JUST MAD
2020

27.02.2020 – 01.03.2020
La Loo and Lou Gallery est de retour à la foire d'art contemporain JustMad édition 2020, à Madrid, Espagne. A cette occasion, la galerie a présenté les univers des artistes Flo Arnold, Dan Barichasse, Amélie  Ducommun et Louise Frydman sur le Stand V6 du 27 février au 1 mars 2020.

AMÉLIE DUCOMMUN

Amélie Ducommun est une artiste franco-Suisse née en 1983, diplômée des Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD)). Elle a également fait l’Ecole des Beaux-Arts de Barcelone et les Beaux-Arts de Lyon. Pendant deux ans elle est membre de la Casa de Velazquez (2009-2011), actuellement elle travaille toujours en Espagne, à Barcelone
Amélie Ducommun a participé à de nombreuses expositions collectives et individuelle en France et à l’étranger. De plus, elle a participé à de nombreuses foires d’art contemporain. Son travail figure dans des collections privées comme des collections publiques : la Fondation Miro, la Casa de Velazquez…
L’artiste s’intéresse par-dessus tout à la nature et à la relation qu’elle entretient avec elle. En effet, l’origine de son travail est un questionnement sur la mémoire et la perception d’un que l’on a d’un paysage des éléments naturels qui s’y côtoient. Amélie Ducommun cherche à capter la lumière et l’impression frontale donnée au paysage dans son œuvre.
Durant la dernière décennie, elle s’est inspirée des paysages de la côte atlantique française, en se focalisant sur l’image de l’eau et du monde aquatique. La mémoire de l’eau est traduite dans son œuvre grâce à l’abandon d’empreinte sur la toile.
Amélie Ducommun a passé toute sa vie entre la France et l’Espagne, ce sont ces paysages montagneux et marins que l’on retrouve dans ses toiles.

Récemment elle a réalisé le projet « Walking in Memories », une installation totale : les œuvres y sont suspendues aux murs, suspendues parfois à la manière de « Kakemono », mais aussi des œuvres montrés directement au sol. Cette scénographie invite les spectateurs à s’immiscer totalement dans l’univers d’Amélie Ducommun

FLO ARNOLD

FLO ARNOLD

Son métissage culturel, élément constitutif de son travail, s’est forgé grâce à de nombreux voyages et séjours à l’étranger, en Afrique, Europe et aux États-Unis. Ses installations témoignent de ce nomadisme existentiel : ses gestes sont le résultat de son parcours.
Elle a participé en 2016 à la Biennale de Marrakech, durant laquelle elle a exposé au Musée de la Palmeraie, pour la première fois, ses installations en papier hydrofuge sur laiton gainé.
Ses créations sont souvent retro éclairées et parfois complétées par du son.
Le matériau utilisé, le papier japonais blanc, suggère l’éphémère et la fragilité, mais aussi une forme d’évanescence soulignée par leur apparente lévitation.
Les sculptures de Flo Arnold flottent ainsi dans des espaces qui ouvrent à la pensée, à la spiritualité, au voyage intérieur.
Citoyenne du monde, elle nourrit de manière métaphorique ses sculptures de ses rencontres.

Flo Arnold est née en France et a grandit au Maroc, à Casablanca. Elle a eu de nombreuses expositions individuelles en France et à l’étranger, notamment à la Biennale de Marrakech en 2014 et en 2016 ; à la Loo & Lou Gallery à Paris en 2018. Elle a aussi montré ses oeuvres lors d’expositions collectives, à la Fondation Pierre Berger et à l’Institut du Monde Arabe en 2013 ; au Musée de la Palmeraie, à Marrakech, en 2014 ; à l’Institut Bernard Magrez, à Bordeaux, en 2017, entre autres.
Actuellement elle vit et travaille entre le Maroc et la France.

LOUISE FRYDMAN

Louise Frydman est une artiste française née à Paris en 1989.
Elle est diplômée de l’école d’art L’ESAG-Penninghen en 2012 et étudie la photographie à l’International Center of Photography de New-York. Elle vit et travaille en Bourgogne. 
Louise Frydman a commencé par composer des œuvres en papier blanc légères et délicates puis, en 2015, se tourne vers la céramique et crée alors sa pièce monumentale « La Fée des Pétales » qui sera suspendue dans la cour de l’Hôtel de Croisilles, à Paris. Elle conservera dans son traitement de la céramique la matité blanche du papier ainsi que la finesse de la matière. Ses sculptures, miroirs ou installations mobiles, inspirées des formes de la nature, jouent avec la lumière et le mouvement. 
Toujours la même année, en 2015, sa rencontre avec le céramiste Jean-François Reboul lui permet d’approfondir son apprentissage et d’affirmer sa démarche artistique. 
En 2017 et 2019, l’artiste participe à la biennale Révélations qui se tient au Grand Palais. Elle collabore aujourd’hui avec des maisons de luxe telles que Hermès, ou Yiqing Yin Haute couture et diffuse également ses sculptures auprès de décorateurs tels que Minassian Chahan. 
En juin 2019, Louise Frydman se voit remettre le Prix « 1 immeuble, 1’oeuvre » par le Ministre de la Culture Franck Riester, pour sa collaboration avec Vinci Immobilier.
Son travail a également été sélectionné au Concours International ICAA Blanc de Chine à l’occasion de l’exposition du même nom à Beijing en août 2019. 

Depuis 2015, ses sculptures sont présentées au showroom du designer Philippe Hurel à Paris et à la galerie parisienne Amélie Maison d’Art.
La galerie Loo & Lou a présenté pour la première fois les œuvres de Louise Frydman à la Foire d’art JustLX à Lisbonne en mai 2019. Pour cette seconde collaboration avec Loo & Lou, l’artiste a été invitée à investir l’espace de l’Atelier, avec une proposition qui s’inscrit entre installation et exposition.

DAN BARICHASSE

Dan Barichasse est né à Casablanca, au Maroc, en 1949. Il vit et travaille à Paris. Son œuvre picturale s’amorce dès 1976. D’expression minimale et formelle à ses débuts, sa peinture évolue, prend corps, intègre le motif et tente de redéfinir le paysage selon une approche contemporaine. Progressivement, les thématiques de la mémoire et du temps, de la création et des engendrements se nouent dans des cycles qui vont imprimer à son œuvre permanence et mutation. Les séries « Au commencement », « Passages », « Figures aux sources », « Déluges » illustrent cette période. Un langage pictural proche de la poésie prend forme. Aujourd’hui encore, cette expression laisse affleurer les figures et les évocations du minéral, du végétal, de l’animal et de l’humain. Ce travail questionne les processus de mutation de la matière qui, de recomposition en décomposition, se réduit à l’état de poussière et qui, régressant jusqu’à la genèse primordiale des formes, s’épure en spiritualité (comme dans les séries « Poussières d’ombres », « Peintures pauvres », « Buisson ardent »). Une extrême fluidité caractérise ces œuvres où l’éphémère, l’ombre, la poussière et le feu font pacte avec l’inépuisable et vigoureuse insistance des formes, comme dans les séries « Éternel éphémère », « Âmes errantes » et « Tondos ». Les œuvres de Dan Barichasse ont fait l’objet d’acquisitions du Fonds National d’Art Contemporain, des collections de la Ville de Paris, et d’expositions en France et à l’étranger, notamment en Belgique, en Espagne, en Israël et au Québec, à l’occasion d’une trentaine d’expositions solos et de nombreuses expositions de groupe.