. Il oppose ainsi l’élément brut du chaos à la maîtrise de la création, l’aspérité au poli, la décomposition à l’inaltérable, la pérennité de l’art à l’homme éphémère.

    Imprégné de l’héritage rhénan et armoricain, confronté au pathos de Grünewald, de Baldung Grien, des pendus « Des misères de la guerre » de Jacques Callot à « l’Ankou », des danses macabres de Kernascléden où l’animé et l’inanimé se côtoient, jusqu’à l’horreur des charniers de Sobibor, il essaie, en s’attachant au motif, de faire sourdre de sa substance la sculpture, la peinture ou la gravure que le sujet recèle.

    Il a fait plusieurs résidences d’artistes, la Fondation Dufraine à Chars, Académie des Beaux-Arts 2016-2018, la Résidence Spitzberg Expédition 2017, Membre de la Casa Velasquez à Madrid 2018-2019, la Fondation Miro à Palma de Majorque 2019. Il a reçu le Prix Georges Coulon (sculpture) de l’Institut de France, Académie des Beaux-Arts en 2017.

    Il a participé à de nombreuses expositions individuelles et de groupe en France, en Allemagne, en Espagne et en Belgique.

    Collection privée (dépôt collection Lambert)

    Cedric Le Corf est représenté par Loo and Lou Gallery, Paris.

  • HÉLÈNE DAMVILLE

    Née dans une famille d’artistes en Normandie, Hélène Damville a toujours pratiqué le dessin d’après nature. Cette passion pour l’observation du vivant (animal et végétal) l’a conduite à fréquenter le Muséum d’Histoire de Paris où elle découvre Buffon et les naturalistes. Elle copie à l’envi les planches de ses maîtres, se familiarisant ainsi avec la complexité d’un squelette et de ses articulations ou bien des réseaux et ramifications du monde végétal, tous ces éléments secs qui sont à la fois l’architecture de la vie et la trace du vivant quand la vie est passée. Parallèlement à ses fréquentations assidues des salles du muséum, elle complète sa formation en suivant des cours d’anatomie artistiques et passe un Master de philosophie orientale à la Sorbonne.

    C’est dans cet environnement d’analyses scientifiques, philosophiques et artistiques qu’elle bâtit son corpus gravé.

    Le désir d’être au plus près de la matière vivante l’amène à choisir la gravure comme médium principal de ses recherches. La gravure mais plus précisément la taille directe sur métal et sur bois. C’est en effet par la ligne et un trait vigoureux qu’Hélène réussit à traduire l’essence de la vie dans ses œuvres. Elle se forme au burin sur cuivre auprès d’André Bongibault, à l’atelier L’estampe de Chaville puis se perfectionne en gravure ornementale sur métal à l’école Boulle. André Bongibault décelant ses qualités lui propose une résidence en Chine où elle découvre la gravure sur bois en taille d’épargne. Cette technique lui permet d’appréhender les grands formats et de laisser libre cours à la virtuosité de son tracé dans une relation intime et directe avec le bois. Elle incise au burin et à la gouge l’épiderme de la matrice avec une précision chirurgicale, qu’elle anime d’un trait libre et vigoureux, d’où émane l’énergie du vivant. Ce travail à la jonction de la gravure et de la sculpture correspond parfaitement à l’artiste qui s’absorbe corps et âme, dans ce long processus de transformation de la matière organique. Hélène Damville inverse la hiérarchie entre matrice et estampe. Ici, l’estampe est le témoin de la matrice, non plus sa finalité. D’ailleurs l’artiste confie ne plus être dans la notion de multiple et tend plutôt à faire des tirages uniques, voire des séries de deux ou trois exemplaires. En revanche, à côté de ses estampes, elle propose à notre regard ses magnifiques bois gravés rejoignant ainsi les artistes de la préhistoire dont la finalité de l’œuvre était l’objet gravé.

    L’humain est rarement directement représenté. Néanmoins l’artiste nous suggère sa présence par des jeux de juxtaposition de matrices, rappelant les expériences de Rodin qui aimait superposer ses sculptures dans des dispositifs ludiques et surréalistes avant la lettre. Ainsi de deux têtes de lamantins inversées,  naît une troublante évocation de vanité, qui nous interroge à la fois sur note finalité, mais également sur nos origines.

    De la gravure au tatouage

    Ce travail du trait dans l’épiderme du bois trouve naturellement chez Hélène Damville son prolongement dans l’art ancien du tatouage. Depuis quelques mois elle est donc entrée en apprentissage dans le salon parisien du tatoueur Alessio Pariggiano. Elle qui aime travailler la matière organique a trouvé la niche artistique qu’elle cherche depuis des années : « la peau est un magnifique support dont le volume permet au dessin de devenir sculpture vivante »

  • PIERRE-ÉDOUARD

    Pierre-Edouard naît en 1959.

    Sa première série de dessins voit le jour au début des années 80 et sera montrée par Claude Bernard à Paris . C’est la série des « hommes à terre ». Une vision qui appréhende tout forme sous l’angle d’un modelé ininterrompu, utilisation de l’ombre quasi musicale. Puis viendront les tableaux montrés par Claude Bernard en 1989, développement du thème des « hommes à terre » et « des personnages à l’échelle ». On assiste ici à une sorte de déconstruction de la figure – l’image est désormais lacunaire. Au début des années 90, il aborde dans une série de sculptures le thème des femmes en apesanteur qui seront montrées en 1994. Ce thème du corps dans l’horizontalité et l’apesanteur va littéralement dévorer son travail.

    En 2004, lauréat du 1er Prix de la Fondation Prince Pierre de Monaco, une exposition suivra l’année suivante à la Principauté. Il est élu en 2010 membre de l’Académie des Beaux-Arts de l’ Institut de France.

    Il collabore avec la Galerie « Ditesheim & Mafféï fine Arts » (Suisse) (www.galerieditesheim.ch/galerie/) qui fera une exposition en 2011 et le montre régulièrement dans les foires et salons.

    Il renoue en 2009 avec la peinture. Les œuvres sont parallèles aux sculptures, mais les formats s’agrandissent. Pierre-Edouard s’aventure dans un nouvel espace. Malgré l’essence non-figurative de ces œuvres, il ne cesse de creuser ce thème d’un corps en suspens. Corps humain qui s’apparente à un gigantesque cachalot.
    L’ensemble du travail de Pierre-Edouard est une articulation des plans de l’espace en une modulation sans début ni fin . C’est une œuvre en suspens qui interroge la monumentalité de la forme.

    Il publie en 2013 le livre « Baleines et Déesses » aux Editions « William Blake and Co » . Monographie de son œuvre gravé dont il écrit le texte.

    Ses œuvres se trouvent dans des collections privées en France, Suisse, Belgique et Etats-Unis.

    The Louis-Dreyfus Family Collection (www.ld-collection.org/ ) possède un grand nombre de dessins, peintures et sculptures.

  • PAUL DE PIGNOL

    Paul de Pignol est né en France en 1965. Il vit et travaille à Paris.
    En 1984, il entre à l’école nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de peinture de Pierre Carron.
    Il réalise sa première sculpture « Fille au Ballon » en 1989, inspirée par les Vénus de Lucas Cranach. Peu à peu la sculpture s’impose dans son travail.

    À partir de 2010 le dessin prend une importance particulière lorsqu’il décide de lui consacrer un atelier spécifique à Paris. Dès lors une parenté s’instaure comme une évidence entre ces disciplines. Qu’il sculpte ou dessine, Paul de Pignol révèle un processus unique : une plongée dans la substance intime de l’être. Son travail se concentre principalement sur la figure féminine autour de thématiques universelles : la naissance, la vie, la mort.
    À travers l’exploration du corps féminin il interroge sa fonction, sa masse, sa composition, sa décomposition et sa présence dans un va-et-vient entre le dedans et le dehors.

    Les dessins de l’artiste sont le prolongement d’un travail de recherche sur les volumes où il perpétue le geste du sculpteur en posant la lumière par petites touches d’effacement de matière. Les corps ainsi révélés possèdent une présence spectrale.

    Depuis 2017, et après des années d’échecs, de rejets et d’errances, Paul de Pignol trouve un langage pictural complémentaire à ses recherches. Cette nouvelle exposition « Né du limon » est la résultante de cette quête. Principalement orientée sur le thème du paysage, influencé par la proximité de son atelier à la forêt de Fontainebleau, l’artiste ne s’écarte pas pour autant de ses obsessions antérieures. L’idée que toute vie puisse naître de la pourriture et de la putréfaction le hantent et le fascine toujours. Il en obtient des paysages organiques mouvants. On y sent la tourbe et l’humus. On est proche du Golem. Cette exposition réunira donc pour la première fois des dessins, des sculptures et des toiles, ce qui représente pour l’artiste, tant au niveau du sujet qu’il traite que par la multiplicité des médiums utilisés, un renouveau jouissif et fertile. 

JUST MAD
27.02.20 – 01.03.20

JUST MAD
2020

27.02.2020 – 01.03.2020
La Loo and Lou Gallery est de retour à la foire d’art contemporain JustMad édition 2020, à Madrid, Espagne. A cette occasion, la galerie a présenté les univers des artistes Flo Arnold, Dan Barichasse, Amélie  Ducommun et Louise Frydman sur le Stand V6 du 27 février au 1 mars 2020.
  • AMÉLIE DUCOMMUN

    Amélie Ducommun est une artiste franco-Suisse née en 1983, diplômée des Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD)). Elle a également fait l’Ecole des Beaux-Arts de Barcelone et les Beaux-Arts de Lyon. Pendant deux ans elle est membre de la Casa de Velazquez (2009-2011), actuellement elle travaille toujours en Espagne, à Barcelone
    Amélie Ducommun a participé à de nombreuses expositions collectives et individuelle en France et à l’étranger. De plus, elle a participé à de nombreuses foires d’art contemporain. Son travail figure dans des collections privées comme des collections publiques : la Fondation Miro, la Casa de Velazquez…
    L’artiste s’intéresse par-dessus tout à la nature et à la relation qu’elle entretient avec elle. En effet, l’origine de son travail est un questionnement sur la mémoire et la perception d’un que l’on a d’un paysage des éléments naturels qui s’y côtoient. Amélie Ducommun cherche à capter la lumière et l’impression frontale donnée au paysage dans son œuvre.
    Durant la dernière décennie, elle s’est inspirée des paysages de la côte atlantique française, en se focalisant sur l’image de l’eau et du monde aquatique. La mémoire de l’eau est traduite dans son œuvre grâce à l’abandon d’empreinte sur la toile.
    Amélie Ducommun a passé toute sa vie entre la France et l’Espagne, ce sont ces paysages montagneux et marins que l’on retrouve dans ses toiles.

    Récemment elle a réalisé le projet « Walking in Memories », une installation totale : les œuvres y sont suspendues aux murs, suspendues parfois à la manière de « Kakemono », mais aussi des œuvres montrés directement au sol. Cette scénographie invite les spectateurs à s’immiscer totalement dans l’univers d’Amélie Ducommun

  • FLO ARNOLD

    FLO ARNOLD

    Son métissage culturel, élément constitutif de son travail, s’est forgé grâce à de nombreux voyages et séjours à l’étranger, en Afrique, Europe et aux États-Unis. Ses installations témoignent de ce nomadisme existentiel : ses gestes sont le résultat de son parcours.
    Elle a participé en 2016 à la Biennale de Marrakech, durant laquelle elle a exposé au Musée de la Palmeraie, pour la première fois, ses installations en papier hydrofuge sur laiton gainé.
    Ses créations sont souvent retro éclairées et parfois complétées par du son.
    Le matériau utilisé, le papier japonais blanc, suggère l’éphémère et la fragilité, mais aussi une forme d’évanescence soulignée par leur apparente lévitation.
    Les sculptures de Flo Arnold flottent ainsi dans des espaces qui ouvrent à la pensée, à la spiritualité, au voyage intérieur.
    Citoyenne du monde, elle nourrit de manière métaphorique ses sculptures de ses rencontres.

    Flo Arnold est née en France et a grandit au Maroc, à Casablanca. Elle a eu de nombreuses expositions individuelles en France et à l’étranger, notamment à la Biennale de Marrakech en 2014 et en 2016 ; à la Loo & Lou Gallery à Paris en 2018. Elle a aussi montré ses oeuvres lors d’expositions collectives, à la Fondation Pierre Berger et à l’Institut du Monde Arabe en 2013 ; au Musée de la Palmeraie, à Marrakech, en 2014 ; à l’Institut Bernard Magrez, à Bordeaux, en 2017, entre autres.
    Actuellement elle vit et travaille entre le Maroc et la France.

  • LOUISE FRYDMAN

    Louise Frydman est une artiste française née à Paris en 1989.
    Elle est diplômée de l’école d’art L’ESAG-Penninghen en 2012 et étudie la photographie à l’International Center of Photography de New-York. Elle vit et travaille en Bourgogne. 
    Louise Frydman a commencé par composer des œuvres en papier blanc légères et délicates puis, en 2015, se tourne vers la céramique et crée alors sa pièce monumentale « La Fée des Pétales » qui sera suspendue dans la cour de l’Hôtel de Croisilles, à Paris. Elle conservera dans son traitement de la céramique la matité blanche du papier ainsi que la finesse de la matière. Ses sculptures, miroirs ou installations mobiles, inspirées des formes de la nature, jouent avec la lumière et le mouvement. 
    Toujours la même année, en 2015, sa rencontre avec le céramiste Jean-François Reboul lui permet d’approfondir son apprentissage et d’affirmer sa démarche artistique. 
    En 2017 et 2019, l’artiste participe à la biennale Révélations qui se tient au Grand Palais. Elle collabore aujourd’hui avec des maisons de luxe telles que Hermès, ou Yiqing Yin Haute couture et diffuse également ses sculptures auprès de décorateurs tels que Minassian Chahan. 
    En juin 2019, Louise Frydman se voit remettre le Prix « 1 immeuble, 1’oeuvre » par le Ministre de la Culture Franck Riester, pour sa collaboration avec Vinci Immobilier.
    Son travail a également été sélectionné au Concours International ICAA Blanc de Chine à l’occasion de l’exposition du même nom à Beijing en août 2019. 

    Depuis 2015, ses sculptures sont présentées au showroom du designer Philippe Hurel à Paris et à la galerie parisienne Amélie Maison d’Art.
    La galerie Loo & Lou a présenté pour la première fois les œuvres de Louise Frydman à la Foire d’art JustLX à Lisbonne en mai 2019. Pour cette seconde collaboration avec Loo & Lou, l’artiste a été invitée à investir l’espace de l’Atelier, avec une proposition qui s’inscrit entre installation et exposition.

  • DAN BARICHASSE

    Dan Barichasse est né à Casablanca, au Maroc, en 1949. Il vit et travaille à Paris. Son œuvre picturale s’amorce dès 1976. D’expression minimale et formelle à ses débuts, sa peinture évolue, prend corps, intègre le motif et tente de redéfinir le paysage selon une approche contemporaine. Progressivement, les thématiques de la mémoire et du temps, de la création et des engendrements se nouent dans des cycles qui vont imprimer à son œuvre permanence et mutation. Les séries « Au commencement », « Passages », « Figures aux sources », « Déluges » illustrent cette période. Un langage pictural proche de la poésie prend forme. Aujourd’hui encore, cette expression laisse affleurer les figures et les évocations du minéral, du végétal, de l’animal et de l’humain. Ce travail questionne les processus de mutation de la matière qui, de recomposition en décomposition, se réduit à l’état de poussière et qui, régressant jusqu’à la genèse primordiale des formes, s’épure en spiritualité (comme dans les séries « Poussières d’ombres », « Peintures pauvres », « Buisson ardent »). Une extrême fluidité caractérise ces œuvres où l’éphémère, l’ombre, la poussière et le feu font pacte avec l’inépuisable et vigoureuse insistance des formes, comme dans les séries « Éternel éphémère », « Âmes errantes » et « Tondos ». Les œuvres de Dan Barichasse ont fait l’objet d’acquisitions du Fonds National d’Art Contemporain, des collections de la Ville de Paris, et d’expositions en France et à l’étranger, notamment en Belgique, en Espagne, en Israël et au Québec, à l’occasion d’une trentaine d’expositions solos et de nombreuses expositions de groupe.

JUSTLX
16.05.19 – 20.05.19

JUST LX

16.05.2019 – 20.05.2019

La Loo and Lou Gallery a participé à l’édition 2019 de JustLX, à Lisbonne, Portugal. A cette occasion, la galerie a présenté les univers des artistes Dominique Lacloche, Louise Frydman, Tana Chaney et TANC sur le Stand B2 du 16 au 20 mai 2019.

  • Vue du stand à la foire JustLX

  • Vue du stand à la foire JustLX

  • Vue du stand à la foire JustLX

  • Vue du stand à la foire JustLX

  • Vue du stand à la foire JustLX

DOMINIQUE LACLOCHE

Dominique Lacloche est née en 1960 à Rome (Italie). Elle vit entre Paris et Londres.
Depuis plus de vingt ans elle crée des œuvres motivées par la matière et la forme de la Gunnera Manicata, plante aux feuilles monumentales datant de l’ère Jurassique.

Sa méthode se veut exploratoire et empirique : une expérience initiale de révélation photographique à même la feuille de Gunnera a engendré une première « feuille-image », amorce d’une série d’expériences de mise en abyme plasticienne (sculpture, photographie, peinture) ou convoquant des systèmes temporels évolutifs et organiques (montage cinématographique, animation numérique, sound design et composition musicale électroacoustique).

Son travail artistique est éclairé par sa vision en peinture et en architecture, disciplines qu’elle a étudiées et pratiquées de longues années.
Elle a exposé en différents lieux (voir CV). Ses œuvres sont présentes dans plusieurs collections privées à travers le monde.
Dominique Lacloche est représentée par la Loo & Lou Gallery.

LOUISE FRYDMAN

Louise Frydman est née en 1989 à Paris. Diplômée de l’ESAG-Penninghen en 2012 et formée en photographie à l’International Center of Photography de New-York en 2013.
Louise est une artiste pluridisciplinaire qui s’est tournée vers la céramique.

C’est le travail du papier qui l’amène à l’usage de l’argile, devenue sa matière de prédilection. Ses sculptures, miroirs, ou installations mobiles en faïence blanche jouent avec la lumière et le mouvement. Son travail est une exploration des formes de la nature.
Elle recherche la rencontre entre force et fragilité en travaillant ses sculptures de manière éthérée dans leurs formes, et puissante par leurs dimensions souvent monumentales.

Au-delà des formes et de la matière, c’est la rencontre entre l’œuvre et son environnement qui l’intéressent, l’interaction entre l’art et l’architecture. Elle tient à créer une relation directe et intime avec le public en leur offrant une vision poétique du monde, provoquant l’imaginaire aussi bien dans des lieux dédiés à l’art que dans des espaces accessibles à tous. C’est son émotion qu’elle essaie de donner à voir.
L’artiste collabore aujourd’hui avec des maisons de luxe telles que Hermès, Bonpoint ou Yiqing Yin haute couture. Elle vit et travaille entre Paris et la Bourgogne.

TANA CHANEY

Tana Chaney est née en 1978 à Sofia en Bulgarie où elle fait ses études secondaires au Lycée des Arts Appliqués. Elle part s’installer à Paris en 1997 pour passer le concours de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Elle en sort diplômée après avoir étudié dans l’atelier Vladimir Velickovic et dans celui de Dominique Gauthier.

En janvier 2014, l’artiste présente sa première exposition personnelle, « Corps », à la galerie Myriam Bouagal à Paris. Tana Chaney cherche à exprimer dans sa peinture le corps tel que nous le vivons de l’intérieur, ses interactions avec l’extérieur, avec l’autre, ses métamorphoses, ses mouvements et ses contradictions.

Avec sa deuxième exposition personnelle, “Ma place, mon corps”, l’artiste continue d’interroger son rapport au corps. En septembre 2017, elle expose à la Galerie L’Arrivage, à Troyes. À cette occasion, elle publie toujours sur la même thématique “Corps Traits”, un recueil de textes accompagnés d’encres qui seront présentes à JUSTLX, à Lisbonne.

TANC

TANC (Tancrède Perrot) est né à Paris en 1979, où il vit et travaille. Dès son adolescence, sur les bancs de l’école, il commence à noircir les pages de son cahier d’écolier avec des écritures belles et indéchiffrables. Avec la maturité d’un artiste plasticien et graffeur, il réélabore le thème de l’écriture en approfondissant la recherche sur le geste, la matière, le trait et la graphologie.

Influencé par ses nombreux voyages en Afrique du nord et en Asie, ainsi que par le contact avec la calligraphie arabe et les idéogrammes, son projet artistique se tourne vers l’esthétique de l’écriture : les phrases condensées laissent apparaitre des compositions abstraites. Les formes qui nous permettent de communiquer acquièrent un statut autonome et mystique, détaché de l’expression commune de la signification. Tanc établit un lien direct entre le geste et l’écriture, dans un processus de répétition de signes qui s’approche de l’état de transe. Guidé par une gestuelle rapide quasi métronomique qui surgit spontanément de son esprit, l’artiste produit ces signes comme expression plastique du rythme, de la syntaxe, et du débit des jaillissements de son inconscient. Ils scandent la toile et s’inscrivent dans un système plus global, sorte de cartographie imaginaire d’un nouveau territoire du langage, illisible au sens littéral mais ouvrant un nouveau champ de compréhension. Ses œuvres ont été exposées à travers le monde, de Paris à New Delhi, de New York à Shanghai.

ART PARIS ART FAIR
04.04.2019 – 07.04.2019

ART PARIS ART FAIR
2019

04.04.2019 – 07.04.2019

La Loo & Lou Gallery a participé à l’édition 2019 d’Art Paris Art Fair. A cette occasion, la galerie a présenté les univers des artistes Lydie Arickx, Flo Arnold et Catherine Wilkening au Stand A21 du 4 au 7 avril.

  • Vue du stand © Loo & Lou Gallery
  • Vue du stand © Loo & Lou Gallery
  • Vue du stand © Loo & Lou Gallery
  • Catherine Wilkening, « La Fillette Rouge I », porcelaine, 80 x 45 x 45 cm, 2018 © Loo & Lou Gallery
  • Vue du stand © Loo & Lou Gallery
  • Catherine Wilkening, « L’Impermanence II », porcelaine, 110 x 60 cm, 2019 © Loo & Lou Gallery
  • Flo Arnold, « Histoire de Vie », Installation, papier Wenzhou papier ciré, armature en laiton gainé, Led 200 x 290 cm, 2019 © Loo & Lou Gallery
  • Lydie Arickx, « La cage Thoracique », technique mixte, bêton, acier, 250 x 270 x 230 cm, 2018 © Loo & Lou Gallery
  • Vue du stand © Loo & Lou Gallery
  • Lydie Arickx, Sans titre, céramique enfumée, 135 x 30 x 25 cm , 2018 © Loo & Lou Gallery

LYDIE ARICKX

Peintre et sculpteure, Lydie Arickx est née en 1954 à Villecresnes de parents d’origines Flamande. Après des études (1974-1978) à l’École supérieure d’arts graphiques de Paris (ESAG),
présentée par Roland Topor, elle obtient sa première exposition personnelle en 1979 à la galerie Jean Briance (pastels et huiles).
Dès le début des années 1980, elle participe à des évènements internationaux comme la foire de Bâle, la FIAC ou Art Paris.
En 1988, elle présente son travail en Belgique, en Suisse, en Allemagne, aux Pays-Bas puis en Espagne et aux États-Unis (première exposition présentée par Amaury Taittinger à New York aux côtés de Francis Bacon).

L’artiste organise régulièrement des événements culturels sur de grandes scènes nationales (Art Sénat 2001…) mettant en scène l’art contemporain et le spectacle vivant (stages de créativité pour les écoles, entreprises, hôpitaux… manifestations culturelles, expositions).
Plusieurs de ses œuvres figurent dans les grandes collections publiques internationales (Musée National d’Art moderne de Paris, Centre Pompidou, Palais de Tokyo, FNAC…) et au sein de l’espace public (Hôpital Paul-Brousse à Villejuif, Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, IUFM de Mont-de-Marsan, MACS Saint-Vincent-de-Tyrosse, fresque pour la commémoration du centenaire des arènes de Dax en 2013…).

Son atelier est considéré comme un lieu d’expérimentation à part entière qu’elle aime partager avec tous publics.

FLO ARNOLD

Son métissage culturel, élément constitutif de son travail, s’est forgé grâce à de nombreux voyages et séjours à l’étranger, en Afrique, Europe et aux États-Unis. Ses installations témoignent de ce nomadisme existentiel : ses gestes sont le résultat de son parcours. Elle a participé en 2016 à la Biennale de Marrakech, durant laquelle elle a exposé au Musée de la Palmeraie, pour la première fois, ses installations en papier hydrofuge sur laiton gainé. Ses créations sont souvent retro éclairées et parfois complétées par du son. Le matériau utilisé, le papier japonais blanc, suggère l’éphémère et la fragilité, mais aussi une forme d’évanescence soulignée par une apparente lévitation. Les sculptures de Flo Arnold flottent ainsi dans des espaces qui ouvrent à la pensée, à la spiritualité, au voyage intérieur.
Citoyenne du monde, elle nourrit de manière métaphorique ses sculptures de ses rencontres.

Flo Arnold est née en France et a grandit au Maroc, à Casablanca. Elle a eu de nombreuses expositions individuelles en France et à l’étranger, notamment à la Biennale de Marrakech (Maroc), en 2014 et en 2016 et à la galerie Loo & Lou, à Paris (France), en 2018. Elle a aussi montré ses œuvres lors d’expositions collectives, à la Fondation Pierre Berger, à Paris (France) et à l’Institut du Monde Arabe, à Paris (France), en 2013 ; au Musée de la Palmeraie, à Marrakech (Maroc), en 2014 ; à l’Institut Bernard Magrez, à Bordeaux (France), en 2017, entre autres.
Récemment, lors de la foire JustMad 2019 à Madrid, l’œuvre Formes Nomades a été distinguée par le Premier Prix de la Room Mate Collection.
Actuellement elle vit et travaille entre le Maroc et la France.

CATHERINE WILKENING

Née à Dijon en 1963, Catherine Wilkening vit et travaille à Paris où elle se consacre à la sculpture à partir de 2003. Ce n’est véritablement qu’en 2015 qu’elle accepte d’exposer publiquement ses œuvres.
L’artiste doit également sa renommée à sa carrière de comédienne depuis le milieu des années 1980.
Ses sculptures s’inspirent et se nourrissent depuis toujours de la figure féminine, avec pour thèmes obsessionnels : la naissance, le chaos, la mort – la renaissance –, et lui procurent la jouissance d’accoucher éternellement, à partir d’une sensation, d’un mot, d’une image qui l’obsède ou s’impose dans l’instant.
À l’occasion de Art Paris, elle choisit de revisiter le Petit Chaperon Rouge, qui finit par devenir elle-même louve et mange la mère, la grand-mère et tous les loups. Une allégorie à ces bouches géantes et dévoreuses, à ceux que l’on nomme cannibales, car ils se nourrissent de leurs semblables.

Catherine Wilkening a participé à de nombreuses expositions collectives, telles que “Nature” à la Galerie Caroline Tresca, à Paris, France en 2016 ; à l’espace Suspenso, à Lisbonne, Portugal, en 2017 ; à la galerie HOMA à Lisbonne, Portugal, en 2018.
Elle a aussi présenté son travail lors d’expositions personnelles, notamment à la Galerie YenakArt Villa, à Bangkok, Thaïlande, en 2015 ; à la Vivienne Art Galerie, à Paris, France, en 2017 ; à la Loo & Lou Gallery, à Paris, France, en 2018 ; à la Ibugallery, à Paris, France, en 2018, entre autres.

La dernière période de l’œuvre de Matthias Contzen, s’inscrit dans la perspective d’un ensemble de quatre sculptures en basalte noir, choisies par l’artiste comme les expressions les plus abouties de ses recherches des années 2 000. Fusion, 2007, de même que Together We Are Strong, 2005, Slow Motion, 2010, et Family, 2011 – exposées dans l’espace du Haut Marais – explorent déjà l’intériorité de la matière. Entre matité et brillance, leurs formes organiques et sensuelles ondulent, se jouent de leurs interstices et tendent vers l’infini. Dans un langage abstrait à la fois personnel et universel, s’exprime une même aspiration : réunir, embrasser une harmonie aussi originelle que fragile.

JUST MAD
26.02.19 – 03.03.19

JUST MAD
2019

26.02.2019 – 03.03.2019

La Loo and Lou Gallery a participé à l’édition 2019 de Just Mad, à Madrid, Espagne. A cette occasion, la galerie a présenté les univers des artistes Flo Arnold, Christophe Miralles et Paul de Pignol sur le Stand C12 du 26 février au 3 mars 2019.

Forme Nomade, Installation, papier Wenzhou, papier ciré, armature en laiton gainé, Led, 140 x 270 cm, 2019

FLO ARNOLD

Son métissage culturel, élément constitutif de son travail, s’est forgé grâce à de nombreux voyages et séjours à l’étranger, en Afrique, Europe et aux États-Unis. Ses installations témoignent de ce nomadisme existentiel : ses gestes sont le résultat de son parcours.
Elle a participé en 2016 à la Biennale de Marrakech, durant laquelle elle a exposé au Musée de la Palmeraie, pour la première fois, ses installations en papier hydrofuge sur laiton gainé.
Ses créations sont souvent retro éclairées et parfois complétées par du son.
Le matériau utilisé, le papier japonais blanc, suggère l’éphémère et la fragilité, mais aussi une forme d’évanescence soulignée par leur apparente lévitation.
Les sculptures de Flo Arnold flottent ainsi dans des espaces qui ouvrent à la pensée, à la spiritualité, au voyage intérieur.
Citoyenne du monde, elle nourrit de manière métaphorique ses sculptures de ses rencontres.

Flo Arnold est née en France et a grandit au Maroc, à Casablanca. Elle a eu de nombreuses expositions individuelles en France et à l’étranger, notamment à la Biennale de Marrakech en 2014 et en 2016 ; à la Loo & Lou Gallery à Paris en 2018. Elle a aussi montré ses oeuvres lors d’expositions collectives, à la Fondation Pierre Berger et à l’Institut du Monde Arabe en 2013 ; au Musée de la Palmeraie, à Marrakech, en 2014 ; à l’Institut Bernard Magrez, à Bordeaux, en 2017, entre autres.
Actuellement elle vit et travaille entre le Maroc et la France.

CHRISTOPHE MIRALLES

Le travail de Christophe Miralles est axé sur une recherche constante de l’identité.
Représentées seules ou en couple, ses silhouettes sont des figures simples, intemporelles et universelles, emblématiques de la présence humaine. L’artiste propose ainsi des images que l’on peut s’approprier et appliquer à notre propre histoire.
Il explore depuis vingt ans cette même thématique, tout en creusant ses recherches et son écriture picturale.

Christophe Miralles, artiste franco espagnol, vit et travaille entre la France et le Maroc.
Il a présenté son travail lors de nombreuses expositions personnelles, notamment au Musée du Mémorial de Caen, en 2008 ; à la Biennale de Marrakech en 2014 et en 2016 ; à la Loo & Lou Gallery, à Paris en 2018.
Il a également participé à plusieurs expositions collectives, à la Biennale de Cachan en 2016, à la Biennale de Marrakech, avec la galerie Yakin&Boaz en 2014 ; au Musée de la Palmeraie, à Marrakech, en 2014, entre autres.

Plaisir, huile sur toile, 55 x 46 cm, 2019

PAUL DE PIGNOL

Paul de Pignol est né en France en 1965. Il vit et travaille à Paris.
En 1984, il entre à l’École nationale supérieure des Beaux Arts de Paris, dans l’atelier de peinture de Pierre Carron. Il a notemment exposé à la galerie Fred Lanzenberg à Bruxelles (Belgique), en 2000 ; à la galerie Koralewski à Paris (France), en 2002 ; à la galerie Lillebonne à Nancy (France), en 2003 ; au Château de Nemours (France), en 2008 ; à la Loo & Lou Gallery à Paris (France), en 2017.

Il réalise sa première sculpture « Fille au Ballon » en 1989, inspiré par les Venus de Lucas Cranach. Peu à peu la sculpture s’impose dans son travail. Plus tard, à partir de 2010, le dessin prend une importance particulière lorsqu’il décide de lui consacrer un atelier spécifique à Paris. Dès lors, une parenté s’instaure comme une évidence entre ces disciplines. Les dessins de l’artiste sont le prolongement d’un travail de recherche sur les volumes où il perpétue le geste du sculpteur en posant la lumière par petites touches d’effacement de matière sur la feuille noircie de poudre de fusain. Les corps ainsi révélés possèdent une présence spectrale.
Qu’il sculpte, peigne ou dessine, l’artiste révèle un processus unique, une plongée dans la substance intime de l’être.
Le travail de Paul de Pignol se concentre principalement sur la figure féminine autour de thématiques universelles, la naissance, la vie et la mort.

Figure de roche V, bronze, 34 x 7,5 x 6,5 cm, 2008, Ed 4/4

ART PARIS ART FAIR
05.04.2018 – 08.04.2018

ART PARIS ART FAIR
2018

05.04.2018 – 08.04.2018

La Loo and Lou Gallery a participé à l’édition 2018 d’Art Paris Art Fair. A cette occasion, la galerie a présenté les univers des artistes Dominique Lacloche et Matthias Contzen au Stand A21 du 5 au 8 avril.

  • Vue d’exposition © Loo & Lou Gallery
  • Vue d’exposition © Loo & Lou Gallery
  • Vue d’exposition © Loo & Lou Gallery
  • Vue d’exposition © Loo & Lou Gallery
  • Vue d’exposition © Loo & Lou Gallery
  • Vue d’exposition © Loo & Lou Gallery
  • Vue d’exposition © Loo & Lou Gallery
  • Vue d’exposition © Loo & Lou Gallery
  • Vue d’exposition © Loo & Lou Gallery

DOMINIQUE LACLOCHE

Née à Rome en 1960, Dominique Lacloche vit et travaille à Paris et à Londres.

En 1983, elle entre à l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Paris et mène, en 1985, son premier projet artistique, en Afghanistan. Dans ce pays en guerre, elle peint pendant des mois combattants et réfugiés afghans puis expose à Londres. Cette expérience marque le début d’une longue série de voyages à la rencontre des populations, notamment en Asie et en Afrique.

Peintre, Dominique Lacloche s’intéresse déjà aux éléments naturels et poursuit de longues recherches autour de la fabrication de ses couleurs, qu’elle crée à partir de pierre, de roches, de plantes et de différentes matières organiques.

Au début des années 2000, l’artiste découvre la Gunnera Manicata. Avec elle, elle part à la rencontre de la photographie, la vidéo, l’installation, la sculpture et commence à développer une réflexion sur la notion de perception. À Paris, elle présente ainsi lors de Nuit Blanche 2013 l’une des installations les plus remarquées : Un degré plus haut. Une installation monumentale, composée de quarante- deux sculptures aériennes en résine s’élevant en spirale sur 55 mètres vers le haut de la coupole de l’Eglise Saint-Paul-Saint-Louis ; un immense mobile faisant lentement osciller sous l’influence de l’air de grandes feuilles de Gunnera dépouillées de leur matière organique, dans une lumière jouant sur les ombres et les superpositions.

Dominique Lacloche

MATTHIAS CONTZEN

Depuis 1998, Matthias Contzen vit au Portugal, près de Lisbonne. Mais les voyages et les rencontres humaines et artistiques restent pour lui essentiels. Ces quinze dernières années, il a participé à une dizaine de symposiums internationaux dédiés à la sculpture, au Portugal, en Espagne, en Allemagne, au Canada, en Inde et aux Emirats Arabes Unis. Il a été récompensé en 2002 par le plus prestigieux prix de sculpture portugais, le « City Desk », et nominé, en 2003, à la Biennale internationale de sculpture de Toyamura, au Japon. En 2009, il y a cofondé la Sculpture Factory à Pero Pinhero, au Nord de Lisbonne, lieu d’échanges ouvert au public, où il travaille actuellement avec dix artistes.

Les œuvres publiques de Matthias Contzen sont largement installées au Portugal, notamment à Cascais, Cantanhede, Viseu, Mafra, Madère. On les rencontre aussi en Allemagne, à Mayen, en Espagne, à la Coroña, au Canada, à Toronto, et aux Emirats arabes unis, à Dubaï, dans les jardins de la Burj Khalifa. Ses sculptures ont rejoint les collections de l’Uttarayan Art Foundation, à Baroda, en Inde, de l’Echo Research Institute, à Toronto, d’Emaar, à Dubaï, et de nombreuses collections particulières en Europe, aux Etats-Unis et au Brésil.

Sa rencontre avec Philippine Leroy-Beaulieu apporte un éclairage singulier sur son œuvre. De leur désir de partager l’expérience du « son créateur », naît la première installation visuelle et sonore de Matthias Contzen, Planet, qu’ils conçoivent ensemble autour d’une planète du sculpteur lors de Nuit Blanche 2014. Lui succède l’installation For You,témoignage de leur cheminement commun dans une réflexion sur la nature de la réalité, et de leur profonde entente. Deux réalisations importantes dans le parcours de l’artiste, dans lesquelles la mise en scène imaginée par Philippine Leroy-Beaulieu ouvre à une plus grande compréhension de la création de Matthias Contzen comme elle parvient à amplifier l’expérience éminemment sensorielle qu’elle propose.

Matthias Contzen

DDESSIN
23.03.2018 – 25.03.2018

DDESSIN

23.03.2018 – 25.03.2018

La Loo and Lou Gallery participera à l’édition 2018 de DDESSIN, à Paris. A cette occasion, la galerie présentera l’ univers de l’ artiste Arghaël sur le Stand B6 du 23 au 25 mars 2018.

  • Vue du stand
  • Détail
  • Détail
  • Détail
  • Détail
  • Vue du stand
  • Vu du stand

ARGHAËL

Réalisateur de formation pour le cinéma et la publicité, Arghaël est fasciné par le corps humain, ce corps longtemps filmé et ausculté à travers le prisme de la caméra et du montage.

Peu à peu, il se tourne vers un autre mode d’expression brut et charnel. Commence alors un dialogue intime avec le dessin au fusain. Arghaël a suivi l’enseignement de Gérard Venturelli aux Ateliers Beaux-Arts de la ville de Paris, section modèle vivant. Encouragé par de récentes rencontres dans des galeries à Berlin et Los Angeles, il décide de montrer pour la première fois son travail en 2015.
Presque simultanément, l’artiste exposera, pour sa première exposition collective, plusieurs de ses œuvres à Los Angeles dans le cadre de Art Share L.A. 2016 Spring Gallery Series.

JUST MAD
20.02.18 – 25.02.18

JUST MAD

20.02.2018 – 25.02.2018

La Loo and Lou Gallery participera à l’édition 2018 de Just Mad, à Madrid, Espagne. A cette occasion, la galerie présentera les univers des artistes François Borie et Tanc sur le Stand 36 du 20 au 25 février 2018

  • Vue d’exposition © Loo & Lou Gallery
  • Vue d’exposition © Loo & Lou Gallery
  • Vue d’exposition © Loo & Lou Gallery
  • Vue d’exposition © Loo & Lou Gallery
  • Vue d’exposition © Loo & Lou Gallery
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  • Vue d’exposition © Loo & Lou Gallery
  • Vue d’exposition © Loo & Lou Gallery
  • Vue d’exposition © Loo & Lou Gallery
  • Vue d’exposition © Loo & Lou Gallery

FRANÇOIS BORIE

François Borie est un artiste français peintre et dessinateur.
Né en 1964 à Paris d’un père écrivain et professeur universitaire et d’une mère pied-noir de Tunisie, il a grandi en France après un court séjour aux États-Unis. Dès son plus jeune âge, il baigne dans un univers multiculturel qui le pousse à développer une certaine curiosité et envie d’explorer. Il acquiert une connaissance de la peinture moderne et de ses divers mouvements. Très vite à l’âge de 12 ans, il dessine et se trouve influencé par de grand noms comme Klee et Victor Brauner. Ces dernières années, François Borie a orienté son travail vers une exploration plus graphique et des dessins en mode automatique aux inspirations surréalistes.

Sans titre, Posca sur papier, 81x61cm, 2016

TANC

A l’âge où l’on récite les poèmes de Paul Eluard, Tanc cherche à noyer son ennui au lycée en noircissant les pages de son cahier d’écolier d’écritures automatiques aussi belles qu’indéchiffrables.
Plus tard, le graffiti l’initie au travail plastique et devient l’art dans lequel il s’illustre et qui façonne son style : prépondérance d’une peinture d’action, précision du geste, recherche sur la matière, utilisation de l’aléa…
L’écriture répétitive de son ‘‘blaze’’ TANC le mène au début des années 2000 à la peinture abstraite. Il se concentre alors sur un travail d’atelier et se démarque des graffeurs traditionnels à travers une production artistique essentiellement basée sur le trait, fruit d’une recherche sur la synthèse de son nom et de ses tags.
Imprégné de ses voyages en Afrique du Nord où il étudie les formes de la langue arabe et en Asie, où il s’intéresse aux idéogrammes, il décide de consacrer plusieurs séries de tableaux à l’écriture automatique pratiquée depuis l’adolescence. Dans cette recherche, il est très inspiré par l’œuvre picturale d’Henri Michaux et ses expériences sous mescaline.

Sans titre, Posca sur papier, 81x61cm, 2016

ART PARIS ART FAIR
30.03.17 – 02.04.17

ART PARIS ART FAIR

30.03.17 – 02.04.17

La Loo and Lou Gallery participera à l’édition 2017 de Art Paris Art Fair. A cette occasion, la galerie présentera les univers des artistes Lydie Arickx et Johan Van Mullem sur le Stand A21 du 30 mars au 2 avril.

  • Vue du stand de la galerie Loo and Lou, à l’occasion de la foire Art Paris Art Fair © Loo and Lou Gallery
  • Tête Brumée, bois, cendre et acier, 180cm, 2014 © Loo and Lou Gallery
  • Vue du stand de la galerie Loo and Lou, à l’occasion de la foire Art Paris Art Fair © Loo and Lou Gallery
  • Vue du stand de la galerie Loo and Lou, à l’occasion de la foire Art Paris Art Fair © Loo and Lou Gallery

JOHAN VAN MULLEM

Architecte  de  formation, Johan Van Mullem  est peintre, dessinateur et sculpteur. Une vocation qui lui est venue dès l’enfance, durant laquelle il  dessine inlassablement des visages, thème  central de son travail, au-delà du  portrait.

Avec  une  sagacité  instinctive, Van  Mullem  capte l’essence d’une humanité enfouie, incarnée   par des visages intemporels, à la limite de la représentation. Façonnés par ajouts et soustractions successifs de matière, ils surgissent de la toile et incarnent les différentes ‘’faces’’ de notre humanité.
Il a présenté dernièrement ses peintures au Musée d’Ixelles de Bruxelles et à la galerie United London à Londres. Il vit et travaille à Bruxelles.

LYDIE ARICKX

Lydie Arickx, peintre et sculpteur est née en 1954 à Villecresnes de parents d’origine flamande. Dès le début des années 1980, elle participe à des évènements internationaux comme la foire de Bâle, la FIAC ou Art Paris.
L’artiste organise régulièrement des évènements culturels sur de grandes scènes nationales (Art Sénat 2001…) mettant en scène l’art contemporain et le spectacle vivant (stages de créativité pour les écoles, entreprises, hôpitaux… manifestations culturelles, expositions etc…).

Ses œuvres figurent dans les grandes collections publiques internationales (Musée National d’Art moderne de Paris, Centre Pompidou, Palais de Tokyo, FNAC…) et au sein de l’espace public (Hôpital Paul-Brousse à Villejuif, Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, IUFM de Mont-de-Marsan, etc.).

Dans son atelier toujours considéré comme lieu d’expérimentation, Lydie Arickx recherche et adapte de nouveaux supports et matériaux (bétons spécifiques, toiles Emeri, bois, tissus, bitume, résines et fibres…).