Auteur/autrice : Matthew Hong

FLO ARNOLD

Flo Arnold, Installation, papier hydrofuge sur laiton gainé, led, 600 x 340 cm, 2018 © Flo Arnold

FLO ARNOLD

Flo Arnold est née en France et a grandi en Côte d’Ivoire, Cameroun et Algérie et Maroc. Elle vit et travaille entre le Maroc et la France. Citoyenne du monde, elle nourrit de manière métaphorique ses sculptures de ses rencontres. Elle a eu de nombreuses expositions individuelles en France et à l’étranger, elle a notamment participé à la Biennale de Marrakech en 2014 et en 2016 ; à la Loo & Lou Gallery à Paris en 2018. Elle a aussi présenté avec Loo & Lou Fondation en 2018 l’installation monumentale “Le Secret des signes” pendant “Nuit Blanche” à l’Eglise de Saint Paul à Paris. De plus, elle a montré ses œuvres lors d’expositions collectives, à la Fondation Pierre Berger et à l’Institut du Monde Arabe en 2013 ; au Musée de la Palmeraie, à Marrakech, en 2014 ; à l’Institut Bernard Magrez, à Bordeaux, en 2017, entre autres…

Son métissage culturel, élément constitutif de son travail, s’est forgé grâce à de nombreux voyages et séjours à l’étranger, en Afrique, en Europe et aux États-Unis. Ses installations témoignent de ce nomadisme existentiel : ses gestes sont le résultat de son parcours. Elle a participé en 2016 à la Biennale de Marrakech, durant laquelle elle a exposé au Musée de la Palmeraie, pour la première fois, ses installations en papier hydrofuge sur laiton gainé.

Ses créations sont parfois accompagnées de lumière et/ou de sons. Le matériau utilisé, le papier hydrofuge blanc, suggère l’éphémère et la fragilité, mais aussi une forme d’évanescence soulignée par leur apparente lévitation. Les sculptures de Flo Arnold flottent ainsi dans des espaces qui ouvrent à la pensée, à la spiritualité, au voyage intérieur.

Ma vie est une histoire de terre et de rencontres, mon identité « citoyenne du monde ». Mon enfance m’a influencé dans ma recherche artistique, toujours en mouvement, changeant de pays, de maison, de culture. J’ai beaucoup appris des autres.”

Flo Arnold a réalisé pour l’Atelier une installation in-situ, Vertige du Monde. Cette germination de flux organiques en papier rétro éclairés, sonorisée, vient dévorer l’espace telle une végétation luxuriante. L’architecture du lieu disparaît sous une cascade immaculée. La plasticienne a souligné que chacun d’entre nous, pour oublier le vertige du monde qui nous entoure, doit vivre dans une sphère sans frontière, sans limite, à la recherche d’une paix intérieure.
Plus récemment, son installation « le sens des mondes » a été présentée en 2023 au Festival international « Constellations » à Metz. 

Collections/Prix:

Fondation TGCC / Room Mate Collection / Premier Prix – JustMad2019 /Jardin des Arts, Ville de Marrakech/ Fondation Mamda, Rabat/ Palace Saadi, Marrakech / BMCE BANK, Maroc / Société Générale, Maroc / CNIA Assurances / San Francisco Food Bank / Le Palais Royal, Maroc / Musée de la Palmeraie, Marrakech

  • Vue de l’installation, Loo&Lou Gallery L’Atelier, ©Loo&Lou Gallery
  • Vue de l’installation, Loo&Lou Gallery L’Atelier, ©Loo&Lou Gallery
  • Vue de l’installation, Loo&Lou Gallery L’Atelier, ©Loo&Lou Gallery
  • Cartographie du Vide 1, technique mixte et acrylique sur plexiglas, 40,5 x 50 cm, 2018 © Flo Arnold
  • Cartographie du Vide 1, technique mixte et acrylique sur plexiglas, 40,5 x 50 cm, 2018 © Flo Arnol2
  • Vue de l’installation, Loo&Lou Gallery L’Atelier, ©Loo&Lou Gallery

 

EXPOSITIONS

2023
Mon Maroc « Je croyais rêver », E. Delacroix, Loo&Lou Gallery, Paris, France
Constellations / Art & Jardins / Portes des Allemands, Metz, France
Fondation TGCC, Casablanca, Maroc
Galerie Abla Ababou, Rabat, Maroc
2022
Abcynth galerie, Lille, France
Palm beach Modern + Contemporain, Bogena Gallery, Miami, États-Unis
International Paper Art Biennial, Haacht, Belgique
Art Fair, AquilalunaGallery, Bruxelles, Belgique
2021
Château de Montaigu, 6 weekends d’Art Contemporain, Nancy, France
Galerie Bogena, Saint-Paul de Vence, France
Galerie Thema, Casablanca, Maroc
Galerie Aquilaluna, Dalhem, Belgique
Galerie Christine Colon, Liège, Belgique
Galerie Abla Ababou, Rabat, Maroc
2020
ARTPARIS Bogena Galerie, Grand Palais, Paris, France
Art Fair JustMad, Loo&Lou Gallery, Madrid, Espagne
Les Nébuleuses, Mairie de Guyancourt, France
2019
La Transparence des Choses, Le Prieuré de Pont Loup, Moret sur Loing, France
ARTPARIS, Grand Palais, Loo&Lou Gallery, Paris, France
Galerie La bel FRICHE, Nogent-le-Rotrou, France
Art Fair JustMad, Madrid / Loo&Lou Gallery, Espagne
2018
Galerie Noir sur Blanc, Marrakech, Maroc
Nuit Blanche, Fondation Loo&Lou / Mairie de Paris, France
Loo&Lou Gallery, L’Atelier, Paris, France
Le Clos des Cimaises, St Georges du Bois, France
Galerie Abla Ababou, Rabat, Maroc
Organic, Gallery Aquilaluna, Knokke le Zoute, Belgique
2017
Exposition, Galerie 6.4, Marrakech, Maroc
Macparis, exposition collective, Bastille Design Center, Paris, France
Un pas de côté, exposition collective,Église des Célestins, Avignon, France
Never Give Up, exposition collective, Institut Bernard Magrez, Bordeaux, France
Effleurage, exposition collective, Espace Souffle, Casablanca, Maroc
2016
Les instants vidéo. État d’urgence poétique, Friche la belle de mai, Marseille, France
No boundaries, Galerie 29, Évian, France
Biennale de Marrakech, Musée de la Palmeraie, Marrakech, Maroc
Invitée d’honneur, exposition collective, Fauv’Art, Ferney Voltaire, France
Exposition collective, Galerie Arielle d’Hauterives, Bruxelles, Belgique
2015
Songe de matières, exposition de sculptures, Galerie d’art Espace Expressions CDG, Rabat, Maroc
2014
Biennale de Marrakech, Galerie Yahin & Boaz, Marrakech, Maroc
Insoumission, Musée de la Palmeraie, 2ème forum international des droits de l’homme, Marrakech, Maroc
Pop Up, Vogelsang Gallery, New York, États-Unis
2013
Exposition, galerie du Saint James, Bordeaux, France
SYRIART, Fondation Pierre Berger, Institut du Monde Arabe, Paris, France
2012
Galerie Noir sur Blanc, Marrakech, Maroc
2011
Galerie Loft Art, Casablanca, Maroc
Biennale de Marrakech, Galerie Marie Vitoux, Paris, France
2010
Biennale de Marrakech, Galerie Loft, Casablanca, Maroc
2009
Exposition, Galerie Loft Art, Casablanca, Maroc

 

Collections
Fondation TGCC
Room Mate Collection
Premier Prix JustMad, Madrid
Jardin des Arts , Ville de Marrakech
Fondation Mamda, Rabat
Palace Saadi, Marrakech
BMCE BANK, Maroc
Société Général, Maroc
CNIA Assurance
San Francisco Food Bank
Le Palais Royal, Maroc
Musée de la palmeraie, Marrakech

FLO ARNOLD

Vertige du Monde
Exposition du 26.04.18 au 09.06.18
VIDEO : Montage de l’exposition Vertige du Monde

CHRISTOPHE MIRALLES

Collision, huile sur toile, 146 x 114 cm, 2018, © Christophe Miralles

Christophe Miralles

Christophe Miralles est un artiste franco-espagnol, il vit et travaille entre la Bourgogne et Casablanca. Il a reçu plusieurs prix artistiques tel que le Prix Azart en 2005. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions monographiques en France comme à l’étranger, intégrant plusieurs collections.

De sa rencontre avec le Maroc, on peut noter des influences entre les deux rives de la Méditerranée, qui dès lors ne cessent de se télescoper. La peinture espagnole du Siècle d’or a sans aucun doute scellé son rapport à la lumière.

Des figures humaines suspendues dans le vide hantent ses toiles laissant transparaître un sentiment d’inquiétude et une certaine nostalgie. La combinaison de formes simplifiées et de nuances subtiles de couleurs permet de donner à ses peintures un aspect intemporel où la matière reste le sujet central.

Christophe Miralles propose une série de peintures à l’huile, de papiers et de laques qu’il a regroupé en avril 2018 à la galerie Loo & Lou sous le titre de Territoire Unique. Il nous parle d’humanité, de voyage, de tolérance. La couleur brûle ses toiles, enflamme l’espace et puis la cendre vient se déposer sur ses grands papiers noirs. Une peinture ancrée dans l’instant de notre société contemporaine. Un territoire qu’il souhaite unique pour tous.

Prix :

Grand prix Claire Combes, Fondation Taylor / Grand prix Azart / Prix Charles Oulmont – Mention du jury

EXPOSITIONS

2023
Mon Maroc « Je croyais rêver », E. Delacroix, Loo&Lou Gallery, Paris, France
Galerie Ories, Lyon, France
Galerie Point Rouge, Saint Rémy de Provence, France
2022
Art Fair JUSTMAD Madrid avec Loo&Lou Gallery, Madrid, Espagne
2021
Galerie Aquilaluna, Dalhem, Belgique
Galerie Crid’Art, Metz, France
2020
Galerie Marie Vitoux, Paris, France
2019
Galerie Noir sur Blanc, Marrakech, Maroc
Le Prieuré de Pont Loup, Moret sur Loing, France
Art Fair JUSTMAD Madrid avec Loo&Lou Gallery, Madrid, Espagne
2018
Galerie Thema, Casablanca, Maroc
Galerie Danielle Bourdette, Honfleur, France
Loo&Lou Gallery, Paris, France
Galerie Le Clos des Cimaises, St Georges du Bois, France
Galerie Crid’Art, Metz, France
2017
Effleurage, Espace souffle, Casablanca, Maroc
Exposition collective, Thema Gallery, Casablanca, Maroc
2016
Exposition, Marie Vitoux’s Gallery, Paris, France
Exposition, Bresson Gallery, Béziers, France
Exposition, Collection (1.0), Charnay, France
Biennale de Marrakech, BAB, Marrakech, Maroc
Prix Tony Tollet, exposition collective, Ecully, France
Biennale de Cachan, Cachan, France
Exposition collective, Centre d’Art Contemporain, Serviès en Val, France
Exposition collective, Dar El Kitab Gallery, Casablanca, Maroc
Exposition collective, Soart Gallery, Casablanca, Maroc
2015
Exposition, Melting Art Gallery, Lille, France
Art up, Foire d’art contemporain, Lille, France
Exposition collective, Chantal Mélanson Gallery, Annecy, France.
Exposition collective, Dar El Kitab gallery, Casablanca, Maroc
Exposition collective, Egregore Gallery, Marmande, France
BAB draw, Gueliz, Marrakech, Maroc
Exposition collective, Crid’Art Gallery, Metz, France
2014
Exposition, Marie Vitouxgallery , Paris, France
Exposition, Christine Colon Gallery, Liège, Belgique
Exposition with Flo Arnold, espace Chapelle Saint Avoye, La Clayette, France
Biennale de Marrakech, Yakin&Boaz Gallery, Marrakech, Maroc
Insoumission, Musée de la Palmeraie, Marrakech, Moroc
Exposition collective, Danielle Bourdette Gallery, Honfleur, France
Exposition collective, Martine Ehmer Gallery, Bruxelles, Belgique
Exposition collective, Dar El Kitab Gallery, Casablanca, Maroc
Biennale de Marrakech, Yakin&Boaz Gallery, Marrakech, Maroc
Genèse, Exposition collective, Fondation Taylor, Association Rémanence, Paris, France
2013
Les Arts en balade, invité d’honneur, Chapelle de l’Hôpital, Clermont Ferrand, France
Exposition, gallery St James, Bordeaux, France
Palindrome, exposition avec Florence Arnold, galerie Yakin&Boaz, Casablanca, Maroc
2012
Exposition, Marie Vitoux Gallery, Paris, France
Exposition, Didier Bresson Gallery, Béziers, France
Exposition, Danielle Bourdette Gallery, Honfleur, France
Exposition, Le Soleil sur la plage Gallery, Lyon, France
Exposition, Le Clos des Cimaises Gallery, St Georges du Bois, France

  • Vue d’exposition, Loo&Lou Gallery Haut-Marais, ©Loo&Lou Gallery
  • Reste là, huile sur toile, 116 x 89 cm, 2018 © Christophe Miralles
  • Vue d’exposition, Loo&Lou Gallery Haut-Marais, ©Loo&Lou Gallery
  • Songe d’une vie, huile sur toile, 146 x 114 cm, 2018 © Christophe Miralles
  • Vue d’exposition, Loo&Lou Gallery Haut-Marais, ©Loo&Lou Gallery
  • Délice, huile sur toile, 162 x 130 cm, 2018 © Christophe Miralles
  • Vue d’exposition, Loo&Lou Gallery Haut-Marais, ©Loo&Lou Gallery
  • Embarque Moi, huile sur papier, 120 x 160 cm, 2018 © Christophe Miralles
  • Vue d’exposition, Loo&Lou Gallery Haut-Marais, ©Loo&Lou Gallery
  • Tout autour, huile sur papier, 100 x 67 cm, 2018 © Christophe Miralles
  • Port de plaisance, huile sur toile, 162 x130 cm, 2018 © Christophe Miralles
  • Vue d’exposition, Loo&Lou Gallery Haut-Marais, ©Loo&Lou Gallery

LYDIE ARICKX

Lydie Arickx

Peintre et sculptrice, Lydie Arickx est née en 1954 à Villecresnes de parents d’origine Flamande. Après des études (1974-1978) à l’École Supérieure d’Arts Graphiques de Paris (ESAG), introduite par Roland Topor, elle obtient sa première exposition personnelle en 1979 à la galerie Jean Briance (pastels et huiles).

Dès le début des années 1980, elle participe à des évènements internationaux comme la foire de Bâle, la FIAC ou Art Paris. En 1988, l’artiste présente son travail en Belgique, en Suisse, en Allemagne, aux Pays-Bas puis en Espagne et aux États-Unis (première exposition présentée par Amaury Taittinger à New York aux côtés de Francis Bacon). En 1991, elle s’installe dans les Landes où elle travaille sur de grands formats et aborde la sculpture monumentale.

En 1998, avec Alex Bianchi, ils créent le festival d’art contemporain « Les rencontres du Cadran » qui accueillera pendant cinq années consécutives plus de 80 artistes internationaux et émergents.

En 1999, pour le 800ème anniversaire de la Jurade de Saint Émilion, Lydie Arickx présente une double exposition personnelle dans le cloître et dans l’Église Monolithe.
Lydie Arickx organise régulièrement des événements culturels sur de grandes scènes nationales (Art Sénat 2001…) mettant en scène l’art contemporain et le spectacle vivant (stages de créativité pour les écoles, entreprises, )

Ses œuvres figurent dans les grandes collections publiques internationales (Musée National d’Art moderne de Paris, Centre Pompidou, Palais de Tokyo, FNAC…) et au sein de l’espace public (Hôpital Paul-Brousse à Villejuif, Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, IUFM de Mont-de-Marsan, MACS Saint-Vincent-de-Tyrosse, fresque pour la commémoration du centenaire des arènes de Dax en 2013…). Son atelier est considéré comme un lieu d’expérimentation à part entière dans lequel elle aime partager avec tous publics.
En 2014, elle publie aux éditions Diabase son premier manuscrit, Nous vivons.


En mai 2015, Lydie Arickx investit la Ville de Roubaix avec quatre grandes expositions en hommage à ses racines familiales dont l’une à la Piscine – Musée d’art et d’industrie et une fresque monumentale de 200 mètres de long à la Condition publique.

L’année suivante, nourrie de son expérience Roubaisienne, Lydie Arickx est invitée par le Centre des Monuments Nationaux à réaliser en direct deux performances monumentales avec une exposition dans la Grande salle des Gens d’armes de la Conciergerie à Paris et une installation à la Chapelle Expiatoire.
En 2017, pour sa première collaboration avec la galerie Loo & Lou Gallery à Paris, l’artiste imagine avec l’exposition Gravité une proposition qui se déclinera sur les trois espaces de la galerie.

En 2018, elle propose une exposition monumentale au Château de Biron, Tant qu’il y aura des Ogres, ou plus de 500 œuvres sont réalisées sur la thématique du Conte.
Elle exposera ensuite en 2019 aux côtés de Niki de Saint Phalle et d’autres artistes femmes à l’occasion de l’exposition « Créatrices – L’émancipation par l’art », au Musée des Beaux Arts de Rennes.


Son exposition Arborescences a été présentée au Domaine national de Chambord, un autre joyau architectural et historique. Arickx a utilisé différentes salles à thème pour transformer l’architecture de ce théâtre historique avec une vision transfigurée d’êtres vivants en mutation. Pour plus d’informations, veuillez cliquer ici.

  • Cabinet de curiosités, Exposition « Arborescences » | Château de Chambord
  • L’évolution (Oscar), 2020, Bas relief en os et résine sur toile émeri, 213 x 305 cm
  • Série Chemin de croix, 2020, Os, 43 x 31 x 20 cm
  • Série Chemin de croix, 2020, Ferrite magnétique, 39 x 39 x 18 cm
  • Série Chemin de croix, 2020, Résine et os, 30 x 17,5 x 11 cm
  • « Oeuf solaire » | Exposition « Arborescences » 2021 | Château de Chambord
  • Vue de l’exposition « Toiles Vivantes » 2019 | Loo & Lou Gallery Haut-Marais
  • Vue de l’exposition « Toiles Vivantes » 2019 | Loo & Lou Gallery Haut-Marais
  • Performance dans l’Atelier Loo & Lou 2017
  • Performance dans l’Atelier Loo & Lou 2017
  • Performance dans l’Atelier Loo & Lou 2017
  • Vue de l’exposition « Gravité » 2017 | Loo & Lou Gallery Haut-Marais
  • Vue de l’exposition « Gravité » 2017 | Loo & Lou Gallery George V
  • Vue de l’exposition « Gravité » 2017 | Loo & Lou Gallery Haut Marais

ARGHAËL

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

ARGHAËL

« Nous, on peut changer de forme à volonté »
Eddy Holt, métamorphe dans le film Wolfen – 1981

« J’affirme avant tout le corps,
ce n’est pas une densité,
mais une forme en mouvement. »
Antonin Artaud – Cahier du retour à Paris – Décembre 1946/Janvier 1947

« La peinture exprime la grande règle des métamorphoses du monde »
Shitao – Les propos sur la peinture du Moine Citrouille-Amère – XVIIème siècle

Parois anatomiques

Après Raw en 2016, et Skin(s) en 2017, Arghaël propose une nouvelle exposition à la Loo & Lou Gallery intitulée Métamorphe(s) où il prolonge son rapport au corps, où il accentue ses figures aériennes et surprenantes. L’artiste, tel un animal cherchant l’âme des êtres et des choses, accroché à la paroi de ses toiles, nous dévoile des corps virevoltants qui dialoguent avec les grands dessinateurs qui se sont confrontés à la puissance déterminée et sensuelle des modèles d’Egon Schiele à Bacon en passant par les corps filiformes de Giacometti et les visages organiques d’Artaud. Mais Arghaël tient à voyager ailleurs, à galoper avec les matières, à escalader une roche en lin tendu afin de restituer de cette course avec le temps une force, un assaut et une candeur non préméditée.

Il convient de revenir aux origines de l’art, à l’art rupestre, aux premières représentations où le fusain joue le rôle de cet outil incandescent, passé par le feu, qui traduit les formes rituelles de la perception. Arghaël cherche alors dans ces figures volantes et dansantes à recréer la musique anatomique des premiers temps, un concert amniotique où les corps se replient et se plient dans un cortège de chairs consumées.

Le protocole est là pour créer de l’inédit, des surprises, des accidents. L’artiste, les pieds ancrés dans la terre, est fasciné par les extrémités du corps : les pieds, les mains, les têtes. Maintenant, il s’attarde également sur les cuisses, les épaules et les hanches. C’est l’histoire d’une aventure qui part des pieds cadencés et se termine dans des têtes secouées, d’un périple au cœur des chairs afin de transcender l’anatomique. Le fond de la toile en lin reste cru tel un cri sourd, un mur écru où va se dérouler la danse vibrante des corps.

Distorsions vivantes

Les finales du fusain et du pastel doivent être tranchées et les attaques incisives. Il faut être également habile aux formes circulaires ou angulaires, droites et courbes, ascendantes et descendantes. Le fusain file de bas en haut, remonte la pente du corps, fait des circonvolutions en suivant l’unique trait qui fuse, va à gauche et à droite ; alors le dessin devient relief. Le fusain creuse et pénètre le support, brusque et résolu. Et il s’interrompt abruptement, s’allonge en oblique, comme l’eau, dévale vers les profondeurs et jaillit en hauteur comme la flamme. Toute cette énergie se déploie avec une vitesse animale, faite de torsions et d’extorsions.

Les chairs surgissent… la toile devient une nouvelle peau où s’est jouée la rencontre de l’artiste en mouvement et du modèle immobile. L’artiste est à l’horizontal à quatre pattes sur la toile pour faire tourner les chairs vives ; et le modèle stoïque regarde cette agitation vitale de l’artiste qui transforme son corps en matière brute. Il s’agit d’une transmutation des corps, d’un passage, d’un accueil. Il s’agit de toucher l’instant, de laisser place à l’accident, aux poussières ténues du fusain et des pastels qui parfois se cassent sous la pression des gestes francs de l’artiste. Il s’agit de distordre le réel et faire naître une folie de vie, un langage.

Souvent aussi en dessin une seule ligne non travaillée, un seul coup de fusain aisément donné, de manière qu’il semble que la main aille d’elle-même à son but suivant l’intention de l’artiste, démontre clairement l’excellence du geste. 

Mutations des corps

L’autre visage des dessins d’Arghaël, c’est la transformation des corps, la fusion métamorphe. Il tend à mélanger, à complexifier les figures qui évoquent à la fois l’extase et la souffrance dans un tressage paradoxal des émotions. Le corps se tord et lévite en même temps, créant un suspens, une énigme à déchiffrer. La collusion des sexes s’invite également dans cette danse alchimique. Quand il dessine le corps d’une femme, il soustrait certains éléments de sa féminité pour créer un espace intime ambigu. Arghaël provoque des duels sur ses toiles, le modèle et l’artiste, la violence et la douceur, l’homme et la femme, le faune et la nymphe, le fusain noir et les couleurs des pastels, la vitesse et la lenteur, le mouvement et le fixe, la caresse sensuelle et la blessure âpre.

Ses œuvres sont des métamorphoses initiées par une « gaieté noire », une vision vivante du monde des corps. L’artiste invite alors le visiteur à vivre la toile, à vivre, en ricochet, cette rencontre qui a eu lieu ; et ainsi, il nous offre à voir une chair nouvelle, fruit de cette mutation des corps.

Lionel Dax – Mars 2019

TANC

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

Tanc

Tanc est né en 1979 à Paris, où il vit et travaille. Tanc a déjà exposé à travers le monde. Ce qui le caractérise, c’est l’unicité de son style, une caractéristique qu’on comprend plus quand on apprend que Tanc a grandi avec le graffiti. Il considère que l’art de la rue est éphémère et que l’action est plus importante que le résultat. Pour lui « artiste est un mode de vie », l’investissement doit être total et l’intégrité absolue. Au début des années 2000, il se concentre sur un travail d’atelier et se démarque tout de suite des graffeurs traditionnels par son travail basé sur le trait. Une recherche sur la synthèse. D’abord de son nom, puis de celle des tags en général, puis des personnes, de la musique, et pour finir de son sujet préféré : la vie.

Essentiellement basé sur le trait, son travail ne cherche pas à être parfait mais plutôt spontané. C’est l’état dans lequel il est qui va définir sa densité et sa rigueur. Son rythme cardiaque actionne son bras à la manière d’un métronome, il ne doit pas essayer de contrôler ce flux mais juste de comprendre la composition qu’il fait apparaître en équilibre entre son conscient et son inconscient. Il compose sa musique et ses toiles d’une manière spontanée.

Il est dense ou léger, rigoureux ou déstructuré, Tanc ne joue pas, il vit son art. Il signe ses toiles « Tanc » comme il signe les murs de ses tags depuis l’adolescence. Cette discipline est d’abord l’exutoire instinctif d’un besoin d’expression : il se réapproprie l’espace urbain en criant son nom à la ville avec force.

Bientôt, les lettres disparaissent et Tanc s’engage dans une recherche formelle abstraite. En concentrant son travail sur le trait et la couleur, il renouvelle la recherche picturale classique en la confrontant à la vivacité première de l’art de la rue : prépondérance de l’action, perfection du geste, acceptation de l’aléa et expression d’une singularité forte. Avant tout, ses œuvres frappent par leur intensité, leur musicalité et la vibration des lumières et des matières. L’action, l’énergie et l’émotion de l’artiste touchent le spectateur de la façon la plus sensuelle, intime et immédiate.

Tanc compte de nombreuses expositions collectives et individuelles, notamment en Allemagne (Skatlizers Contemporary Art), à New York (Catherine Ahnell Gallery), en Angleterre (The French Art Studio) et au Maroc (David Bloch Gallery). Il a également participé au Mois de la francophonie à l’Institut français de Beyrouth en 2013.

Entretient de l’artiste par Judith Peyrat

Aussi subjectif que cela puisse paraître, peux-tu rapidement décrire ton parcours ?

Mon parcours commence enfant, je découvre la peinture par plusieurs biais… l’un d’entre eux me parle et me donne l’envie d’en réaliser, c’est le graffiti. Je commence à beaucoup peindre, au départ des formes abstraites, des traits, couleurs et effets… pour en venir à exister dans ce milieu en écrivant mon nom. 
Mes premières expositions se situent début 2000 avec l’engouement que commence à susciter le Street-Art. À cette époque, je suis récemment diplômé d’un Master en Direction artistique et le choix de suivre le rêve ou la raison se pose. Je choisirai le rêve. Après la rencontre avec Jean Faucheur et nos collages d’affiches avec le collectif « Une Nuit », je m’entoure de mes amis les VAO pour prendre un atelier à la forge de Belleville. Les expositions se suivent à rythme régulier, les premiers voyages, résidences… Je ne gagne pas beaucoup d’argent mais il me parait si facilement gagné face à la vie que je mène. Je peins et fait la fête, partout, tout le temps. Je veux tout vivre ! Sept ans se passent et je termine par partir avec L’Atlas dans un nouvel atelier aux Lilas. Une nouvelle ère. Je deviens plus consciencieux, plus sérieux, plus pro. Le rêve était devenu réalité, il fallait penser à de nouveaux objectifs. C’était il y a six ans. Aujourd’hui, je continue mon chemin dans le monde de l’art au fil des expositions et des rencontres. C’est amusant, plus je me rapproche de mon objectif plus j’ai l’impression que la route est longue. Life is a performance !  

On observe un intérêt particulier pour le geste dans tes œuvres, quelles sont les influences derrière cette primauté à l’action ?

Bien qu’amoureux de différents types de représentation dans l’art, je me sens en phase avec l’Action painting et l’abstraction lyrique. L’émotion qui résulte dans sa pratique n’a pas d’égal pour moi. Le geste y est prédominant et singulier. Il est, même dans un schéma établi, la touche humaine, transmission du peindre au spectateur à travers les époques. Instants figés à jamais. C’est cette intimité qui m’intéresse dans le geste. 

Pour toi, le plus souvent l’action prime sur le résultat, à quel moment de la création choisis-tu de privilégier l’un ou l’autre ?

L’action prédominant sur le résultat et devenue une philosophie de vie pour moi. C’est le départ de ma production. Je pense que trop de connaissances et de réflexions en histoire de l’art et trop de réflexion à trouver un nouveau concept pour s’intégrer à l’art institutionnel en France (art contemporain), cloisonne dans une réflexion qui est rarement constructive. Je suis un peintre conceptuel, mais le rapport à la matière est primordial pour moi. Je n’adhère pas à ce que l’idée suffise à être artiste et que la réalisation n’est qu’artisanat. 
L’action est concrète. Elle ne triche pas, brise les rêves et conforte les acquis.
Elle est le chemin, l’expérience, qui apporte la maturité.
Le résultat est déterminé plus par une adéquation entre l’idée que j’ai du rendu de l’outil employé et son rendu final. C’est encore dans l’action que je vais trouver le plaisir de trouver les aléas qui vont donner le prestige du résultat. Il sera, qui plus est, encensé et détesté, parfois par les mêmes personnes à travers le temps. Le beau étant révolu dans l’art contemporain, les goûts évoluent à travers les concepts et les processus. Le mien étant de privilégier l’inconscient dans ma création. Je préfère réfléchir au résultat avant et après l’action.  

D’abord du lettrage, tu es passé à des formes plus abstraites, était-ce la suite logique de ta démarche ?

Mes recherches, depuis que je travaille en atelier, vont vers l’abstraction, j’y trouve plus d’émotion. Dans la rue, c’est différent. L’impact des lettres a une autre résonance. Mais les frontières restent floues pour moi. A quel moment une lettre devient-elle forme abstraite ? C’est là que je m’amuse à trouver les limites en y intégrant de nouvelles inspirations de mes voyages, revenant plusieurs fois sur mes traits, grattant la toile, créant volume, profondeur et vibration picturale.
Il ne faut pas oublier que ma démarche est de peindre par processus où je laisse mon inconscient s’exprimer. Sorte d’état entre la transe et la méditation, une thérapie pour moi (un petit peu comme Sam Francis à l’époque).
Plus je me laisse de spontanéité, plus je me laisse aller, plus la peinture sera bien effectuée (belle). La confiance en moi est primordiale. Comme le calligraphe, j’ai répété mon geste, je dois être sûr, ne pas réfléchir. Juste apprécier les aléas des formes qui en découlent.

Est-ce que l’expérience influence ton travail ? Comment cela nourrit ta création et se reflète dans tes réalisations ?

L’expérience influence mon travail à travers mon être, intellectuellement aujourd’hui, physiquement demain ? Je pense à Hans Hartung que j’aime tant. La confiance en soi s’acquiert au fil du temps. Les sensations que m’ont apportées la vie ont souvent eues des impacts dans ma peinture. Je repense à des ruptures qui ont été très profitables d’un point de vu pictural. J’aime que ma peinture soit le reflet de ma vie. Ma série Variations en est le parfait exemple. Un trait fait d’un geste synthétise mon état émotionnel en remplissant la toile. Sorte d’électrocardiogramme de l’instant vécu lors de l’action. 

Quels sont les artistes qui pour toi ont eu une importance majeure dans ta recherche artistique ou qui ont attiré ton attention récemment ?

J’ai commencé à vouloir peindre en découvrant le graffiti et des artistes comme Dondi et Futura 2000. Puis, je me suis intéressé à l’Histoire de l’Art et je suis tombé sur l’Expressionnisme Abstrait et l’École de New York. De l’action painting de Franz Kline à la plénitude de Mark Rothko. C’était fait, mon art partirait de ces deux mouvements. À la suite de ça, des artistes comme Bernard Frise, Simon Hentaï, Henri Michaux ou Christopher Wooll m’ont inspiré. Depuis 4 ans, je suis aussi très friand de peinture coréenne, Dansaekhwa avec des artistes comme Park Seobo, Chung Chang Sup, Lee Seung Jio, Lee Bae.
J’ai aussi un regard sur le futur et suis beaucoup ma génération. Des artistes comme KR, Pablo Tomec, Erosi, Revok. Il y en a tellement…

On parle souvent de ta recherche sur la synthèse, peux-tu nous en dire plus ?

J’ai commencé à travailler sur la synthèse des tags, ou plutôt sur leur énergie. Je voulais la retranscrire sans reproduire les toiles déjà réalisées dans les années 80.
Par ce biais, je me suis rendu compte que je pouvais synthétiser les lumières, les émotions, les fréquences qui m’entouraient par des traits et des couleurs.
La synthèse m’a poussé au minimalisme, puis à l’étendre au maximalisme (reproduction du même motif sur tout l’étendu du format).

Penses-tu que la collaboration entre artistes joue un rôle important dans ta pratique ? (Tu partages ton studio avec l’artiste L’Atlas, mais également dans le monde du street art, crew, etc)

La collaboration entre artistes est importante d’un point de vue moral. On se sent souvent isolé, tourmenté de savoir si notre art suscite et suscitera assez d’enthousiasme pour qu’il soit conservé et restauré. C’est dans ce sens qu’il est nécessaire de discuter de nos réflexions et célébrer nos réussites. Être reconnu par ses pairs et ses confrères est plus important pour moi que quelques tableaux vendus.

Pour ce qui est de réaliser des œuvres à plusieurs je suis plutôt sceptique… à part certains projets comme avec Steph Cop pour la biennale de Marrakech 2016 ou L’Atlas avec qui nous partageons nos critiques pour réaliser des toiles à quatre mains. Il est souvent difficile d’être dans le partage plutôt que dans la compétition. Les artistes ont de forts égos, ce n’est pas toujours facile à gérer…

On te relie souvent au mouvement Graffuturism, concèdes-tu appartenir à ce mouvement ?

Je ne me considère vraiment dans aucun mouvement, l’avenir nous le dira… 
J’ai cru au début au Graffuturisme car je trouvais que le Street-Art (qui est à l’origine un groupe d’une vingtaine d’artistes dans le monde) était devenu une niche où l’on casait tout et n’importe quoi. Malheureusement c’est devenu très vite la même chose. En gros, ces mouvements qui partent d’artistes issus du graffiti ayant eu une réflexion pour aboutir sur une nouvelle forme d’art se font à chaque fois polluer par des artistes arrivistes qui sont juste dans la forme. Aucun « background » ni fond. 

Te fixes-tu des limites dans l’utilisation des médiums ?

Je n’ai comme limite dans l’utilisation des médiums que leur maitrise.
En tant qu’autodidacte, j’ai testé beaucoup de choses. Souvent avec réussite mais parfois avec des loupés, souvent avec le temps. Cela m’a dirigé dans leur utilité. Aujourd’hui, je continue mes recherches mais je n’hésite plus à faire appel à un spécialiste pour apprendre. Il est important de connaitre ses capacités. L’orientation de l’utilisation d’un outil et l’importance de se faire assister ou pas.
J’ai commencé à peindre à la bombe de peinture il y a vingt ans de ça et il reste de loin mon outil de prédilection. Une extension de mon être. Peindre sans toucher le support, c’est une sensation inégalée pour moi. 

Comment vois-tu l’institutionnalisation des pratiques artistiques (ou même plutôt de la tienne plus particulièrement) en milieu urbain ?

Je suis pour la reconnaissance des pratiques artistiques par les institutions, au musée comme dans l’espace publique. Mais en même temps, je suis un défenseur d’actions sauvages, souvent illégales. Les risques pris et la rapidité d’exécution donne une touche plus romantique à mon goût. Il ne faut pas oublier que je privilégie l’action au résultat. Dans les villes, les gens ont besoin de s’évader, l’art et un très bon moyen. Je pense au bonheur que j’ai de passer devant des graffitis depuis que je suis enfant… ça a changé ma vie. 
Les institutions suivent aujourd’hui le marché de l’art. Avec la monté spéculative qu’engendre le Street-Art, il faut s’attendre à en voir de plus en plus autour de nous. Il a déjà été exposé au Grand Palais, au Palais de Tokyo et au centre Pompidou … 
C’est le parcours de toute pratique et tout artiste. Après ce sont des cycles. Il y aura toujours des jeunes qui viendront casser les barrières établies pour que l’art ne soit pas qu’institutionnel. L’art est générationnel, chacun le sien. 

L’idée du vandale effectuant un tag, est-ce toujours le cas ou est-ce que c’est pour toi plutôt devenu un imaginaire lié à cette pratique ?

On ne peut pas tricher avec la peinture et encore moins avec le tag. C’est facile de savoir qui fait quoi, il suffit de sortir dans la rue. Donc, non ! ça n’a rien d’imaginaire. Après, je suis loin d’être aussi accro que certains ou même que plus jeunes. Écrire son nom illégalement m’a amené là où j’en suis et je veux rester sincère avec cette démarche (je ne parle pas du plaisir que je prends à l’effectuer). 
La réalité est que ça apporte une force à mon travail d’atelier que je perds si je n’y retourne pas. 

Tu es aussi musicien, tout cela trouve-t-il un point de reliure dans ta création, ou peux-tu nous en dire plus à ce propos ?

J’ai toujours été fasciné par la musique ! C’est l’art le plus facile à apprécier, pas la peine d’intellectualiser. On la ressent physiquement.
Tout le monde vous donnera son avis sur un morceau ou un genre de musique, il en sera tout autre pour la peinture… Par contre, en jouer d’une manière autodidacte est assez difficile. J’ai dû trouver les bons instruments pour arriver à en réaliser seul. Nous sommes début des années 2000, la musique est en majeure partie produite par ordinateur. Lassé d’avoir trop travaillé avec cet outil durant mes études de graphisme. Je cherche dans les magasins de musique de Pigalle les différentes options qui s’offrent à moi. Je déciderai de m’acheter une première machine (séquenceur, boîte à rythme, synthétiseur). Je trouve fascinant de travailler la musique en direct. Sentir l’électricité devenir fréquence, onde, note… Sans m’en rendre compte, ces recherches sont en train d’influencer ma peinture dans une recherche abstraite et compléter mon personnage. Je ne cesserai dès lors de travailler ces deux disciplines en parallèles. Je dis souvent que mon bras est actionné par mon cœur comme un métronome qui retranscrit mes émotions. Je peins ma musique intérieure.

Quels sont tes projets en cours ou collaborations, expositions, nouveaux travaux à venir ?

Je suis toujours sur plusieurs séries de peintures, certaines seront visibles bientôt, d’autre dans plusieurs années. 
Pour en voir, c’est actuellement à la Loo&Lou galerie à Paris, puis à partir du 18 janvier au côté de L’Atlas à la COX galerie de Bordeaux. En février, à la galerie Brugier Rigail pour une exposition collective et au printemps en Allemagne pour la biennale d’Art Urbain… 
Pour les collaborations, les tissus Olivade vont sortir trois motifs de ma création et j’ai des projets d’éditions de parquets et de moquettes.
Plusieurs livres, lithographies et sérigraphies sont aussi en cours.

As-tu un endroit où tu rêverais d’exposer / de travailler ?

Je me sens très proche de l’Asie et bien qu’ayant déjà exposé et travaillé là-bas, je pense que c’est là que mon cœur me guiderait actuellement. Sinon, New York et Paris restent à mon sens les meilleurs endroits pour capter les nouvelles tendances et s’insérer dans le monde artistique.

Qu’est-ce que l’art pour toi (commençant par : « l’art, c’est… ») ?

L’art, c’est la possibilité de transformer actions et matières en réflexion. De questionner et fédérer les gens sur le monde qui nous entoure. L’art c’est une religion aujourd’hui, et les grandes expositions sont les messes où tout le monde se presse en quête de réponses et de mysticité. 
Mais pour moi qui suis dans l’action, c’est avant tout un équilibre et une thérapie. Ma raison d’être.

 

NELSON MAKAMO, Connaissance des Arts, Juillet 2019

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

NELSON MAKAMO, Beaux Arts Magazine, Juillet 2019

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NELSON MAKAMO, Figaro Scope, Juillet 2019

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NELSON MAKAMO, Elle Décoration, Juillet 2019

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NELSON MAKAMO, RFI, Juin 2019

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NELSON MAKAMO, Arts in the City, Juin 2019

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NELSON MAKAMO, Vivre Paris, Juin 2019

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NELSON MAKAMO, Connaissance des Arts, Juin 2019

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NELSON MAKAMO, Arts in the city, Juin 2019

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NELSON MAKAMO, Que faire à Paris ?, Juin 2019

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NELSON MAKAMO, Télérama, Juin 2019

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NELSON MAKAMO, City Buzz, Mai 2019

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NELSON MAKAMO, Colossal, Mai 2019

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DOMINIQUE LACLOCHE

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

© Dominique Lacloche

Dominique Lacloche

Née à Rome en 1960, Dominique Lacloche vit et travaille à Paris et à Londres.

En 1983, elle entre à l’École supérieure des Beaux-Arts de Paris et mène, en 1985, son premier projet artistique, en Afghanistan. Dans ce pays en guerre, elle peint pendant des mois combattants et réfugiés afghans puis expose à Londres. Cette expérience marque le début d’une longue série de voyages à la rencontre des populations, notamment en Asie et en Afrique.

Peintre, Dominique Lacloche s’intéresse déjà aux éléments naturels et poursuit de longues recherches autour de la fabrication de ses couleurs, qu’elle crée à partir de pierres, de roches, de plantes et de différentes matières organiques.

Au début des années 2000, l’artiste découvre la Gunnera Manicata, feuille végétale de dimensions gigantesques et vieille de plusieurs millions d’années. Elle part à la rencontre de la photographie, la vidéo, l’installation, la sculpture et commence à développer une réflexion sur la notion de perception.

Bien plus qu’un simple support, les feuilles de Gunnera sont des entités vivantes avec lesquelles Dominique Lacloche collabore. « Le végétal est un collaborateur silencieux que j’essaie d’entendre. Je n’impose pas ma vision sur ces feuilles mais la compose avec elles », commente-t-elle. Et d’ajouter au sujet de ses impressions argentiques sur feuille de Gunnera : « mes compositions abstraites sont une interprétation, un prolongement de celles que constituent en elles-mêmes les feuilles ».

Face à ces grandes feuilles végétales faisant oeuvre, l’on pourrait croire que la technique de l’artiste est picturale. Sans doute, Dominique Lacloche aborde-t-elle ces compositions avec le regard de peintre qu’elle a initialement formé. Mais la technique photographique se révèle à l’oeil attentif : sur ce support inattendu, l’oeuvre lui rappelle alors que la lumière est son principe même. À côté de ces grandes « photographies végétales », un objet éclaire encore leur création : dans une boîte qui accueille des négatifs reproduits sur des films transparents en mouvement, apparaissent des paysages dont on reconnaît des fragments abstraits dans les feuilles à une autre échelle.

À Paris, elle présente ainsi lors de Nuit Blanche 2013 l’une des installations les plus remarquées : Un degré plus haut. Une installation monumentale, composée de quarante-deux sculptures aériennes en résine s’élevant en spirale sur 55 mètres vers le haut de la coupole de l’Eglise Saint-Paul-Saint-Louis ; un immense mobile faisant lentement osciller sous l’influence de l’air de grandes feuilles de Gunnera dépouillées de leur matière organique, dans une lumière jouant sur les ombres et les superpositions.

NELSON MAKAMO
29.05.2019 – 27.07.2019

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

Nelson Makamo

Loo & Lou Gallery – Haut Marais 
29.05 – 27.07.19

 

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Nelson Makamo vit et travaille à Johannesburg. Il est né en 1982 dans la ville de Modimolle, dans la province du Limpopo en Afrique du Sud. Montrant une étonnante aptitude artistique et un intérêt pour le dessin et la peinture, il a perfectionné sa pratique artistique à l’Artist Proof Studios de Johannesburg où il a étudié pendant 3 ans.

Nelson Makamo a montré son travail dans des expositions collectives et individuelles en Afrique du Sud, en Europe, en Angleterre et aux États-Unis, lui permettant ainsi de voyager et de travailler dans divers endroits. Il a participé à plusieurs expositions de groupe notamment aux côtés d’autres artistes sud-africains, dont David Koloane, Colbert Mashile, Deborah Bell et William Kentridge.

Le travail de Nelson est particulièrement inspiré et influencé par l’innocence des enfants des zones rurales sud-africaines. Ils incarnent pour lui la paix et l’harmonie auxquelles nous aspirons tous. Pour lui, la joie et la simplicité avec laquelle les enfants perçoivent la vie et les rapports humains réside encore en chacun de nous. Ainsi, il souhaite faire revivre ces notions oubliées chez le spectateur.

Afin de dépeindre sa vision de la société qui l’entoure, Nelson Makamo, s’inscrit dans un processus d’observation qui vient précéder son travail plastique. Ce procédé essentiel à sa création, lui permet de s’imprégner de l’usuel et de l’exceptionnel de cette nouvelle génération sud-africaine. Avec les années, son champ d’expérience s’est élargi tout comme ses médiums de prédilection, jonglant ainsi entre le fusain, l’acrylique, l’aquarelle, la sérigraphie et les peintures à l’huile.

Le travail de Nelson Makamo fait parti de plusieurs collections telles que celles de l’icône de la mode Giorgio Armani, de la musicienne Annie Lennox, de Hanzehof Zutphense Kunst Collectis, du DJ Black Coffee, du producteur Swizz Beatz, de la célèbre Oprah Winfrey et de la réalisatrice Ava Duvernay. Plus récemment il a été invité par cette même réalisatrice à faire la couverture de l’édition spéciale du TIMES de Février.

NELSON MAKAMO, France 24, Mai 2019

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

ARGHAËL, « Métamorphe(s) », Where in Paris, Mai 2019

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ARGHAËL, « Métamorphe(s) », L’Oeil, Avril 2019

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« Art Paris 2019 », Connaissance des Arts, Avril 2019

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ARGHAËL, « Métamorphe(s) », Art in the City, Avril 2019

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ARGHAËL, « Métamorphe(s) », Art Magazine, Mars/Avril 2019

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FRED KLEINBERG, « Germination, peintures et pastels », Toute la culture, mars 2019

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FRED KLEINBERG, « Germination, peintures et pastels », La Diagonale de l’art, Libération, mars 2019

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FRED KLEINBERG, « Germination, peintures et pastels », Slash Paris, Février 2019

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FRED KLEINBERG, « Germination, peintures et pastels », Figaroscope, Février 2019

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FRED KLEINBERG, « Germination, peintures et pastels », Miroir de l’Art, Février 2019

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FRED KLEINBERG, « Germination, peintures et pastels », Le Quotidien de l’Art, Février 2019

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FRED KLEINBERG, « Germination, peintures et pastels », Art for breakfast, Février 2019

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FRED KLEINBERG, « Germination, peintures et pastels », Que faire à Paris ?, Janvier 2019

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OLIVIER DE SAGAZAN, « You and I are earth », Beaux Arts magazine, Janvier 2019

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OLIVIER DE SAGAZAN, « You and I are earth », L’Oeil, Décembre 2018

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OLIVIER DE SAGAZAN, « You and I are earth », Paris Capitale, Décembre 2018

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OLIVIER DE SAGAZAN, « You and I are earth », Connaissance des arts, Décembre 2018

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JEAN CHRISTOPHE BALLOT, « L’éternité et un jour », La Gazette Drouot, Novembre 2018

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JEAN-CHRISTOPHE BALLOT, « L’éternité et un jour », Archistorm, Novembre 2018

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OLIVIER DE SAGAZAN, « You and I are Earth », Que faire à Paris ?, novembre 2018

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JEAN-CHRISTOPHE BALLOT, « L’éternité et un jour », Arts Magazine, novembre 2018

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JEAN-CHRISTOPHE BALLOT, « L’éternité et un jour », Réponses Photo, Novembre 2018

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JEAN-CHRISTOPHE BALLOT, « L’éternité et un jour », 20 minutes, Novembre 2018

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JEAN-CHRISTOPHE BALLOT, « L’éternité et un jour », L’officiel des spectacles, Novembre 2018

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JEAN-CHRISTOPHE BALLOT, « L’éternité et un jour », Itartbag, Novembre 2018

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JEAN-CHRISTOPHE BALLOT, « L’éternité et un jour », L’oeil de la photographie, Novembre 2018

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JEAN-CHRISTOPHE BALLOT, « L’éternité et un jour », TK 21, Octobre 2018

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TONY SOULIE, « Florilèges », Artistes, Octobre 2018

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TONY SOULIE, « Florilèges », 20 minutes, Octobre 2018

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TONY SOULIE, « Florilèges », Paris Capitale, Octobre 2018

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JEAN-CHRISTOPHE BALLOT, « L’éternité et un jour », 9 lives, Octobre 2018

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TONY SOULIE, « Florilèges », Figaro Scope, Octobre 2018

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TONY SOULIE, « Florilèges », Figaro Scope, Septembre 2018

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TONY SOULIE, « Florilèges », L’officiel des spectacles, Septembre 2018

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TONY SOULIE, « Florilèges », Connaissances des arts, Septembre 2018

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TONY SOULIE, « Florilèges », Figaro Scope, Septembre 2018

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TONY SOULIE, « Florilèges », Arts in the city, Septembre 2018

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TONY SOULIE, « Florilèges », L’oeil, Septembre 2018

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TONY SOULIE, « Florilèges », Connaissance des arts, Septembre 2018

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CARTE BLANCHE (01) à CLARA DAQUIN, « Une légère oscillation », Newsletter Le Royal Monceau, Juillet-Août 2018

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CATHERINE WILKENING / JEAN-CHRISTOPHE BALLOT, « L’impermanence », Télérama, Juillet 2018

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CATHERINE WILKENING, « L’impermanence », Libération, Juillet 2018

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CATHERINE WILKENING / JEAN-CHRISTOPHE BALLOT, « L’impermanence », Mowwgli, Juillet 2018

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CATHERINE WILKENING / JEAN-CHRISTOPHE BALLOT, « L’impermanence », Télérama, Juillet 2018

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JEAN-CHRISTOPHE BALLOT, « L’impermanence », Mowwgli, Juillet 2018

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CATHERINE WILKENING / JEAN-CHRISTOPHE BALLOT, « L’impermanence », Le Parisien, Juillet 2018

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CATHERINE WILKENING, « L’Impermanence », Télérama, Juin 2018

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CATHERINE WILKENING, « L’Impermanence », Figaroscope, Juin 2018

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CATHERINE WILKENING, « L’impermanence », Connaissance des arts, Juin 2018

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CARTE BLANCHE (01) à CLARA DAQUIN, « Une légère oscillation », Connaissance des arts, Juin 2018

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CARTE BLANCHE (01) à CLARA DAQUIN, « Une légère oscilltion », Point Contemporain Agenda, Juin 2018

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CARTE BLANCHE (01) à Clara Daquin, « Une légère oscillation », Quotidien de l’art, Juin 2018

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CATHERINE WILKENING, « L’impermanence », Expo in the city, Juin 2018

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CARTE BLANCHE (01) à Clara Daquin, « Une légère oscillation », Mowwgli, Juin 2018

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CARTE BLANCHE (01) à Clara Daquin, « Une légère oscillation », 20 Minutes, Juin 2018

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SEUM, Stéphanie Mercier et Véronique Augry, Le Parisien, Juin 2018

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SEUM, Stéphanie Mercier et Véronique Augry, Mowwgli, Juin 2018

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SEUM, Stéphanie Mercier et Véronique Augry, Que faire à Paris, Juin 2018

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CHRISTOPHE MIRALLES – FLO ARNOLD, Artact.net, Juin 2018

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FLO ARNOLD, « Vertige du monde », MutualArt, Juin 2018

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CHRISTOPHE MIRALLES, « Territoire Unique », MutualArt, Juin 2018

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CHRISTOPHE MIRALLES – FLO ARNOLD, Expo in the City, Juin 2018

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CHRISTOPHE MIRALLES, « Territoire unique », Connaissance des arts, Juin 2018

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FLO ARNOLD, « Vertiges du monde », Télérama, Juin 2018

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FLO ARNOLD, « Vertige du monde », 20 Minutes, Juin 2018

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FLO ARNOLD, « Vertige du monde », Art for breakfast, Juin 2018

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CHRISTOPHE MIRALLES, « Territoire Unique », L’Oeil, Mai 2018

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FLO ARNOLD, « Vertige du Monde », 20 Minutes, Mai 2018

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FLO ARNOLD, « Vertige du monde », Figaro Scope, Mai 2018

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FLO ARNOLD, « Vertige du monde », Connaissance des arts, Juin 2018

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CHRISTOPHE MIRALLES, « Territoire Unique », Arts Magazine, Mai/Juin 2018

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CHRISTOPHE MIRALLES, « Territoire Unique », Mowwgli, Avril 2018

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CHRISTOPHE MIRALLES – FLO ARNOLD, Arts Hebdo Médias, Mai 2018

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CHRISTOPHE MIRALLES – FLO ARNOLD, Les Echos Week End, Avril 2018

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CHRISTOPHE MIRALLES – FLO ARNOLD, « Territoire Unique », EXPO IN THE CITY, Avril 2018

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DIDIER GENTY, « La folle qui ri t», Arts Magazine, Mai 2018

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DIDIER GENTY, « La folle qui rit », EXPO IN THE CITY, Avril 2018

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CHRISTOPHE MIRALLES – FLO ARNOLD, Connaissance des arts, Mai 2018

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LOO & LOU GALLERY, Paris ZigZag, Mai 2017

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DIDIER GENTY, « La folle qui rit », Connaissance des Arts, Avril 2018

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DIDIER GENTY, « La folle qui rit », ItArtBag, Mars 2018

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ART PARIS, Dominique Lacloche – Matthias Contzen, Kozzarte, Avril 2018

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DIDIER GENTY, « La folle qui rit », Art for Breakfast, Mars 2018

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ART PARIS, Dominique Lacloche – Matthias Contzen, Les Echos Week End, Mars 2018

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ART PARIS, Dominique Lacloche – Matthias Contzen, Connaissance des arts, Avril 2018

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MÉTAMORPHE(S)
ARGHAËL
20.03.2019 – 11.05.2019

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Métamorphe(s)

Arghaël

Loo & Lou Gallery – Haut Marais
20.03 – 11.05.19

Parois anatomiques

Après Raw en 2016, et Skin(s) en 2017, Arghaël propose une nouvelle exposition à la Loo & Lou Gallery intitulée Métamorphe(s) où il prolonge son rapport au corps, où il accentue ses figures aériennes et surprenantes. L’artiste, tel un animal cherchant l’âme des êtres et des choses, accroché à la paroi de ses toiles, nous dévoile des corps virevoltants qui dialoguent avec les grands dessinateurs qui se sont confrontés à la puissance déterminée et sensuelle des modèles d’Egon Schiele à Bacon en passant par les corps filiformes de Giacometti et les visages organiques d’Artaud. Mais Arghaël tient à voyager ailleurs, à galoper avec les matières, à escalader une roche en lin tendu afin de restituer de cette course avec le temps une force, un assaut et une candeur non préméditée.
Il convient de revenir aux origines de l’art, à l’art rupestre, aux premières représentations où le fusain joue le rôle de cet outil incandescent, passé par le feu, qui traduit les formes rituelles de la perception. Arghaël cherche alors dans ces figures volantes et dansantes à recréer la musique anatomique des premiers temps, un concert amniotique où les corps se replient et se plient dans un cortège de chairs consumées.

Distorsions vivantes

Les chairs surgissent… la toile devient une nouvelle peau où s’est jouée la rencontre de l’artiste en mouvement et du modèle immobile. L’artiste est à l’horizontal à quatre pattes sur la toile pour faire tourner les chairs vives ; et le modèle stoïque regarde cette agitation vitale de l’artiste qui transforme son corps en matière brute. Il s’agit d’une transmutation des corps, d’un passage, d’un accueil. Il s’agit de toucher l’instant, de laisser place à l’accident, aux poussières ténues du fusain et des pastels qui parfois se cassent sous la pression des gestes francs de l’artiste. Il s’agit de distordre le réel et faire naître une folie de vie, un langage.

Mutations des corps

L’autre visage des dessins d’Arghaël, c’est la transformation des corps, la fusion métamorphe. Il tend à mélanger, à complexifier les figures qui évoquent à la fois l’extase et la souffrance dans un tressage paradoxal des émotions. Le corps se tord et lévite en même temps, créant un suspens, une énigme à déchiffrer. La collusion des sexes s’invite également dans cette danse alchimique. Quand il dessine le corps d’une femme, il soustrait certains éléments de sa féminité pour créer un espace intime ambigu. Arghaël provoque des duels sur ses toiles, le modèle et l’artiste, la violence et la douceur, l’homme et la femme, le faune et la nymphe, le fusain noir et les couleurs des pastels, la vitesse et la lenteur, le mouvement et le fixe, la caresse sensuelle et la blessure âpre.
Ses œuvres sont des métamorphoses initiées par une « gaieté noire », une vision vivante du monde des corps. L’artiste invite alors le visiteur à vivre la toile, à vivre, en ricochet, cette rencontre qui a eu lieu ; et ainsi, il nous offre à voir une chair nouvelle, fruit de cette mutation des corps.

— Lionel Dax, extrait Métamorphe(s), Mars 2019

LYDIE ARICKX, Cimaises, Beaux-Arts Actuels, Octobre 2017

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

PAUL DE PIGNOL

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

Paul de Pignol

Paul de Pignol est né en France en 1965. Il vit et travaille entre Paris et Montigny-sur-Loing.

En 1984, il entre à l’ École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de peinture de Pierre Carron. Il réalise sa première sculpture Fille au Ballon en 1989, inspirée par les Vénus de Lucas Cranach. Peu à peu la sculpture s’impose dans son travail.

À partir de 2010 le dessin prend une importance particulière lorsqu’il décide de lui consacrer un atelier spécifique à Paris. Dès lors une parenté s’instaure comme une évidence entre ces disciplines. Qu’il sculpte ou dessine, Paul de Pignol révèle un processus unique : une plongée dans la substance intime de l’être. Son travail se concentre principalement sur la figure féminine autour de thématiques universelles : la naissance, la vie, la mort. À travers l’exploration du corps féminin il interroge sa fonction, sa masse, sa composition, sa décomposition et sa présence dans un va-et-vient entre le dedans et le dehors.

Les dessins de l’artiste sont le prolongement d’un travail de recherche sur les volumes où il perpétue le geste du sculpteur en posant la lumière par petites touches d’effacement de matière. Les corps ainsi révélés possèdent une présence spectrale.

Depuis 2017, et après des années d’échecs, de rejets et d’errances, Paul de Pignol trouve un langage pictural complémentaire à ses recherches. Son exposition Né du Limon chez la galerie Loo & Lou en 2019 est la résultante de cette quête. Principalement orientée sur le thème du paysage, influencé par la proximité de son atelier avec la forêt de Fontainebleau, l’artiste ne s’écarte pas pour autant de ses obsessions antérieures. L’idée que toute vie puisse naître de la pourriture et de la putréfaction le hante et le fascine toujours. Il en obtient des paysages organiques mouvants. On y sent la tourbe et l’humus. On est proche du Golem. Cette exposition avait réuni pour la première fois des dessins, des sculptures et des toiles, ce qui représente pour l’artiste, tant au niveau du sujet qu’il traite que par la multiplicité des médiums utilisés, un renouveau jouissif et fertile.

JUSTLX
16.05.19 – 20.05.19

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans foires.

JUST LX

16.05.2019 – 20.05.2019

La Loo and Lou Gallery a participé à l’édition 2019 de JustLX, à Lisbonne, Portugal. A cette occasion, la galerie a présenté les univers des artistes Dominique Lacloche, Louise Frydman, Tana Chaney et TANC sur le Stand B2 du 16 au 20 mai 2019.

DOMINIQUE LACLOCHE

Dominique Lacloche est née en 1960 à Rome (Italie). Elle vit entre Paris et Londres.
Depuis plus de vingt ans elle crée des œuvres motivées par la matière et la forme de la Gunnera Manicata, plante aux feuilles monumentales datant de l’ère Jurassique.

Sa méthode se veut exploratoire et empirique : une expérience initiale de révélation photographique à même la feuille de Gunnera a engendré une première « feuille-image », amorce d’une série d’expériences de mise en abyme plasticienne (sculpture, photographie, peinture) ou convoquant des systèmes temporels évolutifs et organiques (montage cinématographique, animation numérique, sound design et composition musicale électroacoustique).

Son travail artistique est éclairé par sa vision en peinture et en architecture, disciplines qu’elle a étudiées et pratiquées de longues années.
Elle a exposé en différents lieux (voir CV). Ses œuvres sont présentes dans plusieurs collections privées à travers le monde.
Dominique Lacloche est représentée par la Loo & Lou Gallery.

LOUISE FRYDMAN

Louise Frydman est née en 1989 à Paris. Diplômée de l’ESAG-Penninghen en 2012 et formée en photographie à l’International Center of Photography de New-York en 2013.
Louise est une artiste pluridisciplinaire qui s’est tournée vers la céramique.

C’est le travail du papier qui l’amène à l’usage de l’argile, devenue sa matière de prédilection. Ses sculptures, miroirs, ou installations mobiles en faïence blanche jouent avec la lumière et le mouvement. Son travail est une exploration des formes de la nature.
Elle recherche la rencontre entre force et fragilité en travaillant ses sculptures de manière éthérée dans leurs formes, et puissante par leurs dimensions souvent monumentales.

Au-delà des formes et de la matière, c’est la rencontre entre l’œuvre et son environnement qui l’intéressent, l’interaction entre l’art et l’architecture. Elle tient à créer une relation directe et intime avec le public en leur offrant une vision poétique du monde, provoquant l’imaginaire aussi bien dans des lieux dédiés à l’art que dans des espaces accessibles à tous. C’est son émotion qu’elle essaie de donner à voir.
L’artiste collabore aujourd’hui avec des maisons de luxe telles que Hermès, Bonpoint ou Yiqing Yin haute couture. Elle vit et travaille entre Paris et la Bourgogne.

TANA CHANEY

Tana Chaney est née en 1978 à Sofia en Bulgarie où elle fait ses études secondaires au Lycée des Arts Appliqués. Elle part s’installer à Paris en 1997 pour passer le concours de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Elle en sort diplômée après avoir étudié dans l’atelier Vladimir Velickovic et dans celui de Dominique Gauthier.

En janvier 2014, l’artiste présente sa première exposition personnelle, « Corps », à la galerie Myriam Bouagal à Paris. Tana Chaney cherche à exprimer dans sa peinture le corps tel que nous le vivons de l’intérieur, ses interactions avec l’extérieur, avec l’autre, ses métamorphoses, ses mouvements et ses contradictions.

Avec sa deuxième exposition personnelle, “Ma place, mon corps”, l’artiste continue d’interroger son rapport au corps. En septembre 2017, elle expose à la Galerie L’Arrivage, à Troyes. À cette occasion, elle publie toujours sur la même thématique “Corps Traits”, un recueil de textes accompagnés d’encres qui seront présentes à JUSTLX, à Lisbonne.

TANC

TANC (Tancrède Perrot) est né à Paris en 1979, où il vit et travaille. Dès son adolescence, sur les bancs de l’école, il commence à noircir les pages de son cahier d’écolier avec des écritures belles et indéchiffrables. Avec la maturité d’un artiste plasticien et graffeur, il réélabore le thème de l’écriture en approfondissant la recherche sur le geste, la matière, le trait et la graphologie.

Influencé par ses nombreux voyages en Afrique du nord et en Asie, ainsi que par le contact avec la calligraphie arabe et les idéogrammes, son projet artistique se tourne vers l’esthétique de l’écriture : les phrases condensées laissent apparaitre des compositions abstraites. Les formes qui nous permettent de communiquer acquièrent un statut autonome et mystique, détaché de l’expression commune de la signification. Tanc établit un lien direct entre le geste et l’écriture, dans un processus de répétition de signes qui s’approche de l’état de transe. Guidé par une gestuelle rapide quasi métronomique qui surgit spontanément de son esprit, l’artiste produit ces signes comme expression plastique du rythme, de la syntaxe, et du débit des jaillissements de son inconscient. Ils scandent la toile et s’inscrivent dans un système plus global, sorte de cartographie imaginaire d’un nouveau territoire du langage, illisible au sens littéral mais ouvrant un nouveau champ de compréhension. Ses œuvres ont été exposées à travers le monde, de Paris à New Delhi, de New York à Shanghai.

ART PARIS ART FAIR
04.04.2019 – 07.04.2019

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans foires.

ART PARIS ART FAIR
2019

04.04.2019 – 07.04.2019

La Loo & Lou Gallery a participé à l’édition 2019 d’Art Paris Art Fair. A cette occasion, la galerie a présenté les univers des artistes Lydie Arickx, Flo Arnold et Catherine Wilkening au Stand A21 du 4 au 7 avril.

LYDIE ARICKX

Peintre et sculpteure, Lydie Arickx est née en 1954 à Villecresnes de parents d’origines Flamande. Après des études (1974-1978) à l’École supérieure d’arts graphiques de Paris (ESAG),
présentée par Roland Topor, elle obtient sa première exposition personnelle en 1979 à la galerie Jean Briance (pastels et huiles).
Dès le début des années 1980, elle participe à des évènements internationaux comme la foire de Bâle, la FIAC ou Art Paris.
En 1988, elle présente son travail en Belgique, en Suisse, en Allemagne, aux Pays-Bas puis en Espagne et aux États-Unis (première exposition présentée par Amaury Taittinger à New York aux côtés de Francis Bacon).

L’artiste organise régulièrement des événements culturels sur de grandes scènes nationales (Art Sénat 2001…) mettant en scène l’art contemporain et le spectacle vivant (stages de créativité pour les écoles, entreprises, hôpitaux… manifestations culturelles, expositions).
Plusieurs de ses œuvres figurent dans les grandes collections publiques internationales (Musée National d’Art moderne de Paris, Centre Pompidou, Palais de Tokyo, FNAC…) et au sein de l’espace public (Hôpital Paul-Brousse à Villejuif, Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, IUFM de Mont-de-Marsan, MACS Saint-Vincent-de-Tyrosse, fresque pour la commémoration du centenaire des arènes de Dax en 2013…).

Son atelier est considéré comme un lieu d’expérimentation à part entière qu’elle aime partager avec tous publics.

FLO ARNOLD

Son métissage culturel, élément constitutif de son travail, s’est forgé grâce à de nombreux voyages et séjours à l’étranger, en Afrique, Europe et aux États-Unis. Ses installations témoignent de ce nomadisme existentiel : ses gestes sont le résultat de son parcours. Elle a participé en 2016 à la Biennale de Marrakech, durant laquelle elle a exposé au Musée de la Palmeraie, pour la première fois, ses installations en papier hydrofuge sur laiton gainé. Ses créations sont souvent retro éclairées et parfois complétées par du son. Le matériau utilisé, le papier japonais blanc, suggère l’éphémère et la fragilité, mais aussi une forme d’évanescence soulignée par une apparente lévitation. Les sculptures de Flo Arnold flottent ainsi dans des espaces qui ouvrent à la pensée, à la spiritualité, au voyage intérieur.
Citoyenne du monde, elle nourrit de manière métaphorique ses sculptures de ses rencontres.

Flo Arnold est née en France et a grandit au Maroc, à Casablanca. Elle a eu de nombreuses expositions individuelles en France et à l’étranger, notamment à la Biennale de Marrakech (Maroc), en 2014 et en 2016 et à la galerie Loo & Lou, à Paris (France), en 2018. Elle a aussi montré ses œuvres lors d’expositions collectives, à la Fondation Pierre Berger, à Paris (France) et à l’Institut du Monde Arabe, à Paris (France), en 2013 ; au Musée de la Palmeraie, à Marrakech (Maroc), en 2014 ; à l’Institut Bernard Magrez, à Bordeaux (France), en 2017, entre autres.
Récemment, lors de la foire JustMad 2019 à Madrid, l’œuvre Formes Nomades a été distinguée par le Premier Prix de la Room Mate Collection.
Actuellement elle vit et travaille entre le Maroc et la France.

CATHERINE WILKENING

Née à Dijon en 1963, Catherine Wilkening vit et travaille à Paris où elle se consacre à la sculpture à partir de 2003. Ce n’est véritablement qu’en 2015 qu’elle accepte d’exposer publiquement ses œuvres.
L’artiste doit également sa renommée à sa carrière de comédienne depuis le milieu des années 1980.
Ses sculptures s’inspirent et se nourrissent depuis toujours de la figure féminine, avec pour thèmes obsessionnels : la naissance, le chaos, la mort – la renaissance –, et lui procurent la jouissance d’accoucher éternellement, à partir d’une sensation, d’un mot, d’une image qui l’obsède ou s’impose dans l’instant.
À l’occasion de Art Paris, elle choisit de revisiter le Petit Chaperon Rouge, qui finit par devenir elle-même louve et mange la mère, la grand-mère et tous les loups. Une allégorie à ces bouches géantes et dévoreuses, à ceux que l’on nomme cannibales, car ils se nourrissent de leurs semblables.

Catherine Wilkening a participé à de nombreuses expositions collectives, telles que “Nature” à la Galerie Caroline Tresca, à Paris, France en 2016 ; à l’espace Suspenso, à Lisbonne, Portugal, en 2017 ; à la galerie HOMA à Lisbonne, Portugal, en 2018.
Elle a aussi présenté son travail lors d’expositions personnelles, notamment à la Galerie YenakArt Villa, à Bangkok, Thaïlande, en 2015 ; à la Vivienne Art Galerie, à Paris, France, en 2017 ; à la Loo & Lou Gallery, à Paris, France, en 2018 ; à la Ibugallery, à Paris, France, en 2018, entre autres.

La dernière période de l’œuvre de Matthias Contzen, s’inscrit dans la perspective d’un ensemble de quatre sculptures en basalte noir, choisies par l’artiste comme les expressions les plus abouties de ses recherches des années 2 000. Fusion, 2007, de même que Together We Are Strong, 2005, Slow Motion, 2010, et Family, 2011 – exposées dans l’espace du Haut Marais – explorent déjà l’intériorité de la matière. Entre matité et brillance, leurs formes organiques et sensuelles ondulent, se jouent de leurs interstices et tendent vers l’infini. Dans un langage abstrait à la fois personnel et universel, s’exprime une même aspiration : réunir, embrasser une harmonie aussi originelle que fragile.

JUST MAD
26.02.19 – 03.03.19

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans foires.

JUST MAD
2019

26.02.2019 – 03.03.2019

La Loo and Lou Gallery a participé à l’édition 2019 de Just Mad, à Madrid, Espagne. A cette occasion, la galerie a présenté les univers des artistes Flo Arnold, Christophe Miralles et Paul de Pignol sur le Stand C12 du 26 février au 3 mars 2019.

Forme Nomade, Installation, papier Wenzhou, papier ciré, armature en laiton gainé, Led, 140 x 270 cm, 2019

FLO ARNOLD

Son métissage culturel, élément constitutif de son travail, s’est forgé grâce à de nombreux voyages et séjours à l’étranger, en Afrique, Europe et aux États-Unis. Ses installations témoignent de ce nomadisme existentiel : ses gestes sont le résultat de son parcours.
Elle a participé en 2016 à la Biennale de Marrakech, durant laquelle elle a exposé au Musée de la Palmeraie, pour la première fois, ses installations en papier hydrofuge sur laiton gainé.
Ses créations sont souvent retro éclairées et parfois complétées par du son.
Le matériau utilisé, le papier japonais blanc, suggère l’éphémère et la fragilité, mais aussi une forme d’évanescence soulignée par leur apparente lévitation.
Les sculptures de Flo Arnold flottent ainsi dans des espaces qui ouvrent à la pensée, à la spiritualité, au voyage intérieur.
Citoyenne du monde, elle nourrit de manière métaphorique ses sculptures de ses rencontres.

Flo Arnold est née en France et a grandit au Maroc, à Casablanca. Elle a eu de nombreuses expositions individuelles en France et à l’étranger, notamment à la Biennale de Marrakech en 2014 et en 2016 ; à la Loo & Lou Gallery à Paris en 2018. Elle a aussi montré ses oeuvres lors d’expositions collectives, à la Fondation Pierre Berger et à l’Institut du Monde Arabe en 2013 ; au Musée de la Palmeraie, à Marrakech, en 2014 ; à l’Institut Bernard Magrez, à Bordeaux, en 2017, entre autres.
Actuellement elle vit et travaille entre le Maroc et la France.

CHRISTOPHE MIRALLES

Le travail de Christophe Miralles est axé sur une recherche constante de l’identité.
Représentées seules ou en couple, ses silhouettes sont des figures simples, intemporelles et universelles, emblématiques de la présence humaine. L’artiste propose ainsi des images que l’on peut s’approprier et appliquer à notre propre histoire.
Il explore depuis vingt ans cette même thématique, tout en creusant ses recherches et son écriture picturale.

Christophe Miralles, artiste franco espagnol, vit et travaille entre la France et le Maroc.
Il a présenté son travail lors de nombreuses expositions personnelles, notamment au Musée du Mémorial de Caen, en 2008 ; à la Biennale de Marrakech en 2014 et en 2016 ; à la Loo & Lou Gallery, à Paris en 2018.
Il a également participé à plusieurs expositions collectives, à la Biennale de Cachan en 2016, à la Biennale de Marrakech, avec la galerie Yakin&Boaz en 2014 ; au Musée de la Palmeraie, à Marrakech, en 2014, entre autres.

Plaisir, huile sur toile, 55 x 46 cm, 2019

PAUL DE PIGNOL

Paul de Pignol est né en France en 1965. Il vit et travaille à Paris.
En 1984, il entre à l’École nationale supérieure des Beaux Arts de Paris, dans l’atelier de peinture de Pierre Carron. Il a notemment exposé à la galerie Fred Lanzenberg à Bruxelles (Belgique), en 2000 ; à la galerie Koralewski à Paris (France), en 2002 ; à la galerie Lillebonne à Nancy (France), en 2003 ; au Château de Nemours (France), en 2008 ; à la Loo & Lou Gallery à Paris (France), en 2017.

Il réalise sa première sculpture « Fille au Ballon » en 1989, inspiré par les Venus de Lucas Cranach. Peu à peu la sculpture s’impose dans son travail. Plus tard, à partir de 2010, le dessin prend une importance particulière lorsqu’il décide de lui consacrer un atelier spécifique à Paris. Dès lors, une parenté s’instaure comme une évidence entre ces disciplines. Les dessins de l’artiste sont le prolongement d’un travail de recherche sur les volumes où il perpétue le geste du sculpteur en posant la lumière par petites touches d’effacement de matière sur la feuille noircie de poudre de fusain. Les corps ainsi révélés possèdent une présence spectrale.
Qu’il sculpte, peigne ou dessine, l’artiste révèle un processus unique, une plongée dans la substance intime de l’être.
Le travail de Paul de Pignol se concentre principalement sur la figure féminine autour de thématiques universelles, la naissance, la vie et la mort.

Figure de roche V, bronze, 34 x 7,5 x 6,5 cm, 2008, Ed 4/4

GERMINATION
Peintures et pastels
FRED KLEINBERG
30.01.2019 – 09.03.2019

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

Germination

Fred Kleinberg

Loo & Lou Gallery et L’Atelier
30.01 – 09.03.19

Cette exposition met en évidence les correspondances entre l’homme et le principe dynamique de la nature, inhérente à chaque être. « La transformation de la violence en beauté », dont nous parle Fred Kleinberg, aboutit à la nature sauvage, cette autre face organique de l’intériorité de l’homme. Au sens de Cézanne : « Le paysage se pense en moi et je suis sa conscience. » Cette invocation de la nature inscrit l’humain dans une cosmogonie en correspondance avec les éléments et les changements de saisons, les cycles de la lune et l’alternance des marées basses et hautes.

Dans les grandes peintures de paysage le spectateur découvre une forêt, dans une autre toile une cascade. Ces lieux, nés de l’imaginaire de Fred Kleinberg, sont autant des réminiscences de ses voyages qu’un désir de nature. Il s’agit de paysages mentaux, marqués par l’absence de toute figure. Le paysage devient ici un écran de l’imaginaire, un espace de projection par excellence. Pour Fred Kleinberg, il est celui de son désir de s’immerger et de disparaître dans la terre. S’instaure alors sur la toile un dialogue avec les sensations du paysage : la brume montant dans les sous-bois, les clapotis des vagues contournant la masse des rochers, la respiration de l’humus. « Comment rendre palpable la vie d’une feuille, d’une branche, d’un tronc, lorsque celui-ci devient aussi vivant qu’un regard. » nous dit Fred Kleinberg.

Dans les dessins/pastels de Fred Kleinberg, la figure humaine est perçue comme un corps composite dont chaque partie est reliée à l’univers, appartenant aussi bien aux règnes végétal, minéral qu’animal. Compris dans sa relation avec son environnement naturel, l’homme devient alors une interface vivante, propre à suggérer une nouvelle alliance entre nature et culture.

— Jeanette Zwingenberger – extraits

YOU AND I ARE EARTH
OLIVIER DE SAGAZAN
07.11.2018 – 19.01.2019

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

You and I are earth

Olivier de Sagazan

Loo & Lou Gallery – Haut Marais
07.11.18 – 19.01.19

« De tous les phénomènes ou apparitions, propres au vivant, le plus admirable est l’apparition elle-même. » Thomas Hobbes, ici, par une ellipse magnifique rend compte du mystère de la chair : visible et voyante.

La défiguration en art, c’est le passage de la Sainte Face à la Tête viande ; une ruse de l’artiste pour tenter de déplier, de comprendre le mystère de la chair, et enfin sortir de ces hallucinations collectives qui amènent à des croyances absurdes. Peintures, sculptures, performances, restent pour moi des tentatives de m’approprier la logique du vivant et de découvrir sa vraie face : comment la matière aveugle de la pierre peut-elle en se complexifiant devenir voyante chez l’animal ? Chaque être vivant est une une caisse de résonance , un « Lieu » unique à partir duquel un Monde pour soi va s’ouvrir, fût-il bactérie, crapaud, ou être humain. Je voudrais ici m’étonner et me ravir du théâtre qui se joue dans chaque organisme. »

— Olivier de Sagazan

Après Êtres-Chairs à la Chapelle des Franciscains, Olivier de Sagazan poursuit son exploration sur la thématique du vivant à la galerie Loo & Lou qui prend pour l’occasion l’apparence d’un cabinet de curiosités.

« Je travaille essentiellement avec de l’argile et de l’herbe qui forment une sorte de torchis. Technique utilisée depuis des millénaires pour construire des murs, mais qui s’avère aussi passionnante pour réaliser le support d’une peinture ou d’une sculpture. J’aime profondément ce matériau en ce qu’il parle de nos origines. Toutes mes expositions pourraient de fait s’intituler You and I are Earth. Il y a en nous un lien à la terre qui a engendrée la vie. La Terre notre planète m’apparaît comme une sorte de grand organisme vital qu’il nous faut protéger. »

— Olivier de Sagazan

L’ÉTERNITÉ ET UN JOUR
JEAN-CHRISTOPHE BALLOT
09.11.2018 – 18.01.2019

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

L’ÉTERNITÉ ET UN JOUR

Jean-Christophe Ballot

Loo & Lou Gallery – George V
09.11.2018 – 18.01.2019

 

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Le titre de l’exposition – L’éternité et un jour – reprend le titre du film de Theo Angelopoulos, primé à Cannes en 1998. En associant deux rapports au temps, le titre de l’exposition exprime toute la complexité du rapport que nous entretenons avec la figure de la Vanité : la permanence et la finitude.

Cette détermination à saisir et à rendre visible le travail du temps oriente le travail du photographe et devait le conduire un jour à se mesurer explicitement avec les Vanités. Que les rituels soient chrétiens ou animistes, on retrouve le crâne, réalité autant que motif de l’universel memento mori (souviens- toi que tu vas mourir). C’est à l’occasion d’une résidence d’artiste durant l’été 2017 au monastère de Saorge (résidence gérée par le Centre des monuments nationaux), que Jean-Christophe Ballot a développé un travail sur le thème des Vanités. L’artiste emportait avec lui deux crânes en résine conçus pour les étudiants en médecine. Il a délicatement patiné la surface blanche du premier et peint le second en or.

Pour ce travail, Jean-Christophe Ballot a réalisé les prises de vues avec un appareil numérique. Au gré des sujets, il développe ses fichiers en noir et blanc ou en couleur, réalise des épreuves dans des formats allant du 40×60cm au 100x150cm et sur des supports aussi variés que les tirages noir et blanc barytés, les impressions lambda ou pigmentaires. Il attache une grande importance au choix du papier, de ses qualités de restitution et du sujet de l’image.

Au-delà du mode opératoire, chaque image nous propose une réflexion poétique, philosophique ou spirituelle. Par ses œuvres, Jean-Christophe Ballot nous invite à la méditation.

OLIVIER DE SAGAZAN

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

Sans titre 6, 2022, Acrylique, colle, herbe, argile, matériaux mixte sur toile, 160 x 130 cm © Olivier de Sagazan

OLIVIER DE SAGAZAN

 

« Il faut en convenir, pour qui ne connait pas l’œuvre d’Olivier de Sagazan, son travail peut apparaitre d’emblée très morbide et provocateur. Lui s’en défend et n’y voit qu’une façon, à travers ses créations, de secouer les consciences pour souligner au contraire le caractère exceptionnel de la vie.

Lors de notre première collaboration avec l’artiste en 2016, nous avions proposé, en préambule de ce temps fort de notre programmation, sa performance « Transfiguration » qui se jouait au Théâtre Desjazet. Un solo show dans lequel on voit un homme en costume arriver sur scène et entrer progressivement dans une forme de transe pour se défigurer, vociférant parfois, usant de l’argile et de la peinture pour se couvrir le visage et le corps.

Un premier rendez-vous remarqué et qui avait produit un effet certain sur le public. Je garde le souvenir de quelques visages presque exsangues aperçus parmi nos invités à l’issue de la représentation. Un ami que je croisais dans la foule semblait lui aussi quelque peu secoué par cette confrontation. Il n’était pas encore le collectionneur des œuvres de Sagazan qu’il devint par la suite, et adoptait alors une position plutôt réservée ne sachant pas vraiment reconnaître la nature des sentiments qui l’animaient. Il lui fallait digérer la chose, me confia-t-il…

Pour ma part, je n’échappais pas, par moment, à une forme de sidération en voyant ce personnage, qui m’était soudain devenu inconnu, se transformer sous nos yeux. J’eu le sentiment confus, sans bien savoir précisément, de toucher à quelque chose de primordial.

Ce n’était pourtant pas un territoire inconnu. Lors de la préparation de l’exposition , nous avions découvert dans son « atelier-capharnaüm » de Saint- Nazaire une création pléthorique qui m’évoquait un univers étrange. Partout, des sculptures et des peintures de corps et de créatures façonnés dans la terre, donnant naissance à des personnages hybrides.Une forme de bestiaire réinventé…

Le premier sentiment qui venait lorsque le regard se posait sur ces corps éventrés, meurtris, écorchés, renvoyait forcément vers un ressenti mortifère. Mais tout de suite, autre chose s’installait, faisant surgir une lecture plus poétique : oui c’étaient des corps abimés, mais c’étaient aussi des visages dénués de douleurs ou de tristesse. Ses créatures semblaient figer pour l’éternité. J’ai aimé cela. Le monde de Sagazan n’était pas si inquiétant et l’impression un peu macabre du premier instant, largement dépassée.

Comme le confirmera la prochaine exposition à la galerie, après le « déracinement », il y a l’enracinement ou du moins sa tentative L’artiste nous proposera un dialogue entre ses sculptures et une série de paysages entrepris pendant la période du Covid, à un moment durant lequel il a ressenti avec encore plus de force le besoin de nature. La majorité de ses paysages excluant les corps qu’il avait pourtant habitude d’y faire figurer. A l’exception notable, toutefois, d’un tableau représentant un sous-bois dans lequel on voit, relié, par les racines, un corps enterré qui affleure à la surface. « Chassez le naturel… »

— par Bruno Blosse, directeur artistique de la Loo&Lou Gallery, Paris

 

Né en 1959 à Brazzaville au Congo, Olivier de Sagazan vit et travaille à Saint-Nazaire.

Biologiste de formation, il s’intéresse au vivant et cherche à établir au travers de son œuvre, une sorte de généalogie du sensible pour comprendre comment à un moment donné, la matière inerte structurée en cellules a engendré du vivant et de la sensibilité.

Depuis près de 25 ans, le travail d’Olivier de Sagazan est principalement axé sur le corps humain. En parallèle de ses créations – peintures, sculptures, installations -, Olivier de Sagazan réalise des performances, très remarquées dans le monde entier, au cours desquelles il fait de son corps le support d’un surmodelage usant de l’argile et de la peinture. Intervenant sur son visage et son corps, au fur et à mesure d’une gestuelle chorégraphiée, il crée les conditions d’une métamorphose radicale.

Pour la partie plastique, ses matériaux de prédilection sont l’argile et l’herbe, qu’il assemble et pétrit pour créer une matière vivante de laquelle va apparaître un monde polymorphe composé de personnages, et un bestiaire dans lequel l’humain se mêle à l’animal. 

EXPOSITIONS

2021

2020

2019

2018

2017

2016

JOHAN VAN MULLEM

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

JOHAN VAN MULLEM

Johan Van Mullem est né au Congo en 1959 de parents belges. Il grandit en se déplaçant à travers le monde grâce aux diverses affectations diplomatiques de ses parents, dont un séjour de sept ans en Tunisie. L’artiste a toujours été autodidacte. Il a commencé à dessiner à l’âge de cinq ans et n’a jamais cessé, suivant les traces de son père et de son grand-père. Ses racines familiales se trouvent dans la ville de Bruge, puis à Bruxelles où il a poursuivi ses études d’architecture. Plus tard, Johan a commencé à explorer la gravure et la peinture. Aujourd’hui, il peint à l’encre de gravure et est considéré comme l’un des seuls artistes à utiliser ce support pour créer des tableaux.

Depuis sa jeunesse, Van Mullem a persisté dans sa recherche des visages ridés, cherchant la beauté qu’il reconnaissait dans l’expérience qui est « gravée » sur les visages et dans les mains. Depuis lors, le visage reste le sujet majeur de son œuvre. Les sujets apparaissent rajeunis, disparaissant ou émergeant dans un halo de lumière dans un sfumato à l’ancienne, offrant une évasion dans un monde d’émotions. Son œuvre est une invitation à l’introspection et à un voyage dans une charge émotionnelle omniprésente dont on ne peut se séparer avec indifférence, effet de la profondeur déconcertante de ses tableaux.

La superposition et l’effacement de nombreuses couches lisses d’encres diluées accentuent encore le sentiment de voir sur la toile une présence indescriptible. Van Mullem a maîtrisé cette technique spécifique et unique par auto-apprentissage, exécutant ses pièces à l’encre de Chine dans le prolongement de son expérience de graveur, ce qui confère à ses œuvres un caractère supplémentaire et singulier.

Artiste aux multiples facettes, designer, poète, musicien, peintre et sculpteur, Van Mullem s’efforce de créer une œuvre diversifiée mais absolument cohérente qui jette des ponts pour relier et éveiller nos sens. Bien que ses œuvres soient contemporaines, elles peuvent suggérer des références à des chefs-d’œuvre historiques.

Ses tableaux font partie d’importantes collections privées et de musées dans toute l’Europe. Il a organisé des expositions personnelles dans des galeries d’art situées à Londres, Paris, New York et Bruxelles. Ses œuvres ont été exposées dans divers musées européens.

LES OEUVRES DISPONIBLES

FLORILEGES
TONY SOULIÉ
14.09.2018 – 27.10.2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

FLORILEGES

Tony Soulié

Loo & Lou Gallery – Haut Marais
14.09 – 27.10.18
Loo & Lou Gallery – George V
21.09 – 26.10.18

 

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Avec FLORILEGES, Tony Soulié livre son acte pictural le plus abouti, le plus rebelle, le plus libre aussi, en forme d’ode flamboyante et optimiste à la force inventive de l’homme qui peut casser tous les carcans.

Il commence donc par casser celui de l’image « désormais en trop plein technologique » dit-il, une saturation qui lui fait perdre sens. Pas de méprise ! L’artiste ne fait pas dialoguer photographie et peinture, mais interroge bien la peinture, la représentation, l’émergence de l’abstraction, la poétique de l’entre-deux. De fait, il cherche le terrain vague de l’image, sa mise à distance, la forme jamais faite, le surgissement de la peinture pour la laisser « agiter ses pétales de couleur ».

Tony Soulié exécute donc l’image comme un meurtre bienvenu de la photographie. Il joue son polar à coups de griffures, de noyades colorées, de découpes à vif dans la texture même de l’image comme autant de trous noirs de la matière et de la représentation, comme autant de trous de mémoire et de leur échappée belle, un clin d’œil à Matisse aussi.

Avec ses FLORILEGES, l’artiste se glisse même derrière l’image. Il commence par arracher la pellicule photographique pour en dévoiler la chair où il va cultiver ses fleurs. Car si on a connu l’artiste cherchant la forme des villes de par le monde, New York, Hong-Kong, Tokyo, Shanghai, sa nouvelle cartographie est bien Botanique, « une floraison journalière ».

TONY SOULIÉ

Florilèges
Exposition du 14.09.18 au 27.10.18

VIDEO : Flowers

JEAN CLAUDE WOUTERS

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

JEAN-CLAUDE WOUTERS

Les mains vides,
je tiens en main une bûche.
Je vais à pied,
mais chevauchant un buffle.
Je passe un pont,
mais voilà que le pont coule,
et l’eau ne coule pas.

– Hakuin XVII

Jean Claude Wouters (né en 1956) est un artiste belge qui a vécu et travaillé à Bruxelles, Paris, Tokyo, Italie, Dubaï et Los Angeles. Il a étudié le dessin dès son plus jeune âge, puis le ballet, la réalisation de films et divers arts du spectacle.

Wouters a toujours été très sensibilisé par la nature du corps et de l’esprit. Il travaille à l’aide de trois appareils photo analogiques : un 135, un polaroid et un moyen format 67, et utilise des négatifs 6×7 afin d’éviter du grain photographique sur ses images. Il demande à ses sujets de faire face à une fenêtre, n’employant que la lumière naturelle pour les éclairer. Après avoir développé et imprimé cette image originale, il la rephotographie en utilisant une forte lumière du ciel qui se reflète dans l’ouverture de son objectif. Il répète ce processus plusieurs fois afin de superposer des couches de lumière, qui effacent progressivement l’apparence de la personne. Le négatif final est imprimé dans la chambre noire sur du papier baryté mat de 80 x 100 cm, un exemplaire unique qui est ensuite traité au sélénium à des fins de conservation, une méthode similaire à celle utilisée pour préserver les photographies prises au XIXe siècle. Ce négatif est ensuite plongé dans du sable et placé dans une petite boîte en bois qui accompagne le portrait.

Dans son début de carrière, après avoir étudié et dansé avec Maurice Béjart et Lindsay Kemp au début des années 80, Wouters a commencé à travailler comme artiste de scène et comme cinéaste indépendant. Son travail a été sélectionné par le British Film Institute, l’Université de Tsukuba au Japon, la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes en 1981 (Brian Eno – Music for Films), et a reçu plusieurs prix dans des festivals internationaux de cinéma, à New-York, San Francisco, Paris, Prague, Téhéran et Montréal. Il a travaillé pendant de nombreuses années à Paris comme cinéaste et photographe de mode, sa spécialité étant la beauté de la femme exprimée de manière simple et naturelle.

Il a collaboré entre autre avec Lancôme, Chanel, Yves Saint Laurent et plusieurs marques de luxe mais aussi avec le créateur de mode Marc Jacobs pour ARTREAGEOUS chez Bloomingdale’s (New York, 2007). En 2011, il a présenté CRINOLINE MAN au musée LACMA (Los Angeles), et SHADOW WALKER au musée MOCA (Tucson, AZ). En 2012, il a reçu la bourse de la fondation POLLOCK-KRASNER à NYC.

L’IMPERMANENCE
Catherine Wilkening – Jean-Christophe Ballot
22.06.2018 – 04.08.2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

L’IMPERMANENCE

Catherine Wilkening
sculpture en porcelaine

Jean-Christophe Ballot
photographies

Loo & Lou Gallery – Haut Marais
22.06.2018 – 04.08.2018

 

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Catherine Wilkening

« Il y a plusieurs années, la nécessité de mettre les mains dans la terre, matière organique, s’est imposée à moi et m’est devenue vitale. La reniflant, la malaxant, la froissant, la brisant, la griffant jusqu’à ce que la forme jaillisse…La terre est une matière vivante, dictant ses propres lois, qui réclame de l’attention, une écoute. Elle est mon guide dans notre union ; il n’y a que mes doigts, aucun outil entre elle et moi. Un combat à mains nues, une bataille acharnée et sauvage créant un jeu d’équilibre. Je cherche la faille, flirte avec le danger, explore le point de jonction, l’ultime point d’équilibre, l’instant où tout bascule, où l’accident jaillit, où la rencontre se produit, qui donne la vie, où la terre s’affirme et s’impose dans la création. Alors, la sculpture naît.

Et puis, il y a 7 ans, intervient la rencontre avec la porcelaine. L’envie d’accéder à davantage de douceur dans mes œuvres m’attire. Laissant de côté les monstres aux formes torturées jaillis d’un combat avec la matière brute, je décide de me confronter au blanc, à ce nouveau medium, à sa pureté et à son extrême finesse. La magie opère… très vite je comprends que la seule manière pour que cette terre prenne forme, c’est de lui donner amour et patience. Mon apaisement ne passera plus par la violence, mais par la quiétude.

Mes sculptures s’inspirent et se nourrissent depuis toujours de la figure féminine, avec pour thèmes obsessionnels : la naissance, le chaos, la mort qui n’est jamais loi. Mais aussi, la renaissance ! Il y a ce sentiment d’urgence qui s’impose à moi. Il me faut créer sans cesse, à partir d’une sensation, d’un mot, d’une image qui m’obsède ou s’impose dans l’instant. Puisque la vie c’est l’impermanence, puisque nous ne cessons de naître, de n’être plus, de n’être pas encore… » 

— Catherine Wilkening

 

Jean-Christophe Ballot

Architecte D.P.L.G. Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Diplômé de la FEMIS. Pensionnaire de la Villa Médicis en 1991. L’ensemble de son travail est orienté sur l’espace, que cela passe par des paysages urbains et industriels ou des décors naturels remplis de spiritualités. L’artiste s’installe dans des lieux de mémoires.

Les travaux photographiques seront présentés pour la première fois à la galerie Loo & Lou à l’occasion de l’exposition l’Impermanence. Les vanités représentées viendront faire écho aux crucifix de Catherine Wilkening. En novembre 2018 une exposition personnelle lui est consacrée à la galerie.

Jean-Christophe Ballot a construit son œuvre sur un credo : la photographie est, selon la formule de Roland Barthes, un « ça a été ». Cette détermination à saisir et à rendre visible le travail du temps, qui oriente le travail du photographe, devait le conduire un jour à se mesurer explicitement avec les Vanités. Que les rituels soient chrétiens ou animistes, on retrouve le crâne, réalité autant que motif de l’universel memento mori (souviens- toi que tu vas mourir).

« Mes images interrogent la mémoire, elles portent sur l’histoire de ces lieux et de leurs transformations. L’essentiel est toujours un exercice sur le vide qui est au centre de tous mes travaux photographiques, et de ma réflexion. Je recherche le temps suspendu, et revendique une photographie contemplative »

— Jean-Christophe Ballot

CARTE BLANCHE (1)
Clara Daquin
21.06.2018 – 03.08.2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

UNE LÉGÈRE OSCILLATION

CARTE BLANCHE (1)
À CLARA DAQUIN

Chloé JULIEN
Florian MERMIN
NIDGÂTÉ
Inès PANIZZI
Julia PITAUD
Loo & Lou Gallery — George V
21.06 – 03.08.2018
« Il est ici irréparablement, jamais ailleurs. Mon corps, c’est le contraire d’une utopie, ce qui n’est jamais sous un autre ciel, il est le lieu absolu, le petit fragment d’espace avec lequel, au sens strict, je fais corps » — Le corps utopique , Michel Foucault, 1966

Une légère oscillation réunit cinq artistes dont les œuvres témoignent de ce drôle de compagnon qu’est le corps. Michel Foucault dans sa conférence « Le corps utopique » , de 1966, le décrit comme un enfermement, une « vilaine coquille de [sa] tête » à partir de laquelle naissent les utopies. La véritable utopie serait un lieu hors de tous les lieux où nous aurions un corps sans corps, lumineux et limpide. Ici, dans cet espace noir, les artistes exposent de curieux objets révélant leurs utopies personnelles. Mains, gants, secondes peaux, chaise et cape trônent dans cet ancien cabinet de curiosité. Les objets, à la fois organiques et insolites, habitent le lieu et conversent entre eux.

Les œuvres de cette exposition racontent ce grand décalage entre ce qui se passe en nous et ce qui se produit dans l’immensité de l’univers ; la puissance que prennent parfois nos émotions, une secousse quasiment imperceptible à l’échelle du monde. Le corps est un étrange compartiment de voyage et à travers lui se déploie notre relation aux autres ; la proximité physique est souvent la promesse d’une distance émotionnelle et inversement. L’homme s’échappe du corps par le rêve mais ce sont les mains qui font l’artiste. Comme l’évoque Henri Focillon dans son Éloge de la main (1934), l’homme qui songe ne peut créer car ses mains sommeillent « L’art se fait avec les mains ».

Dans son livre Une très légère oscillation, Sylvain Tesson décrit l’exercice quotidien du journal intime comme la possibilité de se sauver d’un chaos à la fois intérieur et extérieur. Pour les artistes de cette exposition il s’agit du même mécanisme : créer dans le but de calmer l’effervescence interne.

VERTIGE DU MONDE
Flo Arnold
26.04.2018 – 09.06.2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

VERTIGE DU MONDE

Flo Arnold

Loo & Lou Gallery — L’Atelier
26.04 – 09.06.2018

Flo Arnold, Installation, papier hydrofuge sur laiton gainé, led, 600 x 340 cm, 2018 © Flo Arnold

Flo Arnold réalise pour l’Atelier une installation in-situ Vertige du Monde. Cette germination de flux organiques en papier rétro éclairés, sonorisée, vient dévorer l’espace telle une végétation luxuriante. L’architecture du lieu disparaît sous une cascade immaculée. La plasticienne souligne ici que chacun d’entre nous pour oublier le vertige du monde qui nous entoure doit vivre dans une sphère sans frontière, sans limite à la recherche d’une paix intérieure.

FLO ARNOLD

Vertige du Monde
Exposition du 26.04.18 au 09.06.18
VIDEO : Montage de l’exposition Vertige du Monde

FRED KLEINBERG

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

FRED KLEINBERG

Fred Kleinberg est né en 1966 à Paris. Formé à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (ENSBA), il expose son travail depuis 1985 en Europe, aux États-Unis, en Inde et en Chine.

Il procède par séries. Chaque nouvelle série s’accompagne naturellement, intuitivement de voyages. Artiste globe-trotter, il est sélectionné pour de multiples résidences d’artiste : la Villa Médicis à Rome en 1996 en collaboration avec la romancière Kits Hilaire, le Musée d’art contemporain de Moscou en 2001, Art Résidence of Pondichéry en 2004 en Inde, en Chine en 2010 en collaboration avec la Hong Merchant Gallery de Shanghai et en Inde en 2018 au sein de l’université de Shantiniketan. lI est lauréat de nombreux prix de peinture : le prix du Salon de Montrouge en 1998, le prix de la fondation Coprim en 2000, le prix de la fondation Taylor en 2008, le prix de la fondation Charles Oulmont en 2008 et le 1er prix d’art contemporain de Monaco en 2014.

Ses principales expositions retracent ces séries thématiques : « La mémoire au corps » à la Fondation Coprim à Paris en 1999 ; «D’obscénité et de fureur» au Passage de Retz à Paris en 2002 ; «Made in India» à Koehnline Museum of Art à Chicago, USA en 2006 ; «Baroque Flesh» à la galerie Polad-Hardouin à Paris en 2011 ; «Territoire d’héroïsme et de fureur», sa première exposition rétrospective, à la galerie Messine à Paris en 2012 ; « Reborn project » à la galerie Frank Pages à Genève, Suisse en 2015 ; « Odyssée » à la foire ART Elysées à Paris en tant qu’invité d’honneur en 2017.

Fred Kleinberg vit et travaille à Paris.

 

TERRITOIRE UNIQUE
Christophe Miralles
26.04.2018 – 09.06.2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

TERRITOIRE UNIQUE

Christophe Miralles

Loo & Lou Gallery – Haut Marais
26.04.2018 – 09.06.2018

 

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Christophe Miralles propose une série de peintures à l’huile, de papiers et de laques qu’il regroupe sous le titre de Territoire Unique. Il nous parle d’humanité, de voyage, de tolérance. La couleur brûle ses toiles, enflamme l’espace et puis la cendre vient se déposer sur ses grands papiers noirs. Une peinture ancrée dans l’instant de notre société contemporaine. Un territoire qu’il souhaite unique pour tous.

LA FOLLE QUI RIT
Didier Genty
16.02.2018 – 14.04.2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

LA FOLLE QUI RIT

Didier Genty

Loo & Lou Gallery – Haut Marais
14.02 – 14.04.2018
Loo & Lou Gallery – George V
08.03 – 09.06.2018

 

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Ils en font une tête, les êtres portraiturés par Didier Genty ! Dépecés, illuminés, ils semblent constitués de néons incandescents, de tunnels entrelacés, de réseaux en tous genres, tous en action. Tout bouge tout le temps … Dixit Françoise Monnin en visitant son atelier.

Il y a trente ans, il s’agissait d’un travail à la cire, sur de grands tirages photographiques. Des autoportraits, en fait. Puis, sont venus d’autres visages trafiqués, en exploitant les possibilités de l’ordinateur. Retour à la peinture, finalement, par besoin d’échafauder entièrement des structures, de reconstruire… Par plaisir, aussi : retrouver des sensations éprouvées face à certaines toiles de Vélasquez, Rembrandt ou Bacon, et plus encore devant des dessins d’Artaud. « Il ma toujours hanté »

« J’aime les muscles, la circulation sanguine, les dessous de la peau… L’identité, c’est l’ADN, invisible, intérieure. Mes portraits sont davantage liés à l’être profond d’un individu, au-delà des apparences. Au visage je préfère son empreinte. J’évite ainsi la complaisance propre à la pratique du portrait et de l’autoportrait, pour lesquels je préfère utiliser un appareil photo ! (…) Ma peinture comme cette Folfiri, ma chimiothérapie, coule dans les traits de ces natures mortes nauséeuses et dans ces corps en soubresauts, avachis. Du dedans des choses, des chairs et des humeurs grouillent tout en surface et en épaisseur, les griffures de la couleur, les traits cireux, brutaux et sans compromis. Une grosse fatigue, un mauvais goût dans la bouche, le corps est sans doute amoindri mais la peinture reste bien vivante, question de survie » 

— Didier Genty, 2017

Loo & Lou Gallery – Haut Marais
14.02.2018 – 14.04.2018

Loo & Lou Gallery – George V
08.03 – 09.06.2018

ART PARIS ART FAIR
05.04.2018 – 08.04.2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans foires.

ART PARIS ART FAIR
2018

05.04.2018 – 08.04.2018

La Loo and Lou Gallery a participé à l’édition 2018 d’Art Paris Art Fair. A cette occasion, la galerie a présenté les univers des artistes Dominique Lacloche et Matthias Contzen au Stand A21 du 5 au 8 avril.

DOMINIQUE LACLOCHE

Née à Rome en 1960, Dominique Lacloche vit et travaille à Paris et à Londres.

En 1983, elle entre à l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Paris et mène, en 1985, son premier projet artistique, en Afghanistan. Dans ce pays en guerre, elle peint pendant des mois combattants et réfugiés afghans puis expose à Londres. Cette expérience marque le début d’une longue série de voyages à la rencontre des populations, notamment en Asie et en Afrique.

Peintre, Dominique Lacloche s’intéresse déjà aux éléments naturels et poursuit de longues recherches autour de la fabrication de ses couleurs, qu’elle crée à partir de pierre, de roches, de plantes et de différentes matières organiques.

Au début des années 2000, l’artiste découvre la Gunnera Manicata. Avec elle, elle part à la rencontre de la photographie, la vidéo, l’installation, la sculpture et commence à développer une réflexion sur la notion de perception. À Paris, elle présente ainsi lors de Nuit Blanche 2013 l’une des installations les plus remarquées : Un degré plus haut. Une installation monumentale, composée de quarante- deux sculptures aériennes en résine s’élevant en spirale sur 55 mètres vers le haut de la coupole de l’Eglise Saint-Paul-Saint-Louis ; un immense mobile faisant lentement osciller sous l’influence de l’air de grandes feuilles de Gunnera dépouillées de leur matière organique, dans une lumière jouant sur les ombres et les superpositions.

Dominique Lacloche

MATTHIAS CONTZEN

Depuis 1998, Matthias Contzen vit au Portugal, près de Lisbonne. Mais les voyages et les rencontres humaines et artistiques restent pour lui essentiels. Ces quinze dernières années, il a participé à une dizaine de symposiums internationaux dédiés à la sculpture, au Portugal, en Espagne, en Allemagne, au Canada, en Inde et aux Emirats Arabes Unis. Il a été récompensé en 2002 par le plus prestigieux prix de sculpture portugais, le « City Desk », et nominé, en 2003, à la Biennale internationale de sculpture de Toyamura, au Japon. En 2009, il y a cofondé la Sculpture Factory à Pero Pinhero, au Nord de Lisbonne, lieu d’échanges ouvert au public, où il travaille actuellement avec dix artistes.

Les œuvres publiques de Matthias Contzen sont largement installées au Portugal, notamment à Cascais, Cantanhede, Viseu, Mafra, Madère. On les rencontre aussi en Allemagne, à Mayen, en Espagne, à la Coroña, au Canada, à Toronto, et aux Emirats arabes unis, à Dubaï, dans les jardins de la Burj Khalifa. Ses sculptures ont rejoint les collections de l’Uttarayan Art Foundation, à Baroda, en Inde, de l’Echo Research Institute, à Toronto, d’Emaar, à Dubaï, et de nombreuses collections particulières en Europe, aux Etats-Unis et au Brésil.

Sa rencontre avec Philippine Leroy-Beaulieu apporte un éclairage singulier sur son œuvre. De leur désir de partager l’expérience du « son créateur », naît la première installation visuelle et sonore de Matthias Contzen, Planet, qu’ils conçoivent ensemble autour d’une planète du sculpteur lors de Nuit Blanche 2014. Lui succède l’installation For You,témoignage de leur cheminement commun dans une réflexion sur la nature de la réalité, et de leur profonde entente. Deux réalisations importantes dans le parcours de l’artiste, dans lesquelles la mise en scène imaginée par Philippine Leroy-Beaulieu ouvre à une plus grande compréhension de la création de Matthias Contzen comme elle parvient à amplifier l’expérience éminemment sensorielle qu’elle propose.

Matthias Contzen

DDESSIN
23.03.2018 – 25.03.2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans foires.

DDESSIN

23.03.2018 – 25.03.2018

La Loo and Lou Gallery participera à l’édition 2018 de DDESSIN, à Paris. A cette occasion, la galerie présentera l’ univers de l’ artiste Arghaël sur le Stand B6 du 23 au 25 mars 2018.

ARGHAËL

Réalisateur de formation pour le cinéma et la publicité, Arghaël est fasciné par le corps humain, ce corps longtemps filmé et ausculté à travers le prisme de la caméra et du montage.

Peu à peu, il se tourne vers un autre mode d’expression brut et charnel. Commence alors un dialogue intime avec le dessin au fusain. Arghaël a suivi l’enseignement de Gérard Venturelli aux Ateliers Beaux-Arts de la ville de Paris, section modèle vivant. Encouragé par de récentes rencontres dans des galeries à Berlin et Los Angeles, il décide de montrer pour la première fois son travail en 2015.
Presque simultanément, l’artiste exposera, pour sa première exposition collective, plusieurs de ses œuvres à Los Angeles dans le cadre de Art Share L.A. 2016 Spring Gallery Series.

JUST MAD
20.02.18 – 25.02.18

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans foires.

JUST MAD

20.02.2018 – 25.02.2018

La Loo and Lou Gallery participera à l’édition 2018 de Just Mad, à Madrid, Espagne. A cette occasion, la galerie présentera les univers des artistes François Borie et Tanc sur le Stand 36 du 20 au 25 février 2018

FRANÇOIS BORIE

François Borie est un artiste français peintre et dessinateur.
Né en 1964 à Paris d’un père écrivain et professeur universitaire et d’une mère pied-noir de Tunisie, il a grandi en France après un court séjour aux États-Unis. Dès son plus jeune âge, il baigne dans un univers multiculturel qui le pousse à développer une certaine curiosité et envie d’explorer. Il acquiert une connaissance de la peinture moderne et de ses divers mouvements. Très vite à l’âge de 12 ans, il dessine et se trouve influencé par de grand noms comme Klee et Victor Brauner. Ces dernières années, François Borie a orienté son travail vers une exploration plus graphique et des dessins en mode automatique aux inspirations surréalistes.

Sans titre, Posca sur papier, 81x61cm, 2016

TANC

A l’âge où l’on récite les poèmes de Paul Eluard, Tanc cherche à noyer son ennui au lycée en noircissant les pages de son cahier d’écolier d’écritures automatiques aussi belles qu’indéchiffrables.
Plus tard, le graffiti l’initie au travail plastique et devient l’art dans lequel il s’illustre et qui façonne son style : prépondérance d’une peinture d’action, précision du geste, recherche sur la matière, utilisation de l’aléa…
L’écriture répétitive de son ‘‘blaze’’ TANC le mène au début des années 2000 à la peinture abstraite. Il se concentre alors sur un travail d’atelier et se démarque des graffeurs traditionnels à travers une production artistique essentiellement basée sur le trait, fruit d’une recherche sur la synthèse de son nom et de ses tags.
Imprégné de ses voyages en Afrique du Nord où il étudie les formes de la langue arabe et en Asie, où il s’intéresse aux idéogrammes, il décide de consacrer plusieurs séries de tableaux à l’écriture automatique pratiquée depuis l’adolescence. Dans cette recherche, il est très inspiré par l’œuvre picturale d’Henri Michaux et ses expériences sous mescaline.

Sans titre, Posca sur papier, 81x61cm, 2016

CATHERINE WILKENING

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

CATHERINE WILKENING

« Comédienne depuis l’adolescence, un jour, en 2002, la nécessité de mettre les mains dans la matière s’impose à moi, la terre me devient aussitôt vitale. Je me lance dans la sculpture avec un instinct primaire, animal, guidée par une impulsion profonde irrépréhensible. L’exploration est souterraine et organique, mon travail est physique, sensuel, jouissif. L’intellect ne rentre pas en jeu, pas de plan conceptuel, ce qui passe par la tête n’est déjà plus, juste le lâcher prise et faire corps avec la matière vivante. C’est un saut dans le vide.

Mon travail se nourrit depuis toujours de la figure féminine, avec pour thème obsessionnel : la naissance, le chaos, la mort, la renaissance – l’impermanence – ou bien encore la dévoration, le cannibalisme, sujet que j’aborde en 2019 à travers mes sculptures de porcelaine pour Art Paris au Grand Palais avec la galerie Loo & Lou. Aujourd’hui, traversant ces longues périodes de confinement, dans un climat extérieur anxiogène, j‘éprouve la nécessité de me connecter au lumineux, au spirituel, à l’élévation, au transcendantal, de travailler sur la répétition, le multiple, le fourmillement, l’infini, l’infiniment monumental dans l’infiniment minuscule, comme des mantras qui apaisent et endorment les agitations cérébrales, comme de larges respirations – de construire à partir du chaos, à partir de fragments de sculptures avortées ou à l’abandon, et leur donner un nouveau souffle de vie… De ces longs mois de gestation sont nées d’immenses madones immaculées de porcelaine, parées d’or, de verre de Murano, couronnées de roses, d’épines, de racines… » 

— Catherine Wilkening

GRAVITÉ
Lydie Arickx
13.09.2017 – 20.01.2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

GRAVITÉ

Lydie Arickx

Loo & Lou Gallery – George V
13.09.17 – 20.01.18
Loo & Lou Gallery – Haut Marais 
15.09.17 – 20.01.18

 

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La gravité au sens propre, est une des quatre forces fondamentales de l’univers.
Celle qui attire les corps massifs entre eux, celle qui nous modèle, nous structure et nous fait tourner autour des astres du cosmos. Mais non loin de l’inexorable chute des corps et des lois de la physique, Lydie Arickx s’intéresse également aux sentiments, ceux qui oscillent entre gravité et insouciante apesanteur.

La peinture devient l’incarnation d’une énergie qu’elle nous restitue par le regard. Mais là où avec Arickx, la peinture est faite de chair et d’os, la sculpture elle, est beaucoup plus mystique, comme désintégrée du monde par la main même de celle qui l’a créée. La terre devient béton, le béton devient bronze, le bronze devient cristal, le cristal devient esprit.

La gravité devient donc un passage, une voie céleste de la terre à l’apesanteur en passant par tous les états d’une création cataclysmique qui explose et implose au rythme d’une pulsation incantatoire. L’initiale pesanteur devient légèreté et la gravité laisse place à la joie ; celle-là même qui envahit l’artiste parachevant son oeuvre, ou arrachant la toile qui ne voulait pas être peinte.

LYDIE ARICKX
GRAVITÉ

Exposition du 13.09.17 au 20.01.18

INCARNATIONS
Dessins et sculptures
Paul de Pignol
08.06.2017 – 29.07.2017

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

INCARNATIONS
Dessins et sculptures

Paul de Pignol

Loo & Lou Gallery – Haut Marais 
08.06.17 – 29.07.17

 

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La galerie Loo & Lou expose une sélection de sculptures en bronze et de dessins de Paul de Pignol mêlant pièces anciennes et œuvres plus récentes. Des figures en cire et en plâtre brutes ainsi qu’une nouvelle série de dessins au fusain intitulée « Figures de cendre » seront présentées pour la première fois.

Dans ces deux disciplines, le travail de Paul de Pignol se concentre sur la figure féminine autour de thématiques universelles (la naissance, la vie, la mort) à travers l’exploration du corps féminin dont il interroge la fonction, la masse, la composition, la décomposition et la présence dans un va-et-vient entre le dedans et le dehors. La cire, matériau malléable proche de la chair, lui permet de fouiller les entrailles d’une matière tortueuse, d’explorer le vivant en conférant à ses sculptures un aspect très organique.

Nourries de toutes les représentations de la femme jusqu’aux plus archaïques, les œuvres de Paul de Pignol explorent l’espace polysémique du corps avec une portée existentielle qui pose le postulat du féminin de l’Être.

PAUL DE PIGNOL

Teaser de l’exposition Paul de Pignol « Dessins et Sculptures » à la Loo & Lou Gallery

Johan Van Mullem
24.04.2017 – 19.05.2017

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

JOHAN VAN MULLEM

Loo & Lou Gallery — Haut Marais et L’Atelier
24.04 – 19.05.2017
Loo & Lou Gallery — George V
21.06 – 29.07.2017

 

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Façonnés par ajouts et soustractions successifs de matière, les visages surgissent de la toile et incarnent les différentes « faces » de notre humanité. Cette accumulation de matière transparente renforce l’effet de profondeur de la toile du tableau qui vibre alors de sa lumière intérieure, comme retro éclairé. Capteur de lumière, passeur d’une réalité invisible, l’artiste ouvre à travers ses compositions une fenêtre sur une mémoire originelle qui entre en résonance intime avec nos sens, ébauchant la cartographie de notre être profond. Depuis le décès de son père il y a quelques mois, Van Mullem a entrepris un travail sur le noir et blanc Dans ce cheminement du deuil, il explore de nouvelles formes où le corps fait quelques apparitions.

À partir du 21 juin, présentation d’un nouvel accrochage d’oeuvres dans l’espace de George V : la Galerie George V invite le spectateur à un face-à-face avec la matière animée à travers une série de portraits en couleurs, dont certains ont été récemment exposés au musée d’Ixelles à Bruxelles. Celle du Haut Marais accueille ses œuvres les plus récentes en noir et blanc.

L’Atelier (lieu d’exposition pérenne d’oeuvres emblématiques des artistes de la galerie), situé à deux numéros dans la rue Notre-Dame-de-Nazareth, présente une série de dessins grand format où le sujet se déploie au fil d’un tracé précis, nerveux et continu.

L’exposition permet de découvrir différentes facettes d’un artiste au parcours singulier qui, affranchi de toute « école » et dans une quête de maturité, aura attendu presque cinq décennies avant de dévoiler, enfin, son œuvre au public.

 

Loo & Lou Gallery – Haut Marais

Loo & Lou Gallery – George V

Loo & Lou Gallery – L’Atelier

NELSON MAKAMO

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

Decoration of the Youth, charcoal, pastel, ink and oil on Belgian linen canvas, 200×250 cm, 2019, ©Andile Buka

NELSON MAKAMO

Nelson Makamo vit et travaille à Johannesburg. Il est né en 1982 dans la ville de Modimolle, dans la province du Limpopo en Afrique du Sud. Montrant une étonnante aptitude artistique et un intérêt pour le dessin et la peinture, il a perfectionné sa pratique artistique à l’Artist Proof Studios de Johannesburg où il a étudié pendant 3 ans.

Makamo a montré son travail dans des expositions collectives et individuelles en Afrique du Sud, en Europe, en Angleterre et aux États-Unis, lui permettant ainsi de voyager et de travailler dans divers endroits. Il a participé à plusieurs expositions de groupe notamment aux côtés d’autres artistes sud-africains, dont David Koloane, Colbert Mashile, Deborah Bell et William Kentridge.

Le travail de Nelson est particulièrement inspiré et influencé par l’innocence des enfants des zones rurales sud-africaines. Ils incarnent pour lui la paix et l’harmonie auxquelles nous aspirons tous. Pour lui, la joie et la simplicité avec laquelle les enfants perçoivent la vie et les rapports humains résident encore en chacun de nous. Ainsi, il souhaite faire revivre ces notions oubliées chez le spectateur.

Le travail de Nelson Makamo fait partie de plusieurs collections telles que celles de l’icône de la mode Giorgio Armani, de la musicienne Annie Lennox, de Hanzehof Zutphense Kunst Collectis, du DJ Black Coffee, du producteur Swizz Beatz, de la célèbre Oprah Winfrey et de la réalisatrice Ava Duvernay. Plus récemment il a été invité par cette même réalisatrice à faire la couverture de l’édition spéciale du TIME de Février.

 

EXPOSITIONS

2018
FNB Joburg art fair, Stand Ll Editions, Johannesburg, Afrique du Sud.
The Re-awakening, CIRCA Gallery, Le Cap, Afrique du Sud.
1:54, Exposition collective, Stand GAFRA Gallery, Londres, Angleterre.
2017
1:54, Stand GAFRA Gallery, Londres, Angleterre.
No Commission, Dean Collection, Berlin, Allemagne.
We are the souls of Azania, GAFRA Gallery, Londres, Angleterre.
Salon Zurcher Africa Art Fair, exposition collective, Zurcher Gallery, New York, États-Unis.
DDESSIN17, foire de dessin contemporain, exposition collective, Atelier Richelieu, Paris, France.
Fuir, exposition collective, Fondation Blachère, Apt, France.
Résidence, Fondation Blachère, Apt, France.
2016
Dipôlelo, Galerie Fatiha Selam, sous le commissariat Anna Reverdy, Paris, France.
Post It, exposition collective, Constitution Hill, Johannesburg, Afrique du Sud.
Résidence, SAFFCA Fondation, Saint-Émilion, France.
2015
1:54, exposition collective, Stand CIRCA Gallery, Londres, Angleterre.
2014
Everard Read, Le Cap, Afrique du Sud.
Everard Read, Johannesburg, Afrique du Sud.
FNB Joburg art fair, exposition collective, Stand Everard Read Gallery, Johannesburg, Afrique du Sud.
Winter, exposition collective, Everard Read Gallery, Le Cap, Afrique du Sud.
2013
Salon 91, Le Cap, Afrique du Sud.
2012
Figuring differences, exposition collective, Andrew Lamprecht commissaire d’exposition, salon 91, Le Cap, Afrique du Sud.
Les 21 ans de Artist Proof Studio, exposition collective, Johannesburg Art Gallery, Afrique du sud.
2011
Museum of Africa, Johannesburg, Afrique du Sud.
2010
Young Contemporaries, exposition collective, Galleria Nikki Diana Marquardt, Paris, France.
2009
Sharing Realities II, African Studies Centre, Leiden, Pays-Bas.
Walking with Me, UTS Gallery, Edinburg, Écosse.
A Place I Call Home, Gallery on the Square, Johannesburg, Afrique du Sud.
City Link, exposition collective, Gallery 23, Amsterdam, Pays-Bas.
Gallery on the Square, exposition collective, Sandton, Johannesburg, Afrique du Sud.
2008
Moving into Light, KZNSA Gallery, Durban, Afrique du Sud.
Sharing Realities, Gallery Izarte, Zutphen, Pays-Bas.
2007
Cultural and Business Art Exhibition, exposition collective, Somma Lombardo, Italie.
Making Identity, exposition collective, The Thompson Gallery, Johannesburg, Afrique du Sud.
2006
Ten Years of Printmaking, exposition collective, David Krut Print Studios, Johannesburg, Afrique du Sud.
2005
Walk with me, Obert Contemporary Art Gallery, Johannesburg, Afrique du Sud.

TONY SOULIÉ

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

TONY SOULIÉ

Tony Soulié est né à Paris en 1955, d’origine albigeoise. Touche à tout prolifique, à la fois peintre, performer et photographe, Tony Soulié compte parmi les artistes importants de sa génération. Il expose depuis 1977 à Paris et en province, en Europe et à travers le monde, principalement au Japon, Etats-Unis, Corée, Amérique du Sud. Un long parcours d’interrogations sans cesse renouvelées sur la représentation, la spiritualité de l’image et l’espace-temps.
Plus de 300 expositions personnelles lui ont été consacrées et son travail est régulièrement montré dans les principales manifestations internationales.

L’artiste n’a pas non plus oublié le « Lapérouse » de son enfance, ni tous ces explorateurs partis traquer l’inconnu. Ils rapportèrent entre autres des « Fleurs et Florilèges », recueil des plantes et fleurs ignorées mais plus pour longtemps: « colonisées », circonscrites, entravées. Il cherche la fleur non répertoriée.

Prix et distinctions :

Lauréat en 1987 de la Villa Médicis « hors les murs », à Naples qui le rapprocha du Vésuve, l’amenant à travailler sur les volcans Island, Hawaii, Etats-Unis…
Prix du Salon de Montrouge en 1995.
Chevalier des Arts et des Lettres en 2004.

Ses œuvres figurent dans de très nombreuses collections publiques et privées, fondations et musées à travers le monde parmi lesquelles :
la Fondation Peter Stuyvesant, le Musée de la Ville de Paris, le Musée de Belfort, le FRAC d’Ile de France, la Fondation Arbus, la Fondation Bob Wilson à Long-Island États-Unis, le Centre Intermonde et l’Artothèque de la Rochelle, le Musée de l’Industrie de Charleroi en Belgique, The State Fondation on Culture and Art of Honolulu, le Fonds National d’Art Contemporain à La Villette, la Cité des Sciences et de l’Industrie, la Fondation Spiegel à Beverly Hills États-Unis, la Fondation Colas, la Fondation Axa Arche de la Défense, la Fondation Thomson-Franc, la Fondation Rothschild à Paris, la BNP Paribas, la Ville de Paris, Duracel Art Industrie à Miami, le Musée de Toulon, le Shell-Japon à Tokyo, le Palais des Beaux Arts de Bruxelles, l’Institut Français de Thessalonique-Grèce, le Musée Clayarch Gimhae en Corée du Sud, le Musée des Arts de Utsonomiya au Japon, le Musée des Beaux-Arts de Nantes, le Musée National du Luxembourg, le Arte Télévision à Strasbourg, le Musée d’Auvers sur Oise, la Japan Air Line Cie, la Fondation Carré d’Art de Vilniez en Suisse, l’Hôtel Marriot à Séoul, le Musée de Chateauroux, la Bibliothèque Forney à Paris …

TONY SOULIÉ

Florilèges
Exposition du 14.09.18 au 27.10.18
VIDEO : Flowers

ART PARIS ART FAIR
30.03.17 – 02.04.17

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans foires.

ART PARIS ART FAIR

30.03.17 – 02.04.17

La Loo and Lou Gallery participera à l’édition 2017 de Art Paris Art Fair. A cette occasion, la galerie présentera les univers des artistes Lydie Arickx et Johan Van Mullem sur le Stand A21 du 30 mars au 2 avril.

JOHAN VAN MULLEM

Architecte  de  formation, Johan Van Mullem  est peintre, dessinateur et sculpteur. Une vocation qui lui est venue dès l’enfance, durant laquelle il  dessine inlassablement des visages, thème  central de son travail, au-delà du  portrait.

Avec  une  sagacité  instinctive, Van  Mullem  capte l’essence d’une humanité enfouie, incarnée   par des visages intemporels, à la limite de la représentation. Façonnés par ajouts et soustractions successifs de matière, ils surgissent de la toile et incarnent les différentes ‘’faces’’ de notre humanité.
Il a présenté dernièrement ses peintures au Musée d’Ixelles de Bruxelles et à la galerie United London à Londres. Il vit et travaille à Bruxelles.

LYDIE ARICKX

Lydie Arickx, peintre et sculpteur est née en 1954 à Villecresnes de parents d’origine flamande. Dès le début des années 1980, elle participe à des évènements internationaux comme la foire de Bâle, la FIAC ou Art Paris.
L’artiste organise régulièrement des évènements culturels sur de grandes scènes nationales (Art Sénat 2001…) mettant en scène l’art contemporain et le spectacle vivant (stages de créativité pour les écoles, entreprises, hôpitaux… manifestations culturelles, expositions etc…).

Ses œuvres figurent dans les grandes collections publiques internationales (Musée National d’Art moderne de Paris, Centre Pompidou, Palais de Tokyo, FNAC…) et au sein de l’espace public (Hôpital Paul-Brousse à Villejuif, Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, IUFM de Mont-de-Marsan, etc.).

Dans son atelier toujours considéré comme lieu d’expérimentation, Lydie Arickx recherche et adapte de nouveaux supports et matériaux (bétons spécifiques, toiles Emeri, bois, tissus, bitume, résines et fibres…).

Ainsi Fond
Pierre Delavie
17.02.2017 – 18.03.2017

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

AINSI FOND

Pierre Delavie

Loo & Lou Gallery – George V
17.02.17 – 18.03.17

 

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Pour la Nuit Blanche 2016, arrimée sur la façade de la Conciergerie, l’œuvre Cote 15,28 l’amour déborde montrait des ogives tête en bas, inondées, semblant annoncer le changement climatique. Obsession récurrente d’un artiste préoccupé par la question écologique, le réchauffement a peut-être conduit Pierre Delavie à partager sa vision d’un immeuble déformé par la chaleur. C’était en 2007, une installation monumentale au 39 avenue George V à Paris. Les dieux voyageant incognito, c’est dans cette même avenue, au 45, où se trouve la Galerie Loo & Lou que s’écrit la suite de l’histoire. Une réflexion durable entre un plasticien et son environnement.

DÉPEINDRE
Pierre Delavie
10.02.2017 – 18.03.2017

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

DÉPEINDRE

Pierre Delavie

Loo & Lou Gallery – Haut Marais
10.02 – 18.03.2017

 

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Quand Pierre Delavie investit l’espace, c’est d’un point de vue contextuel afin de dévoiler ce qu’il nomme « la réalité d’à côté ». Par la brèche qu’il ouvre dans le réel, il nous offre à regarder enfin ce que nous voyons tous les jours (sans le voir) avec en prime ce qui pour nous demeure impénétrable. Que ce soit au moyen d’œuvres monumentales dans les villes ou en galeries, il nous investit de son regard pour changer le nôtre.

Accueilli chez Loo & Lou, à deux pas de la place de la République, il met à l’épreuve la mémoire du dehors. L’artiste dépeint et repeint les traces, le témoignage d’un passé présent et à venir. Son jeu avec le réel se veut une prise de conscience des enjeux du monde.

Réalisation : Toiles photographiques – support toile de lin canevas montées sur châssis à clé -, aptes à révéler d’autres possibles. Traces de peinture comme témoignages uniques. Formats 130 x 162 cm.

 

Pierre Delavie
Dépeindre

Exposition : 17.02.17 – 18.03.17
Video : Rêve Général

JEAN-CHRISTOPHE BALLOT

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

Le silence – de la série Vanités, tirage Lambda sur papier chromogène, 120 x 80 cm, photographie 2017, tirage 2018 © JC Ballot

JEAN-CHRISTOPHE BALLOT

Architecte D.P.L.G. Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD). Diplômé de la FEMIS et pensionnaire de la Villa Médicis en 1991.  L’ensemble de son travail est orienté sur l’espace, que cela passe par des paysages urbains et industriels ou des décors naturels remplis de spiritualité. L’artiste s’installe dans des lieux de mémoire.

« Mes images interrogent la mémoire, elles portent sur l’histoire de ces lieux et de leurs transformations. L’essentiel est toujours un exercice sur le vide qui est au centre de tous mes travaux photographiques et de ma réflexion. Je recherche le temps suspendu, et revendique une photographie contemplative. »

Profitant de conditions exceptionnelles : la montagne, le village de Saorge, la vallée de la Roya et son patrimoine religieux, le parc du Mercantour et la vallée des Merveilles… Il a réalisé un ensemble important de photographies. Son travail navigue entre la nature morte et l’installation. D’un côté développant son sens de la narration (Jean-Christophe Ballot est aussi réalisateur) il réalise des mises en scènes délicates, inventant une histoire qui aurait été là et qu’il aurait découverte par hasard. De l’autre il affirme le geste, l’intervention de l’artiste dans l’espace et donc dans l’image, par exemple en assumant la présence d’accessoires photographiques ou encore par une théâtralité baroque.

 

EXPOSITIONS

2018
L’impermanence, sculptures et photographies, avec Catherine Wilkening, Loo&Lou Gallery, Paris, France.
L’esprit des lieux (exposition collective), Commissaire d’exposition Susana Gallego-Cesta, Petit Palais, Paris, France.
La photographie française existe… je l’ai rencontrée (exposition collective), Commissaire Jean-Luc Monterosso, Maison Européenne de la photographie, Paris France.
2017
Vanités, rituels funéraires en pays Toraja, Abbaye du Thoronet, Le Thoronet, France.
Paysages français, Commissaires Héloïse Cornésa et Raphaël Bertho, Bibliothèque nationale de France, Paris, France.
2016
Les dormeurs de Saint Denis, Forteresse Pierre et Paul, Saint Pétersbourg, Russie.
Les serres d’Auteuil, Bibliothèque Marmottan, Boulogne-Billancourt, France.
2015
Paysages Australiens, Académie royale des beaux-arts, Domaine de Chaumont-sur-Loire, France.
Œuvre sur l’œuvre, Musée Le Grand Curtius, Liège, Belgique.
2012
Le Musée dans le musée, Musée d’art contemporain de Thessalonique, Thessalonique, Grèce.
2011
Le Louvre transfiguré, Musée national de Damas, Syrie.
2009
Paris-Chicago, Loyola University Museum of Art, Chicago, États-Unis.
2008
Urban Landscapes de Berlin à Shanghaï, Maison européenne de la photographie, Paris, France.
2007
Île Seguin, paysage avec figures absentes, Espace Landowski, Boulogne-Billancourt, France.
2003
La Métamorphose du Louvre, Musée du Louvre, Paris, France.
2001
Mont Athos, Bibliothèque nationale de France, Paris, France.

SKIN(S)
Arghaël
25.11.2016 – 14.01.2017

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

SKIN(S)

Arghaël

Loo & Lou Gallery – Haut Marais
25.11.2016 – 14.01.2017
Loo & Lou Gallery – George V
07.12.2016 – 14.01.2017

 

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En février 2016, la galerie Loo & Lou accueillait la toute première exposition d’Arghaël intitulée Raw ( « cru » , « brut » ) constituée d’une série de dessins de nus au fusain d’après modèles vivants.

On découvrait les compositions minérales de cet artiste au geste ample et nerveux et au trait sinueux, dévorant le papier, explorant le visible, exposant les plis et replis de corps présentés dans toutes les aspérités de leur enveloppe, sans compromis.

On assistait à la naissance d’une œuvre questionnant le mystère de la chair et se frottant de manière physique à l’inconscient pour accueillir avec bienveillance l’accident pictural. Une œuvre tirant déjà toute sa singularité et sa tension vitale d’un hiatus entre la représentation d’un corps archétypal puissant saisi dans des postures insolites et la composition verticale et aérienne du dessin, au trait fluide.

Aujourd’hui la galerie Loo & Lou accueille la seconde exposition de dessins d’Arghaël. L’artiste a en effet donné naissance à une série de personnages à l’échelle 1/1 tout droit sortis de sa « caverne intérieure ». Des êtres bruts et originels, nés sous le geste au fusain, évoquant des carcasses géantes articulées qui se déplient et se déploient pour se dresser cette fois, non plus sur le papier, mais sur la toile.

Dans son exploration du corps, l’artiste franchit une nouvelle étape en nous donnant à voir au sens littéral l’intérieur de notre être. Au plus près de la chair, de l’os et des vaisseaux sanguins, il trace sur les parois de sa grotte intérieure matérialisée par la toile comme seconde peau, ses personnages de « piédilection » comme il les nomme. Ces géants de carbone aux extrémités disproportionnées et aux visages évanescents semblent parfois léviter sous l’action du geste libéré.

DIDIER GENTY, « La folle qui rit », Arts Magazine, Mars 2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

DDESSIN, Arghaël, Mowwgli, Mars 2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

DIDIER GENTY, « La folle qui rit », EXPO IN THE CITY, Mars 2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

DIDIER GENTY, « La folle qui rit », Paris Capitale, Mars 2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

DIDIER GENTY, « La folle qui rit », Journal des Arts, Février 2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

DIDIER GENTY, « La folle qui rit », L’Oeil, Mars 2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

JUSTMAD, Tanc – François Borie, Yahoo Noticias, Février 2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

JUSTMAD, Tanc – François Borie, La buena firma, Févier 2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

JUSTMAD, Tanc – François Borie, ABC.es, Févier 2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

JUSTMAD, Tanc – François Borie, La voz de Càdiz, Févier 2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

PAUL DE PIGNOL, « Incarnation », ArtyBuzz, Juin 2017

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

JUSTMAD, Tanc – François Borie, Wall Street International, Février 2018

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JUSTMAD, Tanc – François Borie, El Confidencial, Févier 2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

JUSTMAD, Tanc – François Borie, Brit Es Magazine, Février 2018

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

JUSTMAD, Tanc – François Borie, PAC, Février 2018

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JUSTMAD, Tanc – François Borie, TimeOut, Février 2018

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DIDIER GENTY, « La folle qui rit », Le Figaroscope, Février 2018

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DIDIER GENTY, « La folle qui rit », Télérama, Février 2018

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JUST MAD, Tanc – François Borie, Artribune, Février 2018

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JUSTMAD, Tanc-François Borie, Arte a un click, Février 2018

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DIDIER GENTY, « La folle qui rit », Mowwgli, Février 2018

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DIDIER GENTY, « La folle qui rit », Mapado, Février 2018

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DIDIER GENTY, « La folle qui rit », Le Parisien Etudiant, Février 2018

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DIDIER GENTY, « La folle qui rit », Que faire à Paris, Février 2018

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LYDIE ARICKX, « Gravité », Le Figaro, Décembre 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », Miroir de l’Art, Novembre 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », Where, Decembre 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », Paris Capital, Novembre 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », 20 Minutes, Octobre 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », Ouvretesyeux ARTV, Octobre 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », News Art Today TV, Octobre 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », Connaissance des arts, Octobre 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », Expo in the city, Octobre 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », Arts Magazine, Octobre 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », Artension n°145, Septembre – Octobre 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », Art for Breakfast, Septembre 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », Le Parisien, Septembre 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », Que Faire à Paris, Septembre 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », Paris Art, Septembre 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », Expo In The City, Septembre 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », Beaux Arts, Septembre 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », 20 Minutes, Septembre 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », L’œil, Septembre 2017

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PAUL DE PIGNOL, « Incarnations », Artension, Juillet – Août 2017

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LYDIE ARICKX, « Gravité », Mowwgli, Août 2017

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PAUL DE PIGNOL, « Incarnations », La Gazette Drouot, Juin 2017

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DOMINIQUE LACLOCHE, « Urpflanze », El Tiempo, Mai 2017

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DOMINIQUE LACLOCHE, « Urpflanze », Vice, Mai 2017

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DOMINIQUE LACLOCHE, « Urpflanze », Elespectador, Mai 2017

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DOMINIQUE LACLOCHE, « Urpflanze », Adn, Mai 2017

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DOMINIQUE LACLOCHE, « Urpflanze », Adn, Avril 2017

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JOHAN VAN MULLEM, Sortir Paris, Mars 2017

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JOHAN VAN MULLEM, Expo in the City, Mars 2017

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JOHAN VAN MULLEM, Paris Art, Mars 2017

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ARGHAËL, « Skin(s) », Art SixMix, Décembre 2016

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ARGHAËL, « Skin(s) », Télérama, Décembre 2016

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CARTE BLANCHE (1)
CLARA DAQUIN
EXPOSITION COLLECTIVE

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

CLARA DAQUIN

Clara Daquin, travaille à Paris en tant que critique d’art et curatrice indépendante. Diplômée de l’École cantonale d’Art de Lausanne (ECAL) en Arts Visuels et de la Sorbonne en Histoire de l’Art, elle a mené une recherche sur les duos et collectifs d’artistes et plus particulièrement sur le processus créatif à plusieurs mains. Diplômée du master en études curatoriales de l’Université Paris Sorbonne, elle réalise des expositions au sein du collectif Mathilde Expose depuis 2015 : Vertige en terrain plat à la galerie Eva Meyer et à la Fondation Brownstone (2016), No man is an Island au Jardin Exotique et au Pavillon Bosio (2017). Elle a collaboré avec le Palais de Tokyo, le Lafayette Anticipations, la Fondation d’entreprise Galeries Lafayette, la galerie Semiose et l’association La Source. Elle écrit régulièrement pour la presse et collabore actuellement avec The Community, collectif, galerie et plateforme pluridisciplinaire située dans le 10e arrondissement à Paris.

Julia PITAUD

La photographie est la matière première de Julia Pitaud, qui l’utilise plastiquement comme matériau de construction poétique. L’artiste pense le corps à la fois à travers les objets qui l’entourent comme le vêtement, seconde peau de l’être humain et le motif du siège, de l’assise et elle s’y intéresse également par le prisme du déplacement. La Chaise (2015) constituée de chambres à air récupérées, est habillée d’images prises lors de voyages à l’étranger. Deux mouvements constituent la pièce : ceux invisibles, d’inconnus à vélo et ceux personnels, de l’artiste en voyage. La Chaise renvoie à une posture statique impossible puisque l’objet semble pris d’une étrange mollesse : c’est l’œuvre qui se détend et non le visiteur. Paris-Alençon (2016) témoigne d’un geste précis : laisser son manteau en arrivant chez quelqu’un. Le trajet auquel le titre fait référence n’est autre que celui réalisé par l’artiste durant des mois dans le but de rejoindre son compagnon. Les images de Paris font corps avec celles d’Alençon, le tronc de l’arbre avec la jambe du pantalon. En 2016, Julia Pitaud est habitée par l’obsession de récupérer des vêtements usés, ayant appartenu à des personnes qu’elle n’a pas connu et ne connaîtra jamais. Elles les choisit blancs, comme une page vierge, pour y transposer plus facilement ses intentions.

© Coline Chalumeau – Loo & Lou Gallery

NIDGÂTÉ

Pour Nidgâté (Yuyan Wang + Qin Han) le corps est déjà présent dans le nom du duo : Nidgâté dans l’Asie ancienne signifie « mains à la peau rugueuse, sans compétence, ni expertise ». Ce n’est donc par un hasard si le film The Devil In The Details (2017) propose une anthologie de gestes. Sur un fond sonore composé de claquements de doigts, le film montre des gestes sans restriction de genre : une main recueille un papillon, une autre attrape une mèche de cheveux. De ces « compagnes inlassables », Henri Focillon disait : « La main est action : elle prend, elle crée, et parfois on dirait qu’elle pense. ». Dans That Day (2017) le corps au contraire est absent de l’image. Accompagnée d’un extrait sonore issu d’une séance de relaxation dédiée à l’épanouissement personnel, la vidéo présente des déplacements au sein de divers intérieurs. Sur le mode de l’appropriation, les artistes ont collecté des extraits provenant de films d’horreur, où les corps sont absents de l’image mais pas de la narration. L’attente est continue et le film joue sur nos constructions mentales et narratives.

Chloé JULIEN

Dans ses peintures, Chloé Julien, un peu étourdie, se colle du Caramel dans les cheveux (2010) et perçoit la vie comme un éternel recommencement, tel le personnage Sisyphe (2008) destiné à pousser sa pierre en haut d’une montagne, indéfiniment. L’artiste se trouve parfois un compagnon avec lequel partager ses joies comme dans Sur ton dos (2008). Les aquarelles de Chloé Julien dessinent un espace corporel contorsionné, qui se propage, déborde, se dérobe et entre en fusion. L’artiste affirme le chaos comme état permanent. De quel chaos s’agit-il, de quelle tension ? Celle entre l’âme et le corps ? L’âme dans ces dessins se répand, s’immisce, s’insère, envahit à la manière d’une forte émotion. Le corps de Chloé Julien est sans organes : il n’est, en effet, habité que de l’âme. Il est ici représenté par ce qui le constitue entièrement, matières à la fois invisibles et charnelles.

© Émilie Mathé Nicolas – Loo & Lou Gallery

Florian MERMIN

À travers deux sculptures anthropomorphes, Florian Mermin nous invite dans un monde onirique où l’on retrouve l’inquiétante étrangeté freudienne. Bouche d’égouts (2013) semble composée de grosses meringues sucrées, en s’y approchant de plus près, on aperçoit dans le plâtre de drôles de dentiers. Lorsque Florian Mermin s’intéresse au corps c’est toujours pour intégrer une part de rêve dans une réalité très concrète. Ces bouches dépourvues de langage semblent manger ou déglutir et le rose de leur socle ressemble à celui de nos gencives. L’œuvre Peaux (2015) est composée de deux gants en bronze disposés sur un bureau en bois. On ne peut qu’imaginer l’histoire de cette pièce hors du temps : un monstre aurait-il déposé ses mains avant d’entrer ? Ou ces gants servent-ils à cacher des mains rugueuses et laides ?

© Émilie Mathé Nicolas – Loo & Lou Gallery

Inès PANIZZI

Inès Panizzi a réalisé cette série de dessins lorsqu’elle se trouvait au Col d’Allos dans les Alpes du Sud. En pleine montagne, l’artiste pratique le même rituel : elle se lève, fait du thé, y trempe ses feuilles puis sort du chalet pour se promener dans la montagne. Inspirée par sa balade matinale, durant laquelle elle a respiré des centaines de micro-organismes, vu des insectes et des animaux, elle rentre et réalise ses dessins. Durant ces marches, elle crée des liens entre les astres, les êtres vivants et les insectes qui l’entourent et dessine ensuite des éléments presque identifiables : des étoiles, des plantes, des animaux. Ces dessins, comme de petites cosmogonies, font le récit d’interactions entre le proche et le lointain, le minuscule et l’immensité, le macro et le microscopique.

© Émilie Mathé Nicolas – Loo & Lou Gallery

PORTRAITS ET BUDDHAS
L’AGNEAU MYSTIQUE
Jean Claude Wouters
15.09.2016 – 29.10.2016

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

PORTRAITS ET BUDDHAS
L’AGNEAU MYSTIQUE

Jean Claude Wouters

Loo & Lou Gallery – Haut Marais & George V
15.09.16 – 29.10.16

 

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L’ensemble des œuvres présentées s’articule autour de 4 différentes séries : des portraits d’hommes et de femmes, de têtes de Buddhas, des Sanguines et enfin, des peintures sur des images existantes de détails extraits du chef d’œuvre des frères Van Eyck, L’Adoration de l’Agneau mystique, achevé en 1432.

L’inconnue de Paris 428-09, tirage argentique sur papier baryte matt, traité au sélénium pour la conservation. Exemplaire unique, 78 x 98 cm, 2015 © Jean Claude Wouters

Loo & Lou Gallery – Haut-Marais
Portraits et Buddhas

À travers ses portraits, il cherche à révéler la lumière des êtres en produisant des images dites acheiropoïètes (c’est à dire « non fait de mains d’homme ») basée sur la seule utilisation de la lumière sur les surfaces sensibles du négatif et du papier photo.
L’artiste a développé une technique tout à fait personnelle et unique fondée sur les procédés argentiques hérités du 19e siècle. Celle-ci consiste à réaliser des œuvres en photographiant à de nombreuses reprises la même image « originale ». Il parvient à dépouiller par couches successives les images de tout superflu à la limite du voir, jusqu’à saisir leur essence et ainsi révéler notre être le plus profond. Passionné par la statuaire primitive et habitué à photographier les bouddhas en bois brûlé du 9e siècle dans les monastères et musées de Kyoto, Wouters présente pour cette nouvelle exposition un projet inédit autour des têtes de buddhas en pierre exposées au musée Cernuschi.

 

Loo & Lou Gallery – George V
L’Agneau Mystique

À la frontière de l’art conceptuel et à l’opposé des Portraits et Buddhas, les « détails de l’Adoration de l’Agneau mystique » et les Sanguines relèvent de l’ajout de matière et du sens du toucher. Depuis toujours, Wouters peint sur des images, et en particulier des reproductions de chefs d’œuvres extraites de livres anciens.

En recouvrant les détails de l’Adoration de l’Agneau mystique’’ de gesso, cette matière simple qui sert à apprêter la toile, avec ses doigts d’abord, puis un pinceau de peintre en bâtiment japonais, il retrouve le contact sensuel avec le papier. Imprégné par sa formation de danseur, il entre dans la matière, avec rythme et respiration. L’énergie des multiples personnages du polyptique est alors ravivée par les couches de gesso, sorte de voie lactée éclatée en multitude de possibles à un instant T.
La série des Sanguines relève d’une démarche similaire. L’ajout de cette matière sanguine et éclatante donne une seconde vie à l’image en jouant avec la mémoire du spectateur.

JEAN CLAUDE WOUTERS, « Portraits et buddahs, l’agneau mistyque » , ParisArt, Octobre 2016

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

JEAN CLAUDE WOUTERS, « Portraits et buddahs, l’agneau mistyque » , Arty-Buzz, Octobre 2016

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

JEAN CLAUDE WOUTERS, « Portraits et buddahs, l’agneau mistyque » , Actuphoto, Septembre 2016

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

JEAN CLAUDE WOUTERS, « Portraits et buddahs, l’agneau mistyque », Exponaute, Septembre 2016

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

DIDIER GENTY

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

Vue de l’exposition « La folle qui rit » à la Loo & Lou Gallery — George V © Loo & Lou Gallery

Didier Genty

Né en 1956, Didier Genty vit et travaille en région parisienne. Il s’est formé aux Beaux-Arts de Bordeaux.

« J’aime les muscles, la circulation sanguine, les dessous de la peau… L’identité, c’est l’ADN, invisible, intérieure. Mes portraits sont davantage liés à l’être profond d’un individu, au-delà des apparences. Au visage je préfère son empreinte. J’évite ainsi la complaisance propre à la pratique de l’autoportrait. Ma peinture comme cette Folfiri, ma chimiothérapie, coule dans les traits de ces corps en soubresauts, avachis. Du dedans des choses, des chairs et des humeurs grouillent tout en surface et en épaisseur, les griffures de la couleur, les traits cireux, brutaux et sans compromis. Une grosse fatigue, un mauvais goût dans la bouche, le corps est sans doute amoindri mais la peinture reste bien vivante, question de survie ».

– Didier Genty

EXPOSITIONS

2017
Comme Un, exposition, Aera (publication d’un livre), Paris, France.
Artcité, exposition collective Aulnay-sous-Bois, France.
Artalents, exposition collective, Guyancourt, France.
Art’fice, exposition collective, Montgeron, France.
4 éléments, exposition collective, Sèvres Espace Loisir, Sèvres, France.
2016
Salon Figuration Critique, Paris, France.
Minimenta, Paris, France.
Corps & Graphie, exposition collective.
Prix de la revue Artension, Sèvres Espace Loisir, Sèvres, France.
2015
À corps perdus la femme à Barbe, Galerie Point Rouge Paris, France.
2011
Ile été tant, exposition collective, Carte blanche à Françoise Monnin, Galerie Samantha Sellem, Paris, France.
2010
Carmen épouvantée, Viry-Châtillon, France.
2009
Le modèle, Biennale d’Issy-les-Moulineaux, France.
2008
Exposition collective, galerie Nikki Maquard, Paris, France.
Images numériques « DUO », avec Sophie Sainrapt, Galerie Anne Lettrée, Paris, France.
2007
COPART, Exposition personnelle Barle-Duc, France.
2006
Hymanu scorp, Espace Atelier, Paris, France.
2003
Biennale d’Issy-les-Moulineaux, Issay-les-Moulineaux, France.
Exposition, espace Icare, Issy-lesMoulineaux, France.
2000
Exposition, espace Esselières, Villejuif, France.

OLIVIER DE SAGAZAN
17.06.2016 – 12.08.2016

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

OLIVIER DE SAGAZAN

Haut Marais
17.06 – 30.07.2016

George V
17.06 – 12.08.2016

 

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La Galerie Loo & Lou avait le plaisir d’accueillir sur ses deux sites (l’un rue Notre-Dame de Nazareth, l’autre avenue George V) la nouvelle exposition du peintre, sculpteur et performeur Olivier de Sagazan. Une sélection de peintures, sculptures et photographies – pour la plupart issues d’une nouvelle série inédite sur laquelle l’artiste travaille depuis peu – étaient présentée au public, dans une perspective de dialogue entre les deux lieux. Olivier de Sagazan donnera également à cette occasion une performance au Théâtre Dejazet le 15 juin.

Cette exposition a marqué un tournant dans le travail d’Olivier de Sagazan essentiellement axé depuis près de 25 ans sur le corps humain. Depuis peu, l’artiste a en effet démarré une nouvelle série à partir d’une « matière sensible » dont il garde le secret et qui l’inspire à développer un travail plus polymorphe qu’il ne l’était auparavant, et dont les sujets ne se limitent plus au seul corps humain et s’étendent désormais au monde animal et végétal.

Loo & Lou Gallery – Haut Marais

Loo & Lou Gallery – George V

Reportage et performance

No. 1 : Exposition Loo & Lou Gallery
No. 2 : Reportage & performance 
No. 3 : Return to Congo
No. 4 : The Plant Kingdom
No. 5 : The Biology Lesson
No. 6 : Waking Up The Viewer
No. 7 : Transfiguration

PIERRE DELAVIE

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

Sans Titre, medium photographique et peinture acrylique sur toile, 114x162cm, 2017 ©PierreDelavie

PIERRE DELAVIE

On les appelle « les mensonges urbains », les œuvres de Pierre Delavie interrogent la réalité et remettent en question notre perception visuelle. Ramollir un immeuble haussmannien avenue George V à Paris, rendre au château de Versailles l’alignement strict de son architecture, détourner la canebière à l’occasion de Marseille, Capitale Européenne de la Culture, reste sa manière de transformer le réel pour mieux le révéler tout en s’imprégnant de l’histoire du lieu choisi.

Le 11 janvier 2017, il installe sans autorisation un Radeau de Lampeduse naufragé dans la Seine. La toile monumentale déroulée pour plusieurs heures face à l’Hôtel de ville, entendait réagir contre le traitement infligé aux réfugiés et soutenir le Bureau d’Aide et d’Accueil aux Migrants (BAAM) qui adressait ses vœux à nos gouvernants.

Lien naturel avec ce qui se joue dans la galerie Loo&Lou dont il dit : « j’y ai trouvé un nouvel élan de l’outdoor vers l’indoor en correspondance avec ma recherche autour de l’art contextuel. Je m’essaie à une tentative englobante, holistique. Le déplacement de la Nuit debout et du mouvement contre la loi travail s’inscrit dans la réalité parisienne. Celle qui vibre autour de la Place de la République depuis 1789 sans qu’on la voie, et celle que l’on a vue ».

Et si les traces ont disparu, elles réapparaîtront en coups de pinceaux aptes à figer définitivement le film incessant du quotidien. Ce dont seule la peinture est capable, mais peut-on piéger l’incertitude ?

LYRICS
Tanc
08.04.2016 – 04.06.2016

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

LYRICS

Tanc

Loo & Lou Gallery — George V
08.04 – 04.06.2016

L’acte d’écriture s’apparente chez Tanc à une performance où il parvient à ce qu’il nomme lui-même « l’état de l’artiste », proche d’un état méditatif. Le geste devient alors si spontané qu’il se fait l’oscillographe de son rythme intérieur. « Je peins avec les battements de mon cœur » indique-t-il. Réalisant ses œuvres a fresco, sur de la peinture fraiche, il est soumis à la contrainte du temps et peint toujours d’une seule traite. Sa gestuelle s’apparente alors à une danse devant la toile ou une sorte de pratique d’un art martial à la fois zen et énergétique qui le poussent dans ses retranchements physiques. Les œuvres présentées dans l’exposition témoignent de la richesse et de la diversité de sa palette graphique. Tanc endosse le trait comme une seconde peau, spectateur de sa propre main. Le geste est libre et laisse jaillir la forme sans se laisser conditionner au résultat : lettres alphabétiques, idéogrammes, traits, boucles ou tout autre corps « dansant » s’accrochent et se répètent avec leurs embellissements, leurs emballements, leurs ralentissements sur cette « portée musicale ».

Sur certaines toiles, l’artiste a peint en grattant dans la première couche de peinture et ses écritures évoquent alors les inscriptions dans la pierre des premiers scribes, en conférant à l’œuvre un caractère presque sacré.

Passés les premiers réflexes de lecture dans une tentative veine de décryptage, l’œil peut alors se perdre dans les profondeurs de la toile et suivre les méandres de ces écritures. 

FRANÇOIS BORIE

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

François Borie

François Borie est un artiste français peintre et dessinateur.
Né en 1964 à Paris d’un père écrivain et professeur universitaire et d’une mère pied-noir de Tunisie, il a grandi en France après un court séjour aux États-Unis. Dès son plus jeune âge, il baigne dans un univers multiculturel qui le pousse à développer une certaine curiosité et envie d’explorer. Il acquiert une connaissance de la peinture moderne et de ses divers mouvements. Très vite à l’âge de 12 ans, il dessine et se trouve influencé par de grands noms comme Klee et Victor Brauner. Ces dernières années, François Borie a orienté son travail vers une exploration plus graphique et des dessins en mode automatique aux inspirations surréalistes.

François Borie dessine, toujours, les formes répétitives de ses personnages qui se lient, s’emboitent à l’envie. Ce sont les mêmes personnages et pourtant toujours différents. On perçoit dans son univers ce désir obstiné de créer les variations d’un même thème. Un sentiment renforcé par la multiplicité de ses figures et de ses oeuvres. L’artiste crée une proximité entre le spectateur et ce ballet d’ombres en mouvement. Entre opacité et légèreté, dureté et apesanteur, le regard est engagé dans un jeu de mise en tension complexe dans lequel le vide et le plein semblent cohabiter dans le cadre même de l’oeuvre et de l’espace d’exposition.

MON ENTROPIE
Camille Grandval
22.04.2016 – 4.06.2016

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

MON ENTROPIE

Camille Grandval

Loo & Lou Gallery — Haut Marais
22.04 – 04.06.2016

 

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MES TOPOGRAPHIES

Dans un geste répétitif, Camille trace des lignes avec une sorte de tremblement qui crée un mouvement vibratoire et exploratoire d’un monde microscopique. Ce tissage arachnéen de lignes ondulées, fixées sur le dessin avec des épingles à étaler, forme une fermeture qui débouche peu à peu sur une ouverture, un champ nouveau de tous les possibles :

« Comme s’il y avait une ouverture, une ouverture qui serait un rassemblement, qui serait un monde, qui serait qu’il peut arriver quelque chose, qu’il peut arriver beaucoup de choses, qu’il y a foule, qu’il y a grouillement dans le possible (…) »

— Henri Michaud, Misérable Miracle, Editions Gallimard, 1956, p 20.

LES ABYSSES

Dans sa recherche sur la distorsion, Camille Grandval se tourne vers la matière en utilisant le principal marqueur vestimentaire de l’identité féminine : le collant. Métaphore de l’élasticité du temps qui s’étire à l’infini, ils sont distendus, troués, liés. Sur le plan esthétique, la matière donne alors naissance à des compositions aquatiques absolument noir / absolument blanc évoquant des fonds marins peuplés de « méduses » formées par les ombres portées des trous sur le tableau.

CAMILLE GRANDVAL

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

CAMILLE GRANDVAL

La galerie Loo&Lou présente une sélection de pièces et de dessins inédits de Camille Grandval.
Plasticienne autodidacte, l’artiste est d’une nature curieuse, une touche-à-tout qui multiplie les expériences professionnelles et artistiques.
Des micro-trottoirs réalisés dans les années 90 pour Radio Nova – qu’elle nomme « sa période impressionniste » – à Narcisse, une installation vidéo présentée à l’église Notre-Dame du Travail pour Nuit Blanche, elle se lance à corps perdu dans chaque aventure, toujours avide d’apprendre et de découvrir de nouvelles techniques.
Camille a beaucoup voyagé et navigué. Pendant longtemps, l’eau a été son thème de prédilection, les vagues, multitudes de lignes qui ondulent et déferlent, le sujet principal de ses dessins.
Fervente admiratrice de Gertrud Goldschmidt dit Gego, Camille partage avec cette artiste vénézuélienne l’obsession des lignes, qu’elles soient tracées sur le papier, matérialisées par des fils ou imaginaires.
Avec elles, Camille file la métaphore de sa propre entropie autour d’une réflexion sur la distorsion, et s’invente un nouveau rapport au temps, à l’espace et à la matière.

HIDDEN WORLD
Olga Ityguilova
24.02.2016 – 02.04.2016

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

HIDDEN WORLD

Olga Ityguilova

Loo & Lou Gallery – George V
27.02 – 02.04.2016

 

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La galerie Lou & Loo présente pour la première fois le travail de la photographe Olga Ityguilova, née en Sibérie et basée à Paris depuis une vingtaine d’années. L’exposition présente une sélection de quinze photographies issues du premier volet de la série Hidden world consacré à l’eau. Ces images collectées au cours de voyages ou de promenades représentent des paysages transfigurés qui laissent entrevoir un monde surnaturel.

A travers la série Hidden World, l’artiste entreprend un travail personnel sur le paysage en cherchant à abolir les frontières entre photographie et peinture. Pour ce projet, elle retrouve la sensation d’émerveillement ressentie pendant l’enfance dans la contemplation de la nature en captant au fil de ses errances les reflets de la surface de l’eau, la courbe d’un rivage, un jaillissement d’embruns. La photographie devient prétexte à saisir la beauté du monde et révéler un univers caché.

Olga n’effectue aucune retouche sur ses photographies mais pratique toujours le même rituel jubilatoire : une coupe à un endroit précis déterminant l’axe à partir duquel l’image sera dupliquée en miroir horizontal. Le geste par lequel s’établit une connexion entre le monde réel et spirituel, qui fait jaillir une vision. Et c’est alors la surprise et l’émerveillement enfin retrouvé ! Au centre du cadre, la collision des deux images forme un totem fourmillant de détails évoquant des civilisations ancestrales. L’image s’émancipe peu à peu de son champ pictural et laisse entrevoir un monde fantastique peuplé d’êtres surnaturels. Olga fuit l’idée de la preuve par l’image de ses croyances. Tout ce qui nous est révélé se trouve en marge du cadre de ces « images-miroirs » de notre âme.

RAW
Arghaël
17.02.2016 – 02.04.2016

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

RAW

Arghaël

Loo & Lou Gallery – Haut Marais
17.02– 02.04.2016

 

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Pour cette première exposition, Arghaël présente une sélection de quinze œuvres issues d’une série de dessins, où tout son parcours consacré au regard, à la question de l’humain et au mystère de la chair prend forme et fait sens. La recherche de l’artiste est centrée sur le corps humain dans sa beauté dépouillée de tout artifice. Dans son atelier des Lilas, il dessine au fusain d’après modèles vivants, explore le visible, expose les plis et replis de ces corps saisis dans toutes les aspérités de leur enveloppe.

Arghaël cherche à retrouver la matrice à travers la pureté graphique du geste. Le trait est nerveux, ample et jaillit, prêt à accueillir le vivant, l’accident pictural. Les corps, dessinés dans leur beauté sculpturale, sont représentés dans des positions non conventionnelles. Ils offrent au regard leurs formes enlacées, déformées, disproportionnées. Tout est là, dans ce hiatus où peut s’engouffrer notre imaginaire, entre la représentation d’un corps archétypal puissant et la composition aérienne du dessin, au trait fluide et presque évanescent.

OLIVIER DE SAGAZAN, Aralya n°43, Juillet-Août 2016

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

OLIVIER DE SAGAZAN, Exponaute, Juillet 2016

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

OLIVIER DE SAGAZAN, Paris Art Juin 2016

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OLIVIER DE SAGAZAN, Untitled Magazine, Juin 2016

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OLIVIER DE SAGAZAN, JetSociety, Juin 2016

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OLIVIER DE SAGAZAN, Art Absolument Mai-Juin 2016

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

OLIVIER DE SAGAZAN, Beaux Arts Magazine Juin 2016

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

IN THE LAND OF NOWHERE
Kayip
13.11.2015 – 06.02.2016

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

IN THE LAND OF NOWHERE

Kayip

Loo & Lou Gallery — George V
13.11.2015 – 06.02.2016

 

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In the Land Of Nowhere, est une installation audio vidéo (6 minutes) du plasticien et compositeur Kayip. Première installation de l’artiste exposée hors du territoire coréen, elle a été récemment présentée à Séoul lors de l’exposition Into Thin Air au Kumho Museum et constitue le troisième volet de sa série Uncertain Lanscape. Débutée en 2013 et inspirée par un voyage de l’artiste dans le désert de Gobi en 2012, cette série nous projette dans un rapport au temps et à l’espace situé aux antipodes de celui qui caractérise Séoul, ville de l’hypermodernité portée par une vitesse singulière.

Véritable reconstruction mentale, In The Land Of Nowhere associe une pièce sonore à une vidéo conçue à partir d’images de synthèse pour restituer, bien après le retour de l’artiste à Séoul, son expérience dans ces paysages désertiques du Nord de la Chine. Sur trois écrans, se déroule un immense panorama en noir et blanc au cœur duquel le spectateur renonce après l’artiste à tout repère spatio-temporel. Créée en amont des images pour les appeler à émerger de leur espace mémoriel, la musique se fait aussi horizon infini, approfondissant la perspective jusqu’à ce que la conscience s’y perde.

TANC, « Lyrics », Artlimited, Avril 2016

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.










TANC, « Lyrics », exponaute Avril 2016

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CAMILLE GRANDVAL, « Mon Entropie », novaplanet.com, Avril 2016

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CAMILLE GRANDVAL, « Mon entropie », arty-buzz.fr Avril 2016

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OLGA ITYGUILOVA, « Hidden World », arty-buzz.fr Mars 2016

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CAMILLE GRANDVAL, « Mon entropie », Le Vadrouilleur Urbain Avril 2016

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

CAMILLE GRANDVAL, « Mon entropie », Connaissance des Arts, Avril 2016

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OLGA ITYGUILOVA

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

« PENA », tirage numérique, 2015

OLGA ITYGUILOVA

La galerie Loo&Lou présenta pour la première fois en 2016 le travail de la photographe russe Olga Ityguilova, née en Sibérie et basée à Paris depuis une vingtaine d’années.
L’exposition proposa une sélection de quinze photographies issues du premier volet de la série « Hidden world » consacrée à l’eau. Ces images collectées au cours de voyages ou de promenades représentent des paysages transfigurés qui laissent entrevoir un monde surnaturel.

Ityguilova est une artiste russe qui a grandi en Sibérie à proximité du Lac Baïkal, le berceau du shamanisme, entourée d’une nature sauvage hébergeant un monde caché. « Je viens d’un pays où le monde parallèle des esprits est très connu » dit-elle, « On vit avec eux – ils font parti de notre vie quotidienne! »

Durant son enfance, Ityguilova explora la nature dans tous ses aspects, en particulier pendant l’été quand elle vola par dessus la toundra et la taïga en hélicoptère avec ses parents. À l’âge de 12 ans, elle commença à prendre des photos en noir et blanc (les photos en couleurs étaient trop coûteuses pendant l’époque soviétique). Grâce à son professeur, elle a appris à développer sa propre vision.

À l’âge de 22 ans, Olga arrive à Paris et travaille dans le monde de la mode. En parallèle elle continue, au travers de ses voyages, à photographier des instants de vie avec cette approche onirique.
Son travail actuel met en lumière la connexion existante entre le monde matériel et spirituel.
Ce phénomène de réunification nous ramène à un sentiment de profonde connexion avec le monde du vivant. 

ARGHAËL, « Raw », La Gazette Drouot, Mars 2016

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OLGA ITYGUILOVA, « Hidden world », Le Vadrouilleur Urbain, Mars 2016

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ARGHAËL, « Raw », Paris Update, Mars 2016

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OLGA ITYGUILOVA, « Hidden world », L’Oeil de la Photographie, Mars 2016

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OLGA ITYGUILOVA, « Hidden world », Exponaute, Février 2016

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OLGA ITYGUILOVA, « Hidden world », Jeunes Critiques d’Art, Février 2016

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ARGHAËL, « Raw » Exponaute, Février 2016

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AHN SUN MI, « Gong Zone », Actuphoto.com, Janvier 2016

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ARGHAËL, « Skin(s) », Télérama, Janvier 2016

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ARGHAËL, « Skin(s) », Time Out, Janvier 2016

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AHN SUN MI, « Gong Zone » / KAYIP, « In the land of nowhere », L’Officiel des Galeries & Musées, Janvier 2016

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AHN SUN MI, « Gong Zone », L’oeil de la Photographie, Janvier 2016

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AHN SUN MI, « Gong Zone », Robin des Arts, Décembre 2015

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AHN SUN MI, « Gong Zone », Catherine Ahnell Gallery, Décembre 2015

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AHN SUN MI, « Gong Zone » / KAYIP, « In the land of nowhere », L’Oeil # 684 , Décembre 2015

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GONG ZONE
Ahn Sun Mi
12.11.2015 – 06.02.2016

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GONG ZONE

Ahn Sun Mi

Loo & Lou Gallery – Haut Marais
12.11.2015 – 06.02.2016

 

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Dix ans après les premiers autoportraits d’Ahn Sun Mi, l’exposition « Gong Zone » apporte un regard nouveau sur son œuvre. Autour du thème de la nature, une sélection de dix photographies datées de 2007 à 2015, pour la plupart inédite, retrace l’épanouissement de l’artiste. Visage camouflé (Guetteur, 2007), puis regard à l’affût (Timidité, 2009), la photographe fait bientôt corps dans un cocon cactus (Autoportrait, 2012) ou une peau d’écorce (Variations, 2012), pour sortir de terre encore ensommeillée (Femme plante, 2013), bourgeon en pleine métamorphose, s’élevant sous les rayons solaires qui le feront éclore (série Gong Zone, 2015).

À mesure que le parcours file la métaphore d’une femme végétale s’ouvrant à la lumière, une autre poétique de la coexistence se fait jour. Si l’idée de coexistence, traduite par le terme « gong zone » en coréen, traverse toute l’œuvre d’Ahn Sun Mi dans un jeu de dissonances au cœur duquel l’artiste cherche sa place entre deux mondes, elle s’illustre ici dans une harmonie retrouvée du sujet et du monde. En contrepoint d’une vision plus commune du travail de l’artiste – surtout conçue dans des mises en scène aux accents pop et surréalistes qui la retiennent non sans dérision dans l’univers de l’enfance, ou encore dans des compositions d’un onirisme sombre empreintes de mélancolie – l’exposition dévoile, de l’antagonisme à la conciliation, le cheminement intime de la photographe et de son œuvre vers la maturité.

Mais la nature n’est pas seulement ici un prisme thématique capable de renouveler notre vision de l’œuvre d’Ahn Sun Mi : elle s’impose comme le sujet même de ces photographies, patrimoine universel auquel l’artiste rend hommage. « Lorsque je me suis installée en France, j’étais très nostalgique de la Corée, se souvient Ahn Sun Mi, seule présence familière, la nature fut mon abri, mon refuge. Au fil des années, elle n’a jamais cessé de me nourrir et c’est en elle que j’ai puisé ma force. » Et de poursuivre : « mon travail témoigne pleinement du caractère indissociable dans la culture coréenne de la pensée de la nature et de celle de l’être. »

MATTHIAS CONTZEN

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

©Matthias Contzen

Matthias Contzen

Matthias Contzen naît en 1964 à Aschaffenbourg, en Allemagne. Il aborde la sculpture au début des années 1980 à l’Académie Européenne des Beaux-Arts de Trier, puis rejoint l’École de sculpture de Munich qu’il quitte diplômé en 1991. En 1995, il obtient un diplôme en design à l’Arts and Crafts Guild de l’École des Beaux Arts de Sarrebruck et remporte le 3ème prix du concours international de design Cultures et Matières. Il poursuit à Mayen, près de Coblence, où il complète sa formation avec un master en sculpture.

D’abord musicien, il joue dans différents groupes et multiplie les voyages en Europe et en Afrique. Progressivement, la sculpture prend le pas sur la musique qui conservera une place très importante dans l’œuvre du plasticien.

Depuis 1998, Matthias Contzen vit au Portugal, près de Lisbonne. Mais les voyages et les rencontres humaines et artistiques restent pour lui essentiels. Ces quinze dernières années, il a participé à une dizaine de symposiums internationaux dédiés à la sculpture, au Portugal, en Espagne, en Allemagne, au Canada, en Inde et aux Emirats Arabes Unis. Il a été récompensé en 2002 par le plus prestigieux prix de sculpture portugais, le City Desk, et nominé, en 2003, à la Biennale internationale de sculpture de Toyamura, au Japon. En 2009, il y a cofondé la Sculpture Factory à Pero Pinhero, au Nord de Lisbonne, lieu d’échanges ouvert au public, où il travaille actuellement avec dix artistes.

Sa rencontre avec Philippine Leroy-Beaulieu apporte un éclairage singulier sur son œuvre. De leur désir de partager l’expérience de « son créateur », naît la première installation visuelle et sonore de Matthias Contzen, Planet, qu’ils conçoivent ensemble autour d’une planète du sculpteur lors de Nuit Blanche 2014. Lui succède l’installation For You, témoignage de leur cheminement commun dans une réflexion sur la nature de la réalité, et de leur profonde entente. Deux réalisations importantes dans le parcours de l’artiste, dans lesquelles la mise en scène imaginée par Philippine Leroy-Beaulieu ouvre à une plus grande compréhension de la création de Matthias Contzen comme elle parvient à amplifier l’expérience éminemment sensorielle qu’elle propose.

Les œuvres publiques de Matthias Contzen sont largement installées au Portugal, notamment à Cascais, Cantanhede, Viseu, Mafra et Madère. On les rencontre aussi en Allemagne, à Mayen, en Espagne, à La Coruña, au Canada, à Toronto, et aux Emirats Arabes Unis, à Dubaï, dans les jardins de la Burj Khalifa. Ses sculptures ont rejoint les collections de l’Uttarayan Art Foundation, à Baroda, en Inde, de l’Echo Research Institute, à Toronto, d’Emaar, à Dubaï, et de nombreuses collections particulières en Europe, aux Etats-Unis et au Brésil.

DOMINIQUE LACLOCHE, « Guru », Artistik Rezo, Décembre 2015

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

MATTHIAS CONTZEN, « Universe », Ateliers d’Art de France, Novembre 2015

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

DOMINIQUE LACLOCHE, « Guru », Le Journal des Arts, Octobre 2015

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

DOMINIQUE LACLOCHE, « Guru », Supplément Télérama Sortir, Octobre 2015

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

DOMINIQUE LACLOCHE, « Guru », Télérama Sortir, Octobre 2015

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

DOMINIQUE LACLOCHE, « Guru », AMA # 221, Octobre 2015

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

DOMINIQUE LACLOCHE, « Guru », Connaissance des Arts, Octobre 2015

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

GURU
Dominique Lacloche
16.09.2015 – 31.10.2015

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

GURU

Dominique Lacloche

Loo & Lou Gallery – Haut Marais
16.09 – 31.10.2015

 

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Dans l’espace du Haut Marais prend place un ensemble d’impressions argentiques sur feuilles géantes de Gunnera Manicata, plante vivace aux rhizomes traçants, rescapée de l’ère jurassique.

Ces grandes « photographies végétales » relève d’une entreprise complexe et périlleuse : bien plus que de simples supports végétaux, les feuilles de Gunnera sont des entités vivantes aux contours anarchiques et l’impression argentique doit être pensée en fonction du relief et de la singularité de chaque feuille. Une fois ses compositions élaborées à partir de fragments de négatifs, Dominique Lacloche s’expose aux aléas du « vivant chimique », comme à ceux du « vivant organique ».  La révélation de l’image traverse des phases imprévisibles auxquelles le geste de l’artiste doit sans cesse s’adapter pour tenter de réconcilier « état d’art » et « état de nature ».

À côté de ces photographies sur feuilles, un objet éclaire encore leur création : une boîte permettant d’entrevoir des négatifs reproduits sur des films transparents en mouvement sur lesquels apparaissent des paysages dont on reconnaît des fragments abstraits tirés des compositions sur feuilles géantes.

L’espace du Haut Marais présente également un ensemble de sculptures en bronze réalisées à partir de fragments d’empreintes de feuilles de Gunnera. Là encore, l’artiste s’adonne à une part d’imprévisibilité, depuis la réalisation d’empreintes en silicone et en cire jusqu’au maniement du bronze qu’elle coule dans le sable, et nous amène à changer d’échelle et de matière pour appréhender autrement la singularité de la feuille.

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GURU
Draw This World
Dominique Lacloche
16.09.2015 – 31.10.2015

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

GURU
Draw This World

Dominique Lacloche

Loo & Lou Gallery – George V
18.09 – 31.10.2015

 

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Dominique Lacloche, DRAW THIS WORLD, installation de Dominique Lacloche à la Loo & Lou Gallery, 2015, © Loo & Lou Gallery

Dans l’espace de l’avenue George V, Dominique Lacloche présente pour la première fois une vidéo au format cinémascope qu’accompagne une pièce sonore conçue en collaboration avec Thomas Bottini.

Par sa structure rhizomatique, Draw This World résonne pleinement avec le travail développé par l’artiste autour de la Gunnera. Jouant sur la temporalité et l’éclatement, l’artiste interroge les mécanismes de la perception visuelle et questionne la construction de l’image. Les images se superposent, se déplacent, se dissolvent et se reconstituent comme un organisme vivant qui cherche à s’individuer.

La camera, en quête de repères dans une réalité inconnue, vient plonger et se perdre dans la chair de poissons éviscérés par des pêcheurs africains, ou encore se figer sur l’horizon d’une mer noire aux scintillements irréels. La galerie sert de boîte noire pour cette expérience.

Les trajectoires de spatialisation sur six enceintes qu’empruntent les sons circonscrivent un espace d’écoute singulier centré sur la position de l’auditeur.

KAYIP

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

KAYIP

Kayip est né et vit à Séoul. Après des études d’urbanisme, il se tourne vers la musique. Compositeur et producteur indépendant, il prend vite conscience des limites qu’impose l’industrie commerciale au processus de création et décide d’étudier la musique classique contemporaine en Angleterre. De 2003 à 2007, il se forme au Birmingham Conservatoire puis au Royal College of Music et se distingue avec deux albums, « Kayip », en 2005, puis « Slow Moves », en 2007. Les composantes qui font la singularité de son univers électro expérimental sont là : ses rythmes hypnotiques et mélodies introspectives explorent les labyrinthes de la semi-conscience à travers de vastes paysages.

La reconnaissance du musicien est rapide. En 2007, le prix de l’Université de musique d’Aberdeen lui vaut de créer pour l’orchestre symphonique irlandais une pièce diffusée par la BBC. De retour à Séoul, il multiplie les collaborations. En 2009, à l’occasion du 40e anniversaire de la mission Apollo 11, il est choisi par Brian Eno pour concevoir un nouvel arrangement en live de son album Apollo (1983), au Musée des Sciences de Londres : le talent de Kayip est largement salué et le concert retenu comme la meilleure performance du Festival de Brighton 2010. Le jeune compositeur est aujourd’hui l’une des figures les plus en vue de la scène électro coréenne.

Depuis 2012, Kayip interroge les liens entre son et image à travers l’installation. Il a ainsi présenté plusieurs réalisations à Séoul, notamment à l’occasion d’expositions collectives au Kumbo Museum, à l’Ansan Danwon Art Museum, à la Culture Station Seoul 284, et dans le cadre du Royal Court Festival au Palais de Changgyeonggung.

WooJun Lee trouve son nom d’artiste dans la presse turque lors du séisme d’Izmit en 1999 : sous le titre Kayip, qui signifie « perdu », un article relate l’odyssée d’un père à la recherche de sa fille.

UNIVERSE
Matthias Contzen
04.06.2015 – 04.09.2015

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

UNIVERSE

Matthias Contzen

Loo & Lou Gallery – Haut Marais
04.06 – 04.09.2015

 

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Universe : le mot s’impose lorsque l’on aborde l’œuvre de Matthias Contzen. Car le geste de l’artiste s’origine dans un désir profond de percer la nature des formes. Planet Bean, 2009, Planet Alpha, 2010, Planet Lucky, 2015, sphères de marbre évidées traversées de lumière, et Star 1200, 2015, présentées dans l’espace du Haut Marais, secrètent le principe créateur de l’univers : « mes planètes surgissent dans l’infiniment grand, quelques fragments de seconde après le Big Bang. Pourtant leurs formes m’ont été initialement inspirées par celles de microalgues, les diatomées centriques, venues sur terre il y a plus de 150 millions d’années », remarque l’artiste.

La dernière période de l’œuvre de Matthias Contzen, s’inscrit dans la perspective d’un ensemble de quatre sculptures en basalte noir, choisies par l’artiste comme les expressions les plus abouties de ses recherches des années 2 000. Fusion, 2007, de même que Together We Are Strong, 2005, Slow Motion, 2010, et Family, 2011 – exposées dans l’espace du Haut Marais – explorent déjà l’intériorité de la matière. Entre matité et brillance, leurs formes organiques et sensuelles ondulent, se jouent de leurs interstices et tendent vers l’infini. Dans un langage abstrait à la fois personnel et universel, s’exprime une même aspiration : réunir, embrasser une harmonie aussi originelle que fragile.

En regard de cet ensemble retraçant les dix dernières années de la création de Matthias Contzen, deux miniatures en stéatite datées des années 1980, dont la toute première sculpture de l’artiste, Dreibein, 1982, sortent pour la première fois de l’intimité du sculpteur et annoncent les intentions originelles de l’œuvre : nous révéler la beauté de l’univers, telle que nous ne la percevions plus.

UNIVERSE
For You
Matthias Contzen
04.06.2015 – 04.09.2015

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans expositions.

UNIVERSE
For You

Matthias Contzen

Loo & Lou Gallery — George V
04.06 – 04.09.2015

 

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L’espace George V dévoile For You, une installation magistrale et inédite, conçue avec la complicité de Philippine Leroy-Beaulieu. Mandala de 4 mètres de diamètre, un disque de lumière composé de 4 000 cylindres de marbre qui forment ses rayons, se reflète depuis le sol dans un miroir de laque. Les 4 000 cylindres réunis par For You ont été collectés ces cinq dernières années. Ils sont extraits de pièces monumentales ou de formats plus modestes. For You témoigne de la recherche de l’artiste : traduire l’équilibre perpétuel d’un univers fait de complémentarités.

L’énigme des formes est celle des sons. Dans un contexte sonore qui contribue à son immersion sensorielle, le spectateur est projeté au plan de l’infini pour renaître au monde. « C’est avec le pionnier de la musique contemplative et cosmique contemporaine David Hykes, que nous avons choisi de travailler », commente Philippine Leroy-Beaulieu. Et de poursuivre : « Sa pièce sonore participe pleinement à l’expérience sensorielle que propose For You. Elle est une invitation à se perdre dans le mandala. »

DOMINIQUE LACLOCHE, « Guru », Télérama Sortir, Octobre 2015

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

DOMINIQUE LACLOCHE, « Guru », Cahiers Fiac n°443 du Journal des Arts, Septembre 2015

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

MATTHIAS CONTZEN, « Universe », Le journal des Arts n°437, Septembre 2015

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

MATTHIAS CONTZEN, « Universe », Résidence Décoration, Août 2015

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

MATTHIAS CONTZEN, « Universe », La Gazette Drouot, Juillet 2015

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans presse.

AHN SUN MI

Écrit par Matthew Hong le . Publié dans artistes.

© Tanc, Ahn Sun Mi, Multifaceted, May, 14th  – June, 14th 2015, Catherine Ahnell Gallery, New York

Ahn Sun Mi

A l’âge de 21 ans Ahn Sun Mi quitte son pays natal et l’enseignement de la photographie qu’elle y suivait (à l’Université Kyung Sung), pour venir étudier à l’École des Beaux-Arts de Paris. D’un pays à l’autre, la photographie l’a accompagnée et est devenue un moyen d’intégration, gravitant entre deux cultures et deux fuseaux horaires. La jeune artiste se tient face à son appareil photo. L’autoportrait associé au collage digital, fait appel à une coexistence poétique et à la créativité infinie.